Cette prédication sur Éphésiens 6.14 a pour sujet la cuirasse de la justice parfaite de Jésus qu'il nous faut revêtir dans notre combat spirituel contre les accusations de Satan. Par la foi nous recevons cette justification.

Source: Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu. 7 pages.

Éphésiens 6 - Revêtez la cuirasse de la justice

« Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur et par sa force souveraine. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice; mettez pour chaussures à vos pieds les bonnes dispositions que donne l’Évangile de paix; prenez, en toutes circonstances, le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Malin; prenez aussi le casque du salut et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. Priez en tout temps par l’Esprit, avec toutes sortes de prières et de supplications. Veillez-y avec une entière persévérance. Priez pour tous les saints et aussi pour moi : que la parole, quand j’ouvre la bouche, me soit donnée pour faire connaître avec hardiesse le mystère de l’Évangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes; et que j’en parle hardiment comme je dois en parler. »

Éphésiens 6.10-20

  1. La cuirasse de la justice de Jésus-Christ
  2. Portons cette cuirasse par la foi
  3. Les effets de cette justice dans nos vies
  4. Pour poursuivre la méditation

En 1987, il s’est produit au Texas un événement qui a beaucoup ému toute l’Amérique, et même le monde entier. Une petite fille de 18 mois du nom de Jessica McClure Morales est tombée dans un puits profond de 7 mètres et large de 20 cm. Un cauchemar épouvantable! Des sauveteurs ont travaillé sans répit pendant 58 heures pour la sauver. Après ces 58 heures exténuantes, ils ont enfin réussi à l’extraire du puits vivante. La nation tout entière a poussé un soupir de soulagement et acclamé les héros. Après sa sortie du puits, les médecins ont dû lui amputer un orteil atteint de gangrène; dans les semaines qui ont suivi, elle a subi 15 opérations chirurgicales. Elle est aujourd’hui mariée et est mère de deux enfants.

Les médias du monde entier ont suivi cette histoire. Mais aucun n’a écrit ceci : « Jessica est une héroïne. Elle a hissé elle-même son petit corps de 18 mois, millimètre par millimètre, vers le haut d’un puits de 7 mètres, avec l’aide de ses minuscules orteils. C’est une championne, cette petite Jessica! »

Personne n’a écrit une telle chose, évidemment. Parce que la petite Jessica était absolument incapable de s’en sortir par elle-même. Elle était totalement impuissante. Elle ne pouvait absolument rien faire pour se sauver. Son sort était entièrement entre les mains des sauveteurs. Toute seule, elle n’avait aucune possibilité de s’en tirer. Aucune.

De la même manière, en ce qui concerne notre salut, nous sommes absolument impuissants, incapables de nous sauver nous-mêmes, de nous sortir du trou de nos péchés. Impossible! C’est la grâce de Dieu seule qui nous sauve. Écoutez bien ce que dit l’apôtre Paul en Romains 5 : « Lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort pour des impies. […] Lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous » (Rm 5.6,8).

Nous ne recevons pas plus d’applaudissements pour notre rédemption que la petite Jessica en a reçus pour avoir été sauvée. Dieu seul mérite une ovation. Dans l’histoire de la rédemption, Dieu est le seul héros, le grand champion.

En Éphésiens 6.14, lorsque l’apôtre Paul nous dit : « Revêtez la cuirasse de la justice », il ne parle pas d’une justice qui vient de nous, que nous pouvons acquérir ou fabriquer nous-mêmes; il parle de la justice que Jésus, le Fils de Dieu, a acquise pour nous, la justice que Jésus nous donne. Il n’a pas coûté à Jésus 58 heures de dur labeur; il lui a tout coûté : Il a donné sa vie pour notre salut.

Nous continuons ce matin de considérer attentivement l’enseignement de l’apôtre Paul sur ce qu’il appelle « les armes de Dieu » en Éphésiens 6. C’est-à-dire les armes que Dieu nous donne pour tenir ferme et résister à l’ennemi.

Dimanche dernier, nous avons considéré la vérité pour ceinture. Ce matin, nous considérons la cuirasse de la justice. À la fin du verset 14, Paul, inspiré de Dieu, nous dit : « Revêtez la cuirasse de la justice. »

1. La cuirasse de la justice de Jésus-Christ🔗

La cuirasse du soldat, pièce capitale de son armure, recouvrait aussi bien le dos que la poitrine, le torse tout entier; c’était un élément essentiel pour la protection du cœur et des organes vitaux. La cuirasse partait du cou et descendait jusqu’aux cuisses. Dans le mot « cuirasse », il y a le mot « cuir ». La cuirasse était souvent faite de cuir sur lequel étaient cousues plusieurs tranches de sabots, ou de cornes d’animaux, ou de métal qui se chevauchaient. Ce revêtement blindé protégeait le soldat contre toutes sortes de coups.

On se souvient, par exemple, de la cuirasse de Goliath qui pesait 57 kilos (1 S 17.5). Aucun soldat ne pouvait se permettre d’aller au combat sans sa cuirasse; elle le mettait à l’abri des coups mortels. Un soldat sans cuirasse était comme aller à la guerre tout nu, vulnérable à toutes sortes d’attaques. La mort était inévitable.

De même, aucun chrétien ne peut tenir ferme et résister aux manœuvres du diable s’il ne revêt pas la cuirasse de la justice.

Qu’est-ce que cela veut dire? La cuirasse de la justice symbolise la justice parfaite de Jésus-Christ qui est imputée aux pécheurs par la foi. Il est très important de se revêtir de cette arme chaque jour, car Satan est un accusateur qui cherche à nous tourmenter en nous rappelant sans cesse nos péchés passés et nos faiblesses présentes.

Dans le livre de l’Apocalypse, l’apôtre Jean appelle le diable l’accusateur des frères qui les accuse jour et nuit (Ap 12.10). Il est accusateur à temps plein, sans arrêt! Satan nous accuse dans le but de nous décourager, nous déprimer, nous faire abandonner la course. Il se plaît à mettre nos faiblesses en évidence. Il nous tient un langage semblable à celui-ci : « Qu’est-ce que tu as fait là? Et tu te dis chrétien! Tu n’en es pas un. Regarde tes chutes et tes faiblesses. Regarde ta vie : tu es un échec sur toute la ligne! »

Qu’allons-nous lui rétorquer? Que pouvons-nous répondre? Allons-nous invoquer notre intégrité personnelle, notre rectitude morale, notre vie sainte, notre droiture, notre justice? Non! Parce que cette prétendue cuirasse de notre propre justice, c’est une cuirasse de papier ou de fil d’araignée qui ne peut pas réellement nous protéger. Elle ne pourra pas repousser victorieusement les assauts de Satan.

Ce dont nous avons besoin, c’est d’une justice parfaite, sans faille, celle du Seigneur Jésus-Christ. Paul exhorte les chrétiens à revêtir cette justice, et nulle autre. C’est une justice infiniment parfaite, qui satisfait toutes les exigences de la loi et de la justice divine. Elle est une très sûre défense contre tous les assauts de l’ennemi.

Paul dit en Philippiens 3 qu’il espère être trouvé en Jésus, non pas avec une justice qui serait la sienne, mais avec la justice qui est obtenue par la foi en Jésus-Christ, une justice provenant de Dieu et fondée sur la foi.

Une justice provenant de Dieu. La cuirasse de la justice est un cadeau de Dieu, en Christ-Jésus. C’est pourquoi le prophète Jérémie parle de « l’Éternel notre justice », dans notre première lecture en Jérémie 23. « L’Éternel notre justice. »

Dans toutes les autres religions, on répète à l’homme qu’il faut qu’il gagne son salut. Dans le christianisme, c’est Dieu qui gagne le salut de l’homme. Le tout premier livre traduit en français du nouveau pape François a pour titre : Je crois en l’homme. Cela résume bien tout le catholicisme romain. La Bible, elle, nous détourne de toute confiance en l’homme, de toute confiance en nous-mêmes. Elle dit : « Celui qui a confiance en son propre cœur est un insensé » (Pr 28.26) Ce n’est pas en l’homme qu’il faut croire, mais en Dieu. Si vous recherchez une religion qui vous met en valeur, le christianisme n’est pas le bon choix. Mais le christianisme a un avantage de taille sur toutes les autres religions : il est la vérité! Il nous assure que le Fils de Dieu a été fait pour nous justice, comme Paul dit en 1 Corinthiens 1.30 : « Le Christ-Jésus a été fait pour nous justice. »

Cette cuirasse de la justice ne peut pas consister en mes œuvres de justice que j’aurais produites moi-même; Satan pourrait trouver facilement un défaut à cette cuirasse et me détruire. Il s’agit plutôt de la justice de mon très précieux Sauveur Jésus. Sa justice parfaite, qui m’a été imputée et que j’ai reçue par la foi : elle repousse toute accusation ou condamnation que Satan peut porter contre moi.

2. Portons cette cuirasse par la foi🔗

« Regarde ce que tu as fait, nous dit Satan. Dieu ne t’aime plus! » Si nous portons notre cuirasse, nous répondrons : « Arrière de moi, Satan! Ce n’est pas ma justice que Dieu regarde, mais la justice parfaite de son Fils, et cette justice ne change jamais! »

Le diable peut nous dire : « Tu ne peux pas faire face à cette situation. » Le chrétien répond : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? » (Rm 8.31). Le diable peut nous dire : « Tu n’es pas un vrai chrétien : regarde ta vie! » Le chrétien répond : « Qui accusera les élus de Dieu? C’est Dieu qui justifie » (Rm 8.33) Le diable peut nous dire : « Tu es un échec total! Comment un pécheur tel que toi peut-il penser échapper au terrible jugement de Dieu? Dieu attend pour te condamner à l’enfer. » Le chrétien répond : « Qui condamnera les élus de Dieu? Le Christ-Jésus est celui qui est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous » (Rm 8.34) Le diable peut nous dire : « Dieu ne t’aime plus. » Le chrétien répond : « Qui nous séparera de l’amour de Christ? Je suis persuadé que rien ni personne ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu » (Rm 8.35-39).

Je pense aussi au fameux cantique du réformateur Martin Luther :

« C’est un rempart que notre Dieu, une invincible armure. Notre délivrance en tout lieu, notre défense sûre. L’ennemi contre nous redouble de courroux. Vaine colère! Que pourrait l’adversaire? L’Éternel détourne ses coups. »

Oui, c’est vrai, notre vie, lorsqu’elle est contemplée à la lumière de la sainteté de Dieu, est entachée d’innombrables manquements. Dieu connaît d’avance tous les péchés dont Satan peut nous accuser, en disant : « Qu’as-tu fait? » La foi répond : « Qu’est-ce que Dieu a fait en son Fils Jésus? » La foi garde toujours les yeux sur ce que Dieu a fait pour nous en Jésus-Christ. Voilà ce que signifie se revêtir de la cuirasse de la justice. Si Satan nous accuse, Dieu répond pour nous.

Aucune faute cachée ne va sortir de notre placard durant l’éternité. Dieu ne dira pas : « Eh bien, si j’avais su que tu avais fait cela, je ne t’aurais jamais laissé entrer au paradis! » Dieu connaît tous nos péchés, même les plus enfouis, les plus cachés, les plus anciens. Jésus est mort pour chacun d’entre eux, sans exception.

Vous allez au guichet pour retirer de l’argent et vous lisez : « Fonds insuffisants. » En nous-mêmes, quand il est question de justice, nous avons tous des fonds insuffisants. « Justice insuffisante. » Dieu exige la justice parfaite, et personne d’entre nous ne la possède. « Justice insuffisante. » Que faire? Pouvons-nous en déposer un peu? Par exemple, si je salue gentiment mon voisin, ou si je complimente ma femme, ou si je vais à l’église, est-ce que je pourrai me racheter un peu? Non! Jamais! C’est Dieu seul qui justifie! (Rm 8.33).

En Romains 10.3, l’apôtre Paul parle de Juifs qui ne sont pas sauvés. Pourquoi? Écoutez bien ce qu’il dit : « En cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu. »

La cuirasse en Éphésiens 6.14 réfère à la justice de Dieu qui nous est imputée par la foi et qui est faite nôtre en Jésus-Christ. Aucune guenille de justice humaine ne sert de cuirasse. La seule cuirasse sans défaut qui existe est celle de Jésus. Quel bonheur de savoir que Jésus lui-même est notre justice toujours parfaite! La cuirasse de la justice est la justice de celui qui est appelé le Juste (1 Jn 2.1; 1 Pi 3.18), et non la nôtre.

Écoutez bien ce que dit notre Confession de foi :

« Comment es-tu justifié devant Dieu? Seulement par une vraie foi en Jésus-Christ. Quoique ma conscience m’accuse d’avoir gravement péché contre tous les commandements de Dieu, de n’en avoir jamais gardé aucun, et d’être encore continuellement enclin à tout mal, Dieu cependant, sans aucun mérite de ma part, mais par pure grâce, me donne-t-il et m’impute-t-il l’œuvre parfaite de restauration, la justice et la sainteté du Christ, comme si je n’avais jamais commis ni eu aucun péché, et comme si j’avais eu moi-même cette parfaite obéissance que Jésus-Christ a observée pour moi; à la seule condition que je reçoive ce bienfait avec un cœur croyant » (Catéchisme de Heidelberg Q&R 60).

L’Évangile ne dit pas : « Fais plus! Fais mieux! Et Dieu va t’accueillir. » Jésus nous dit au contraire : « Je l’ai fait à ta place. Repose-toi. » C’est ce que Jésus voulait dire quand il a déclaré : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Je suis doux et humble de cœur et vous trouverez du repos pour vos âmes » (Mt 11.28-29). Sur la reconnaissance de dettes faisant la liste nos péchés, il est écrit : « Payé complètement par Jésus. »

Puisqu’aucun être humain ne peut produire cette justice, tout pécheur doit dépendre de Jésus pour qu’il l’accomplisse pour lui. Jésus l’a accomplie en tant que notre Substitut.

Dans les écrits de l’apôtre Paul, la justice signifie le plus souvent l’initiative souveraine et gratuite de Dieu qui, en Jésus-Christ, déclare le pécheur juste devant lui. Il n’existe aucune protection spirituelle plus efficace pour le chrétien que celle d’être habillé de la justice de Jésus. Avoir été justifié par sa grâce par le seul moyen de la foi en Jésus crucifié, pouvoir se tenir devant Dieu sans craindre la condamnation, mais en étant accueilli par lui, voilà la vraie défense contre les calomnies de Satan.

3. Les effets de cette justice dans nos vies🔗

Cela étant dit, revêtir la cuirasse de la justice ne signifie pas que nous pouvons vivre n’importe comment sans tenir compte de la volonté de Dieu révélée dans sa Parole. La cuirasse de la justice suggère au chrétien, qui s’est approprié la justice de Jésus par la foi, d’en traduire les effets dans sa propre vie en manifestant un caractère juste. Paul écrit en Éphésiens 4.24 que la vie nouvelle se vit dans la justice; il écrit au chapitre 5, au verset 9, que cette vie nouvelle produit toute sorte de justice.

Autrement dit, la justice de Jésus qui nous est imputée par la foi nous appelle à un comportement juste, une conduite juste. La justice que Jésus nous donne n’est pas un laissez-passer pour le péché. Ce cadeau du Fils de Dieu, écrit Paul à Tite, nous enseigne à renoncer à l’impiété et à vivre d’une manière juste (Tt 2.11-12). La grâce produit la gratitude chez les graciés. Et comment cette gratitude s’exprime-t-elle? Elle s’exprime en marchant de plus en plus comme il plaît au Seigneur que nous marchions.

Tout concept de la grâce qui nous ferait sentir plus à l’aise avec le péché n’est pas la grâce biblique. Les chrétiens sont protégés par la justice de Jésus-Christ qui leur est imputée (Rm 4.6-11; Ph 3.9); ils peuvent ainsi repousser les accusations de Satan. Simultanément, ils sont exhortés à revêtir le caractère juste de Jésus avec une conformité croissante à son image.

Nous ne sommes pas sauvés par notre justice. Notre cuirasse a besoin d’avoir une texture plus imperméable que notre piété personnelle. Notre cuirasse inébranlable est à la droite de Dieu dans la personne de son Fils bien-aimé, absolument sans faille; la justice parfaite que Dieu requiert est mise à notre compte. La justice de Jésus est nôtre par la foi et nous sauve. Mais cette justice que nous recevons doit produire des fruits concrets dans nos vies de chaque jour. Nous sommes appelés à devenir ce que nous sommes.

La grâce de Dieu envers nous est comme un éclair; notre vie dans la grâce est comme le tonnerre. L’éclair vient d’abord; le tonnerre lui répond. Nous vivons dans la grâce parce que Dieu a manifesté sa grâce envers nous en premier.

Quand Satan nous accuse, c’est la justice de Jésus qui nous défend. Mais notre position de justes en Jésus-Christ doit s’accompagner d’une justice pratique croissante dans la vie quotidienne.

Pour conclure, revenons à la petite Jessica tombée dans le puits. Dans cette histoire de sauvetage, remplaçons un instant la petite Jessica par, disons, le terroriste Oussama Ben Laden. Supposons que c’est lui qui est tombé dans le puits. Cela nous donne une meilleure image de la rédemption. Car qui sommes-nous devant Dieu? Notre nature pécheresse a fait de nous des ennemis terribles de Dieu.

Nous ne sommes pas de bien bonnes personnes; la Bible nous donne des titres comme les suivants : criminels, impies, insensés, désobéissants, égarés, rebelles, etc.

Et pourtant, par la foi, Dieu nous justifie et nous dit : « Revêtez la cuirasse de la justice », vous pourrez alors tenir ferme contre les manœuvres du diable. Quel immense amour le Seigneur a pour nous! Quel grand amour! Que dire, sinon :

« Je me réjouirai pleinement en l’Éternel, mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu; car il m’a revêtu des vêtements du salut, il m’a couvert du manteau de la justice. Je te célèbre, ô Éternel! » (És 61.10; 12.1).

Amen!

4. Pour poursuivre la méditation🔗

Lecture : Zacharie 3.1-5; Apocalypse 12.10. Quelle caractéristique du diable se trouve dans ces deux textes? Comment le diable se comporte-t-il de cette façon dans votre vie quotidienne? Comment le repoussez-vous?

Lecture : Proverbes 28.26; Philippiens 3.4-9. De quelle sorte de justice avons-nous besoin? Comment la recevoir? À quoi toute autre justice est-elle semblable?

Lecture : 1 Corinthiens 1.30. Pour ceux qui sont en Christ-Jésus, qu’est-ce que Jésus a été fait, de par Dieu? Qui doit alors être glorifié?

Lecture : Romains 8.31-39. Méditez ce texte pour mieux saisir comment le chrétien peut repousser toutes les accusations de Satan.

Lecture : Romains 10.1-3. Celui qui cherche à établir sa propre justice, qu’est-ce qu’il ignore? Peut-il être sauvé? Supposons qu’il soit très zélé pour établir sa propre justice, peut-il être sauvé? Pourquoi?

Lecture : Éphésiens 4.24; 5.9; Tite 2.11-12. Un justifié peut-il vivre n’importe comment? Comment doit-il vivre? Lisez Ésaïe 61.10, et prenez le temps de louer votre Dieu.