Cette prédication sur Éphésiens 6.10-14 a pour sujet la fermeté que nous devons démontrer devant les attaques de l'ennemi, le diable et ses démons, en nous servant de la puissance de Dieu et de ses armes spirituelles.

Source: Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu. 7 pages.

Éphésiens 6 - Tenir ferme

« Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur et par sa force souveraine. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice; mettez pour chaussures à vos pieds les bonnes dispositions que donne l’Évangile de paix; prenez, en toutes circonstances, le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Malin; prenez aussi le casque du salut et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. Priez en tout temps par l’Esprit, avec toutes sortes de prières et de supplications. Veillez-y avec une entière persévérance. Priez pour tous les saints et aussi pour moi : que la parole, quand j’ouvre la bouche, me soit donnée pour faire connaître avec hardiesse le mystère de l’Évangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes; et que j’en parle hardiment comme je dois en parler. »

Éphésiens 6.10-20

  1. Un ennemi redoutable
  2. Un ennemi déjà vaincu
  3. Fortifions-nous dans le Seigneur
  4. Encore sous l’emprise du diable?
  5. Pour poursuivre la méditation

L’écrit terrestre le plus céleste. C’est de cette façon qu’un serviteur de Dieu décrit l’épître de Paul aux Éphésiens : l’écrit terrestre le plus céleste. Évidemment, toute la Bible est un écrit terrestre qui est céleste. La Bible vient du ciel, mais Dieu a poussé des hommes sur la terre à l’écrire. Mais c’est aussi vrai de dire que l’épître aux Éphésiens est vraiment un écrit extraordinaire.

Dans son épître aux Éphésiens, l’apôtre Paul, inspiré de Dieu, nous brosse une fresque grandiose du plan de Dieu pour le salut de son peuple. Paul explique comment ce merveilleux plan divin s’accomplit dans la vie quotidienne de ceux qui ont le bonheur d’être en Jésus-Christ par la foi.

Grâce à Dieu, les croyants, dont nous faisons partie, vivent une nouvelle existence. Qu’a-t-elle de nouvelle, cette existence? Eh bien, nous avons déménagé! Dieu nous a délivrés du pouvoir des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption, le pardon des péchés. Ce n’est pas rien! C’est la délivrance la plus colossale qui soit! Nous avons changé de royaume, changé de famille, changé d’allégeance. Nous étions prisonniers du pouvoir des ténèbres; nous sommes désormais dans le Royaume du Fils bien-aimé de Dieu, le royaume de lumière.

1. Un ennemi redoutable🔗

Satan, le chef du pouvoir des ténèbres, n’a pas encore été jeté dans l’étang de feu et de soufre où il sera tourmenté jour et nuit aux siècles des siècles (Ap 20.10). Il a bel et bien été vaincu par Jésus à la croix; mais il n’a pas encore été jeté dans l’étang de feu et de soufre où il sera tourmenté jour et nuit aux siècles des siècles. La parole certaine et vraie du Seigneur nous assure que ce jugement vient bientôt.

D’ici là, Satan n’est pas en chômage. Il se débat et il fait tout ce qu’il peut pour nous troubler et mettre la pagaille dans notre vie. La Bible dit qu’il rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer (1 Pi 5.8). Pour le Seigneur Jésus et les apôtres, Satan n’est pas un ennemi imaginaire. Une chanson populaire dit : « Je te le dis, il faut croire ma chanson : après la vie, il n’y a pas de grand Satan. Dieu est trop bon et le monde est trop beau. » Moi, je vous dis qu’il ne faut pas croire cette chanson, mais il faut croire ce que le Seigneur Jésus et ses apôtres ont enseigné. Il n’est jamais sage de dire le contraire de Jésus. C’est l’arrogance suprême.

Regardez bien le verset 12 d’Éphésiens 6 :

« Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. »

Nous ne luttons pas contre la chair et le sang, c’est-à-dire contre des êtres humains (Mt 16.17; 1 Co 15.50; Ga 1.16; Hé 2.14). Contre qui alors luttons-nous? Contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. Notre pire ennemi n’est pas le monde que nous voyons, mais le monde que nous ne voyons pas. Il s’agit du diable et de ses complices, les anges déchus, les démons, le monde des ténèbres.

Si Paul nous rappelle que nous avons un ennemi, ce n’est pas pour nous effrayer, mais pour aiguiser notre vigilance et nous amener à ne pas prendre cet ennemi à la légère. Il veut que nous nous tenions sur nos gardes, car cet ennemi est puissant. Les expressions « principautés », « pouvoirs », « dominateurs » évoquent une puissance.

Non seulement cet ennemi est-il puissant, mais il est également mauvais. Il utilise sa puissance pour le mal et non pour le bien. De nos jours, on entend souvent l’expression : « Ce gars-là, c’est un bon diable. » On veut dire par là : c’est une bonne personne, une personne aimable, serviable. On entend même dire : « Dieu, c’est un bon diable! » Un bon diable, ça n’existe pas. Rien n’est bon dans le diable. Souvenons-nous des paroles de notre Sauveur en Jean 10.10 : l’ennemi « ne vient que pour voler, tuer et détruire », dit Jésus. Voler, tuer et détruire. Rien de bon là-dedans!

Cet ennemi puissant et mauvais est également rusé. Paul parle au verset 11 des manœuvres du diable. Le mot « manœuvres » signifie ruses, astuces trompeuses, tricheries sournoises. L’ennemi attaque rarement de front; il préfère l’obscurité à la lumière. Il est un loup dangereux, mais il s’introduit dans le troupeau du Seigneur déguisé en brebis. Il est prince des ténèbres, mais il se déguise en ange de lumière (2 Co 11.14). Parfois, il rugit comme un lion (1 Pi 5.8), mais le plus souvent il s’approche aussi sournoisement qu’un serpent (Gn 3.1).

Cet ennemi, bien qu’il sache qu’il ne peut en aucune façon changer l’issue de la victoire déjà acquise par Jésus, n’en continue pas moins de nous harceler et d’essayer de nous empêcher de bénéficier des promesses de Dieu.

2. Un ennemi déjà vaincu🔗

Mais attention! Notre idée du combat spirituel au cœur duquel nous nous trouvons doit toujours commencer par la vérité biblique fondamentale de la défaite irréversible de Satan à la croix. Je vous rappelle Colossiens 2.15 : Jésus « a dépouillé les principautés et les pouvoirs, et les a publiquement livrés en spectacle, en triomphant d’eux par la croix ». Voilà une certitude. La toute première question du Catéchisme de Heidelberg proclame : « Jésus-Christ, mon fidèle Sauveur, m’a délivré de toute puissance du diable. » « Il m’a délivré de toute puissance du diable. » Je suis délivré!

Il est donc très important, pour ne pas dire capital, de nous rappeler sans cesse que le combat définitif contre Satan a déjà été remporté à la croix par Jésus-Christ. Maintenant, le Fils de Dieu victorieux règne à la droite du Père et vit en nous. Nous sommes en lui. La victoire a déjà été acquise. Notre délivrance du pouvoir de Satan est une réalité. La victoire a été remportée par Jésus; et nous les chrétiens, nous bénéficions de ce triomphe grâce à notre union avec Jésus par la foi.

Ce que Paul nous demande de faire en Éphésiens 6.10-20, il nous le demande uniquement après nous avoir déclaré, en Éphésiens 1, que, par sa croix et sa résurrection, Jésus a déjà vaincu l’ennemi. En Éphésiens 1, Paul avait dit que Jésus ressuscité est :

« … assis à la droite de Dieu dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, autorité, puissance, souveraineté, au-dessus de tout nom qui peut se nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds. »

Les mots « au-dessus » rassurent nos cœurs. Notre Capitaine et Chef, Jésus, a triomphé de tout ennemi. Et comme Paul dit en 2 Corinthiens 2.14, il nous fait triompher.

En Éphésiens 1, Paul dit qu’il prie pour que les croyants comprennent quelle est la grandeur surabondante de la puissance de Dieu envers nous qui croyons selon l’action souveraine de sa force. Nous avons besoin de mieux saisir ces réalités. Pourquoi? Pour repousser l’ennemi. Comment? « Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur et par sa force souveraine » (Ép 6.10).

Nous ne combattons pas pour la victoire, mais à partir de la victoire de Jésus. Ce combat a déjà été remporté. Paul veut nous amener à une plus grande compréhension de tout ce que Jésus a accompli et acquis pour nous à la croix. Nous luttons dans la victoire de Jésus parce qu’il a déjà gagné. La victoire est à nous parce qu’elle est en Jésus.

Le Saint-Esprit nous permet, par la foi, de nous approprier personnellement la victoire de Jésus. Par nos propres forces, nous ne sommes pas de calibre pour affronter l’ennemi. Mais unis au Seigneur et à sa force souveraine, nous pouvons tenir ferme.

Pour ce qui est de l’issue finale, l’Église a déjà remporté la bataille contre Satan, grâce à Jésus, son Chef. Paul nous dit en Éphésiens 2.6 que nous sommes assis avec Jésus-Christ dans les lieux célestes. La foi nous fait participer à cette grande victoire. Dans la mesure où un chrétien se fortifie dans le Seigneur, sa victoire est garantie. Nous sommes dans une guerre terrible, mais si nous nous fortifions dans le Seigneur, nous n’avons aucune raison d’avoir peur. Nous sommes au bénéfice de sa force toute-puissante.

3. Fortifions-nous dans le Seigneur🔗

Vous avez sans doute remarqué que l’idée clé qui se dégage des versets 10 à 14 est qu’il faut tenir ferme. Verset 11 : « afin de pouvoir tenir ferme ». Verset 13 : « Afin de pouvoir résister et tenir ferme ». Verset 14 : « Tenez donc ferme ». Dans le langage militaire, tenir ferme signifie tenir une position critique en dépit des attaques.

Le chrétien n’a pas de force en lui-même pour tenir ferme. Tout chrétien a besoin de force. Sinon, Paul ne lui dirait pas de se fortifier dans le Seigneur. La force est dans le Seigneur, et pas ailleurs. Nous ne pouvons pas vaincre pour Dieu sans Dieu.

Nous devons nous fortifier dans le Seigneur et par sa force souveraine. C’est seulement en Jésus-Christ que les chrétiens sont victorieux dans cette guerre spirituelle. Parce que c’est une guerre. La vie chrétienne n’est pas la dolce vita, la belle vie facile et confortable.

Nous devons toujours mettre les choses dans une perspective spirituelle plus large et envisager notre propre vie dans le cadre d’une lutte qui dépasse notre propre personne : la lutte entre Jésus-Christ et Satan. Notre vie est un des multiples champs de bataille d’une telle lutte gigantesque, et il nous faut en être bien conscients.

Grâce à la victoire qui est en Jésus-Christ, nous pouvons espérer en dépit des attaques dont nous pouvons être victimes : au-delà de ma personne, il existe un grand Vainqueur qui m’entraîne à sa suite, c’est Jésus-Christ, le Fils de Dieu. L’horizon ultime de ma vie, c’est la vie éternelle qui m’est promise dans le sillage de la résurrection de Jésus-Christ.

Certains se disent peut-être : « C’est bien beau tout cela, mais ce n’est pas ce que je vis. Je sens que je ne suis pas capable de résister aux tentations du diable. Je tombe souvent, je me suis promis de ne plus tomber, j’ai pris des résolutions, et je tombe encore. Le diable a le dessus sur moi. Je ne sens pas que cette puissance de résurrection est pour moi. »

Le diable travaille fort pour vous faire croire qu’il est le plus fort, mais il ment. Vous devez arrêter d’avaler ses mensonges comme de l’eau. Vous devez arrêter de le surestimer et de sous-estimer la grandeur surabondante de l’action souveraine de la force de Dieu.

Nous devons nous redire sans cesse : « Fortifiez-vous dans le Seigneur et par sa force souveraine. » Ayons confiance dans la force souveraine de notre Dieu. Votre adversaire, qui dit que vous ne pouvez pas résister, ment et cherche à vous détruire. Ne le croyez pas!

La grande puissance incomparable de Dieu, dramatiquement démontrée par la résurrection de Jésus, est pour nous qui croyons. Il n’y a pas de grands hommes de Dieu, mais il y a des hommes qui connaissent le grand Dieu et qui se confient en lui. Paul dit en Éphésiens 3.20 que, par sa puissance, Dieu peut faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons. Infiniment au-delà!

4. Encore sous l’emprise du diable?🔗

Certains se demandent : « Pourquoi la bataille fait-elle encore rage? Si la résurrection de Jésus a tellement anéanti le pouvoir du diable sur nos vies, alors pourquoi le combat continue-t-il? Si nous avons vraiment été délivrés du royaume de Satan, alors pourquoi son emprise semble-t-elle encore si réelle? Et pourquoi si peu d’enfants de Dieu semblent vivre une vie chrétienne qui est victorieuse? »

Une illustration peut ici nous aider, même si, comme toute illustration, elle n’est pas parfaite. Imaginez un homme jeté en prison. Une lourde porte se referme, et dans la froide humidité de son cachot, le pauvre homme perd bientôt tout espoir de retrouver sa liberté.

Jour après jour, il entend le geôlier s’approcher de sa cellule, agiter les clés, lui donner, sans lui dire un mot, du pain et de l’eau, et repartir en claquant la porte. Ça dure vingt ans. Un beau jour, fou de rage et de désespoir, le prisonnier secoue la porte de toutes ses forces. Surprise : la porte s’ouvre! Elle n’était pas fermée à clé comme il pensait. Les clés que le geôlier agitait chaque jour n’étaient pas destinées à sa porte!

Sans bruit, le prisonnier avance à pas feutrés dans le couloir. Il descend un escalier. Retenant son souffle, il voit deux gardiens qui bavardent et ne font aucunement attention à lui. Il traverse la cour sans susciter la moindre réaction des sentinelles. Il est libre! Il était resté vingt ans dans une cellule sans clé. Il aurait pu en sortir à n’importe quel moment. Ce n’était pas la pierre ni le fer qui l’avaient retenu, mais ses propres fausses pensées. Croyant qu’il était prisonnier, alors qu’il était libre, il est resté vingt ans dans son cachot.

Parfois, nous nous comportons comme cet homme. Nous sommes libres, grâce à Jésus; mais nous continuons de vivre comme si nous étions prisonniers du diable. La Bible nous certifie que par sa mort et sa résurrection, Jésus nous a totalement affranchis du pouvoir de Satan (Col 2.15; Catéchisme de Heidelberg Q&R 1). Jésus nous a délivrés de l’ennemi qui nous retenait captifs. On dirait parfois que nous ignorons cette glorieuse vérité, ou en tout cas que nous n’en sommes pas assez conscients et que nous n’en profitons pas assez.

C’est pour cette raison que l’apôtre Paul dit en Éphésiens 1 qu’il ne cesse de prier pour que les croyants sachent qu’elle est la grandeur surabondante de la puissance de Dieu envers nous qui croyons selon l’action souveraine de sa force.

C’est comme si Jésus nous disait : « Je t’ai pardonné et libéré. Tu es libre, sors de la prison, car elle est sans clé. » Mais parfois, nous avons de la difficulté à y croire et nous restons prisonniers de nos vieilles habitudes. Nous continuons à regarder à notre vie passée, à nos faiblesses, à nos échecs, à nos peurs, à nos péchés, tout en nourrissant notre vieille mentalité de prisonniers.

Le désir du diable est de nous garder dans une prison imaginaire. Il fait tout pour que les déceptions de la vie, les revers, les souffrances nous fassent abandonner la foi. Il veut nous faire perdre pied et nous plonger complètement dans le désespoir. Il vient, dit Jésus, pour voler, tuer, détruire (Jn 10.10). Satan sait très bien qu’il est vaincu, mais il ne veut pas que vous le sachiez.

Écoutez bien ce que l’apôtre Paul a écrit à Timothée à la fin de sa vie : « Quant à moi, le moment de dire adieu à ce monde est arrivé. J’ai combattu le bon combat, je suis allé jusqu’au bout de la course, j’ai gardé la foi » (2 Tm 4.6-7) Le diable ne veut pas entendre ces mots : « J’ai gardé la foi. » Il ne veut pas que vous vous rendiez là. Il ne veut pas que la guerre spirituelle connaisse cette issue heureuse pour vous.

En Éphésiens 6.10 à 20, nous voyons que Paul, poussé et guidé par Dieu, est soucieux de votre fermeté dans la foi jusqu’à la fin. Des chrétiens vacillants sont des proies faciles pour l’ennemi. Dieu, par son apôtre Paul, vous dit de rester ferme et de résister aux manœuvres du diable.

« Fortifiez-vous dans le Seigneur et par sa force souveraine. » C’est une grande exhortation d’ordre général, mais ce n’est pas tout. Paul fait suivre cette grande exhortation générale d’une autre exhortation plus spécifique, au verset 11 : « Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable. »

Toutes les armes de Dieu, littéralement « la panoplie ». Au cours des prochaines semaines, nous allons regarder de près cette panoplie, c’est-à-dire les armes que Dieu nous donne pour nous aider à rester fermes jusqu’à la fin.

Pour aujourd’hui, retenons que nous sommes appelés à tenir ferme et à résister au diable; et pour y arriver, nous devons nous fortifier dans le Seigneur et par sa force souveraine.

Je termine par les paroles suivantes d’un cantique chrétien :

Debout, soldats du Roi des rois!
Au sentier de la gloire, Jésus-Christ nous conduit.
De victoire en victoire, il mène qui le suit.
Debout vaillants soldats!
Si l’ennemi fait rage, soyez fermes et forts.
Redoublez de courage s’il redouble d’efforts.

Amen!

5. Pour poursuivre la méditation🔗

Lecture : Éphésiens 6.10-20. Quel est le lien avec ce qui précède? (5.22 à 6.9). Comment s’explique ce changement soudain en un langage militaire? Quel est le champ de bataille? Qui est impliqué?

Lecture : Jacques 4.7. Comment devons-nous nous préparer pour la bataille? Pourquoi cette préparation est-elle importante? Qu’est-ce qui rend ce combat particulièrement difficile?

Lecture : 1 Pierre 5.8-9. Selon Paul, quel est l’ennemi contre lequel les chrétiens doivent tenir ferme? Comment ces consignes sont-elles réalistes pour nous dans notre monde moderne?

Lecture : Éphésiens 6.10-13. Lisez et relisez encore ces versets. Notez vos impressions. Qui est cet ennemi et où se trouve son champ d’action? Quel est son caractère et quelles sont ses forces? Quels sont ses buts et sa stratégie? Quelles sont nos ressources et notre stratégie?

Lecture : Éphésiens 1.15-23. Prenez le temps d’encourager un frère ou une sœur dans la foi qui faiblit et se fatigue de ce combat spirituel. Priez pour ou avec lui ou elle.

Lecture : Jean 10.10. Prenez un temps prolongé dans la prière pour supplier le Seigneur de vous donner sa force pour résister au diable et tenir ferme.