Cette prédication sur 1 Timothée 2.9-15 a pour sujet la vraie beauté selon Dieu. L'apparence d'une femme doit honorer Dieu (décence, modestie). Son rôle doit respecter l'ordre voulu par Dieu. Sa vocation doit être en lien avec l'éternité.

Source: Le bon combat - Prédications sur 1 Timothée. 8 pages.

1 Timothée 2 - Un peu de tenue

« De même aussi, que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, se parent, non pas de tresses ou d’or, ou de perles, ou de toilettes somptueuses, mais d’œuvres bonnes, comme il convient à des femmes qui font profession de piété. Que la femme s’instruise en silence avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner ni de prendre autorité sur l’homme, mais qu’elle demeure dans le silence. Car Adam a été formé le premier, Ève ensuite; et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression. Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère si elle persévère dans la foi, dans l’amour, dans la sanctification, avec modestie. »

1 Timothée 2.9-15

  1. Introduction
  2. La plus belle des parures (v. 9-10)
  3. Le plus beau des comportements (v. 11-14)
  4. La plus belle des vocations (v. 15)
  5. Conclusion

1. Introduction🔗

Je ne sais pas si vous avez jeté un coup d’œil au texte que nous allons étudier ce soir, mais c’est un de ces textes que beaucoup de gens aimeraient ne pas voir figurer dans la Bible. Ce sont des textes comme celui-ci qui ont valu à l’apôtre Paul sa réputation d’obscurantiste macho et misogyne. En abordant ce texte aujourd’hui, je cours un risque : c’est que plusieurs d’entre vous, à l’issue de ce message, n’aient plus envie de remettre les pieds dans notre Église. J’espère que ce ne sera pas le cas! Mais je ne vais pas vous mentir : le message de ce soir va clairement à l’encontre de la pensée de notre société sur un sujet épineux, qui attise les passions même au sein de l’Église chrétienne, et qui est celui de la différenciation des rôles et des devoirs respectifs de l’homme et de la femme. Ah bon! Parce que les hommes et les femmes sont censés avoir certains rôles et certains devoirs qui leur sont propres? D’après la Bible, oui. Et le texte que nous allons lire dans un instant parle spécifiquement du rôle et du devoir des femmes.

Mesdames, Mesdemoiselles, je sais qu’il est délicat pour un homme de parler du rôle et du devoir des femmes. Cette situation à elle seule fait que vous êtes probablement déjà sur la défensive. Mais s’il vous plaît, prenez quand même le temps de réfléchir à deux questions sincères que je voudrais vous poser. À quoi ressemble, dans votre esprit, la femme idéale? Et qu’est-ce qui conditionne l’idée que vous avez de la femme que vous aspirez à être?

En 2008, un sondage a révélé que pour une majorité d’hommes, la femme idéale était brune aux yeux verts, cheveux longs, petite bouche, visage ovale, peau ambrée. Elle est de taille moyenne, pas trop maigre, elle porte une jupe, des chaussures à talons et des bijoux, et elle dégage, paraît-il, un air espiègle. Si c’est à ça que vous ressemblez, sachez qu’aux yeux d’une majorité d’hommes, vous êtes très belle. Dommage pour vous si vous êtes blonde aux yeux bleus, et que vous avez choisi de porter un jean et des baskets aujourd’hui!

Mais franchement, qu’est-ce qui doit conditionner, pour ne pas dire définir, vos aspirations en tant que femme? Les sondages des magazines féminins, les films à l’eau de rose, les revues people, le discours des politiques? Moi, si je peux me permettre, je vous conseille de consulter l’inventeur même du genre féminin. Je ne parle pas d’un créateur de mode, mais du Créateur de l’univers. Il a de précieux conseils beauté à vous donner. Ne pensez-vous pas que si Dieu nous donnait sa définition de la beauté et de la féminité, c’est cette définition-là qui devrait conditionner notre idée de la femme idéale? Vous allez voir qu’il y a une leçon dans ce texte, une idée que j’aimerais que nous retenions, et c’est la suivante : la seule beauté qui compte, c’est celle que Dieu vous trouve. Alors, regardons ce que Dieu a à dire à ce sujet dans ce passage, et j’espère que vous allez voir ce soir que ce que Dieu veut pour vous, Mesdames et Mesdemoiselles, c’est que vous soyez, objectivement, les femmes les plus belles du monde, car belles selon Dieu.

2. La plus belle des parures (v. 9-10)🔗

a. Une apparence qui honore Dieu🔗

Il y a trois principes importants que Paul veut nous livrer dans ce passage. Le premier de ces principes, c’est le suivant : l’apparence extérieure d’une femme doit honorer Dieu. Comment Paul s’y prend-il pour nous faire comprendre cela? Il oppose deux modèles, deux allures, deux modes féminines : d’un côté la mode gréco-romaine, de l’autre côté la mode « chrétienne ».

« De même aussi, que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, se parent, non pas de tresses ou d’or, ou de perles, ou de toilettes somptueuses, mais d’œuvres bonnes, comme il convient à des femmes qui font profession de piété » (2.9-10).

Paul est en train de dire qu’il y a une apparence qui convient aux chrétiennes et une autre qui ne leur convient pas.

Paul affirme que l’apparence extérieure d’une personne n’est pas une question neutre ou anodine, parce que l’apparence communique quelque chose. « Dis-moi comment tu t’habilles, et je te dirai qui tu es. » La mode gréco-romaine parle d’orgueil, de richesse et de volupté. Mais les mots-clés de la mode chrétienne sont : décence, pudeur, modestie et œuvres bonnes. Mesdames et Mesdemoiselles, si vous faites « profession de piété » (c’est-à-dire si vous vous dites chrétiennes), avez-vous déjà réfléchi à ce qui est censé être pour vous, et d’après la Bible, une parure (une apparence, une allure) convenable?

b. La poularde aux truffes🔗

Il y a des gens qui disent : « L’apparence extérieure, ça ne veut rien dire; ce qui compte, c’est le cœur. » Ce n’est pas entièrement faux, mais ce n’est pas entièrement vrai non plus. Imaginez que vous décidiez de vous mettre à la haute cuisine et d’ouvrir votre propre restaurant gastronomique. Votre spécialité : la poularde aux truffes. Vous avez passé de longs mois à travailler votre recette et à choisir parmi les meilleurs produits du terroir afin que le résultat procure le plaisir parfait. Allez-vous faire manger vos clients dans des assiettes en papier avec des couverts en plastiques? Allez-vous accompagner votre plat de croustilles et de coca? Allez-vous faire jouer du rap hardcore à fond sur la sonorisation du restaurant? Tout cela sous prétexte que ça ne change rien au goût de votre poularde aux truffes? Je ne crois pas. Il y a des choses dont vous pourriez entourer ou accompagner votre poularde qui en réalité seraient une insulte au travail qui a précédé, et qui porteraient donc atteinte à la fois à la dignité du plat et à la dignité de celui qui l’a préparé. Si vous avez déjà mangé dans un grand restaurant, vous savez ce que je veux dire. Tout ce qui entoure le plat est censé mettre en valeur la qualité du travail qui a été accompli par le chef cuisinier. L’apparence extérieure, ça veut donc dire quelque chose.

c. Le moine fait l’habit🔗

Mesdames et Mesdemoiselles, la leçon est simple : vous valez beaucoup mieux qu’une poularde aux truffes. Paul vous dit de renoncer à l’apparence extérieure qui vous est dictée par la culture du moment, et qui parle d’égocentrisme, de cupidité et de sensualité, et qui ne vous convient pas. À la place, prenez l’apparence extérieure que la Bible vous recommande, et qui parle de votre Créateur, de son salut et de sa justice. Il y en a qui disent : « l’habit ne fait pas le moine ». C’est vrai, mais le moine fait quand même l’habit. Si vous êtes chrétiennes, ce texte ne vous laisse pas le choix : vous devez vous habiller de manière décente, avec pudeur et modestie, et vous orner ainsi d’œuvres bonnes, et ce sera pour vous, d’après Dieu, la plus belle des parures. Dieu votre Créateur est bien placé pour vous dire à vous, sa création, ce qui vous va bien et ce qui ne vous va pas. Est-ce que vous avez le désir de l’honorer?

d. Qui définit les normes de la modestie?🔗

Cela veut dire que, lorsque vous allez au magasin, ou lorsque vous choisissez vos vêtements le matin, vous devez vous demander ce qui va motiver votre choix. Quelle mode voulez-vous suivre? Quel message voulez-vous transmettre à travers votre apparence? Vers qui ou vers quoi votre apparence va-t-elle attirer l’attention? Ces questions méritent aussi d’être abordées entre maris et femmes et entre pères et filles. La vérité, c’est que dans votre garde-robe, il y a probablement des vêtements qui révèlent des parties de votre corps qui ne devraient être vues que par votre mari ou votre médecin.

Je me souviens d’un prédicateur qui a surpris son assemblée au beau milieu d’une prédication en dépliant sous leurs yeux l’affiche centrale du magazine Playboy. Sauf que c’était un numéro de 1960. Personne n’a été choqué, parce que la femme y était beaucoup mieux vêtue que dans les publicités que l’on voit aujourd’hui pour du jambon ou des aspirateurs. Quelles sont vos normes en ce qui concerne la pudeur et la modestie, et d’où proviennent-elles?

Savez-vous que la popularisation de la minijupe ou du bikini, par exemple, c’est le pur produit de la révolution sexuelle des années 60 et d’une attaque déterminée contre les valeurs du christianisme? La façon dont vous vous habillez n’est pas neutre, que vous le sachiez ou non. Réfléchissez à ce qui est convenable, si vous êtes chrétiens; faites-le en couple, faites-le en famille. Que communique ce décolleté? Que communique ce jean taille basse qui révèle le haut de mon slip? Est-il convenable que mes amis voient mon nombril? Ce vêtement va-t-il honorer la justice de Dieu ou la sensualité des hommes? Paul vous dit de vous vêtir de manière décente, avec pudeur et modestie, et de vous parer d’œuvres bonnes. Le verbe « se parer » (« cosméo ») suggère en grec à la fois la beauté (cosmétique) et l’ordre (le cosmos). Votre apparence extérieure est-elle caractérisée par la beauté et l’ordre selon Dieu? C’est la plus belle des parures.

3. Le plus beau des comportements (v. 11-14)🔗

a. Un rôle qui respecte l’ordre créationnel🔗

Deuxièmement, dans la suite du passage, Paul nous livre un autre principe important au sujet de la féminité (v. 11-14) : le rôle d’une femme doit respecter l’ordre voulu par Dieu. Je ne sais pas si ce deuxième point est plus ou moins controversé que le premier! Les deux maîtres mots sont « silence » et « soumission ». « Que la femme s’instruise en silence avec une entière soumission » (2.11). Non, non, ce n’est pas le Coran, c’est bien la Bible! Mais Paul ne parle pas de silence et de soumission dans un sens absolu. Au verset 12, il explique qu’il s’agit de silence par rapport à la question de l’enseignement, et de soumission par rapport à la question de l’autorité. « Je ne permets pas à la femme d’enseigner ni de prendre autorité sur l’homme, mais qu’elle demeure dans le silence » (2.12). Ces deux choses doivent être considérées dans le contexte du rapport entre les hommes et les femmes.

La suite de l’épître (chapitre 3) montre que Paul est en train de penser particulièrement aux fonctions dans l’Église. Paul est en train de dire qu’une femme ne doit pas avoir pour fonction dans l’Église d’enseigner à des hommes ni d’exercer l’autorité sur des hommes. Pour justifier cette différenciation des rôles, Paul en appelle à la nature et à l’histoire. À la nature en expliquant que cette hiérarchie saine et positive a été voulue par Dieu dès la création. « Car Adam a été formé le premier, Ève ensuite » (2.13). À l’histoire en expliquant que cette subordination a été renforcée par Dieu dans une création déchue, à la suite du rôle qu’a joué Ève dans la désobéissance originelle. « Et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression » (2.14). « Il dominera sur toi » (Gn 3.16). Paul est donc en train de dire que cette différenciation des rôles entre l’homme et la femme doit être acceptée humblement parce que Dieu l’a voulu ainsi.

b. Des rôles naturellement différents🔗

Je sais que cette idée est très choquante aujourd’hui. Ce que Paul n’est pas en train de dire, c’est que les femmes seraient des êtres inférieurs aux hommes sur le plan de la valeur ou de la dignité. Ce qu’il est en train de dire, c’est que Dieu a voulu qu’il y ait de l’ordre dans les rapports entre les hommes et les femmes. Il y a des privilèges et des devoirs respectifs qui ont pour cause d’une part l’ordre créationnel, d’autre part la malédiction du péché originel.

Par exemple, aucun homme avec un brin de lucidité ne contestera aux femmes le privilège qu’elles ont de porter leur bébé pendant neuf mois dans leur ventre. C’est un privilège dont la cause remonte à la création et qui est lié à une réalité physiologique. En même temps, les douleurs de l’accouchement et toutes les autres peines de la grossesse font que c’est une malédiction! Une malédiction dont la cause remonte à la chute : « Je rendrai tes grossesses très pénibles, c’est avec peine que tu accoucheras » (Gn 3.16). Est-ce une malédiction qui annule le privilège de porter un enfant? Pas du tout. Une femme est toujours une femme. De la même façon, Dieu a donné à la femme le privilège d’être une aide et un vis-à-vis pour l’homme. Malheureusement, il y a aussi une malédiction : c’est que l’homme a tendance à dominer sur la femme. La malédiction de la chute annule-t-elle le privilège de la création? Pas du tout. Paul est en train de dire : une femme est toujours une femme. De même qu’il y a des raisons physiologiques qui font que c’est la femme qui est censée porter le bébé pendant neuf mois (malgré les effets indésirables de la chute), il y a des raisons théologiques (ou morales) qui font que c’est l’homme qui est censé être responsable dans le couple et dans l’Église en particulier (malgré les effets indésirables de la chute).

c. Quel est notre modèle de la féminité?🔗

Je ne sais pas si vous avez fait attention à l’information, mais il y a deux semaines, l’Assemblée nationale de notre pays a adopté une proposition de loi qui impose un quota de 40 % de femmes dans les conseils d’administration des entreprises cotées en bourse. C’est dire que l’enseignement de la Bible au sujet de la différenciation des rôles et des devoirs respectifs de l’homme et de la femme va complètement à l’encontre du discours politiquement correct d’aujourd’hui.

Quel est votre modèle de la féminité? Laurence Parisot, présidente du Medef? Ségolène Royal, présidente du conseil régional de Poitou-Charentes? Rama Yade, secrétaire d’État? Hillary Clinton? Simone de Beauvoir? Marilyn Monroe? Céline Dion? Je vais vous dire qui devrait être votre héroïne et votre modèle. C’est la Bible qui le dit. L’apôtre Pierre parle de la parure qui convient aux femmes chrétiennes et il dit que c’est :

« la parure personnelle inaltérable d’un esprit doux et tranquille; voilà qui est d’un grand prix devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leur mari, telle Sara qui obéissait à Abraham et l’appelait son seigneur. C’est d’elles que vous êtes devenues les descendantes » (1 Pi 3.4-6).

Ce n’est pas pour dire, Mesdames, que vous devez appeler votre mari « seigneur ». Mais vous devez imiter l’exemple de Sara, son exemple d’un esprit doux et tranquille, et de respect de l’ordre voulu par le Créateur entre les hommes et les femmes. Car cela « est d’un grand prix devant Dieu ». Cela veut dire que certaines fonctions dans l’Église sont réservées aux hommes, non pas par machisme, mais par respect de la volonté de Dieu. Les anciens, les pasteurs, les prédicateurs, tous ceux qui président dans l’Église doivent être des hommes. Sachez qu’une femme qui prêche au culte ou qui exerce l’autorité sur les hommes, c’est laid aux yeux de Dieu. Mais sachez que les hommes qui se déchargent de leurs responsabilités et de leurs devoirs sur les femmes, c’est tout aussi laid. Respectez-vous l’ordre voulu par Dieu? C’est le plus beau des comportements.

4. La plus belle des vocations (v. 15)🔗

a. Une vie qui compte pour l’éternité🔗

Troisièmement et dernièrement, Paul nous livre dans ce dernier verset du passage un dernier principe important au sujet de la féminité : les aspirations d’une femme doivent être conditionnées par l’éternité. « Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère si elle persévère dans la foi, dans l’amour, dans la sanctification, avec modestie » (2.15). Ce seul verset a fait couler beaucoup, beaucoup d’encre. C’est un verset difficile. On a l’impression que Paul est en train de dire qu’il est difficile pour une femme d’être sauvée, mais qu’elle peut quand même l’être si elle a des enfants. Ce n’est pas ce que Paul est en train de dire! Le complément du verbe « sauver », ce n’est pas « en devenant mère », mais « si elle persévère dans la foi, etc. » Pour comprendre ce que Paul est en train de dire, je pense que nous pourrions paraphraser ce verset de la manière suivante : « Les femmes, dont la vocation ordinaire est de devenir mères, seront sauvées, sachez-le, si elles ont la foi et si elles y persévèrent, c’est-à-dire si elles ont une vie caractérisée par l’amour et la sainteté, et notamment la modestie. »

b. Le manuscrit et l’éditeur🔗

Ce que Paul est en train de faire, c’est de prendre du recul et d’élargir son propos. Il a parlé très spécifiquement de la parure d’une femme et du comportement d’une femme, particulièrement dans le cadre de l’Église, mais maintenant, il finit sur un principe plus global qui concerne la vocation générale des femmes. Il veut inscrire cette vocation dans la perspective de l’éternité. Finalement, tout ce que Paul a dit sur le rôle et le devoir des femmes, et tout ce que j’ai pu dire ce soir est secondaire par rapport à ce qui va compter éternellement. Et ce qui va compter éternellement, d’après Paul, c’est de savoir si oui ou non nous serons sauvés. C’est comme si vous étiez un écrivain et que votre éditeur vous renvoyait votre dernier manuscrit avec toutes sortes d’obligations en ce qui concerne le style, la mise en page, de nombreuses corrections, un ou deux chapitres à écrire en plus, et que vous vous pliiez à toutes ces exigences juste pour découvrir quelques mois plus tard que l’éditeur a décidé de ne pas publier votre livre, et que personne ne lira jamais tout ce que vous avez mis tant d’efforts à écrire.

c. Aspirer à ce qui compte à la fin🔗

Que vous soyez un homme ou une femme, si vous n’êtes pas chrétien, permettez-moi donc de vous poser une question : à quoi rime votre vie? C’est bien vrai que vous pouvez vivre comme vous voulez, vous habiller comme vous voulez, vous comporter comme vous voulez, puisque votre vie n’a ni sens ni valeur, en fin de compte. La vérité, c’est que votre vie a tellement de valeur aux yeux de Dieu que Dieu a payé le prix fort, le prix le plus cher qui ait jamais pu être payé, pour vous destiner à passer l’éternité avec lui, si toutefois vous lui remettez votre vie. Dieu a envoyé son propre Fils dans le monde, le Seigneur Jésus, mourir sur une croix afin de délivrer du mal et de la mort tous ceux qui se confient en lui, hommes, femmes et enfants. Mesdames et Mesdemoiselles en particulier, si vous remettez votre vie à Jésus, qui est ressuscité et qui a été élevé à la droite de Dieu, Dieu compte faire quelque chose dans votre vie. Il compte vous rendre belles selon lui, l’inventeur même du genre féminin. Son plan est de vous revêtir de la plus belle des parures, vous appeler au plus beau des comportements et vous adresser la plus belle des vocations.

5. Conclusion🔗

Pour terminer, appartenez-vous, corps et âme, à Jésus? Êtes-vous prêtes, Mesdames et Mesdemoiselles, à accepter la vocation que Dieu vous adresse, qui consiste d’abord à placer votre foi en Jésus, ensuite à persévérer dans cette foi qui a pour fruits l’amour et la sainteté? De plus, êtes-vous prêtes à reconnaître que la vocation ordinaire que Dieu vous adresse en tant que chrétiennes est une vocation d’épouse et de mère (comme Paul semble le suggérer au verset 15), que le plus beau des comportements consiste à respecter votre rôle vis-à-vis de l’homme, notamment dans l’Église, et que la plus belle des parures est une apparence extérieure caractérisée par la pudeur, la modestie et les œuvres bonnes? Comme nous avons dit en introduction : la seule beauté qui compte, c’est celle que Dieu vous trouve.

La Bible nous livre un certain nombre d’éléments qui montrent ce qui est beau et féminin pour Dieu. C’est cela qui doit conditionner notre idée de la femme idéale. La définition de la féminité, comme de la masculinité, n’est pas laissée à notre imagination ou à la culture. Dans le langage de l’anthropologie ou de la psychologie, on appelle cela « l’identité de genre ». Si vous êtes chrétien, sachez que la Bible définit votre identité de genre en fonction du sexe que vous aviez à la naissance. Autrement dit, si vous étiez un garçon à la naissance, Dieu vous ordonne d’être masculin; et si vous étiez une fille à la naissance, Dieu vous ordonne d’être féminine. Ces deux vocations respectives sont assez clairement définies dans la Bible. Avez-vous déjà considéré ce que la Bible dit au sujet de la masculinité et de la féminité selon Dieu? Je le disais en introduction : cette idée est scandaleuse aujourd’hui. Elle contredit non seulement la pensée unique, mais aussi les prises de position des plus hautes instances européennes et même mondiales.

Juste avant de finir, laissez-moi vous lire un extrait d’un document publié en octobre 2009 par le Conseil de l’Europe, par l’organe de son commissaire aux droits de l’homme. C’est un dossier intitulé « Droits de l’homme et identité de genre », censé relayer auprès des pays européens les recommandations formulées par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, et dont le but est d’établir comme un droit inaliénable la possibilité pour chaque être humain de choisir non seulement son orientation sexuelle, mais aussi son identité sexuelle. Voici comment ces documents définissent l’identité de genre, qui est :

« l’expérience intime et personnelle de son genre, profondément vécue par chacun, qu’elle corresponde ou non au sexe assigné à la naissance, y compris la conscience personnelle du corps (qui peut impliquer, si consentie librement, une modification de l’apparence ou des fonctions corporelles par des moyens médicaux, chirurgicaux ou autres) et d’autres expressions du genre, y compris l’habillement, le discours et les manières de se conduire. »

La Bible est diamétralement opposée à cette définition. Selon la Bible, Dieu n’accorde pas aux êtres humains le droit de choisir leur identité de genre. Cette identité est liée au sexe assigné à la naissance. Cette identité implique un certain habillement, un certain discours et une certaine manière de se conduire propres aux hommes d’une part et aux femmes d’autre part. La seule beauté qui compte, c’est celle que Dieu vous trouve. Cette beauté commence par le pardon de vos péchés au moyen de la mort de Jésus à la croix et de sa résurrection. Appartenez-vous, corps et âme, à Jésus-Christ?