Cette prédication sur 1 Timothée 3.14-16 a pour sujet la vérité qui n'est pas un secret parce que Dieu nous en a donné la révélation dans la Bible et la manifestation en Jésus-Christ. Elle est confiée à l'Église qui doit en faire la proclamation.

Source: Le bon combat - Prédications sur 1 Timothée. 7 pages.

1 Timothée 3 - Un secret pour personne

« Je t’écris ceci, avec l’espoir d’aller bientôt chez toi; mais si je tarde, tu sauras ainsi comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité. Et il faut avouer que le mystère de la piété est grand : celui qui a été manifesté en chair, justifié en Esprit, est apparu aux anges, a été prêché parmi les nations, a été cru dans le monde, a été élevé dans la gloire. »

1 Timothée 3.14-16

  1. Introduction
  2. La vérité révélée dans l’Écriture (v. 14-15a)
  3. La vérité confiée à l’Église (v. 15 b)
  4. La vérité manifestée en personne (v. 16)
  5. Conclusion

1. Introduction🔗

Qui peut prétendre connaître la vérité? C’est une idée intimidante, car si nous prétendons connaître la vérité, nous prétendons en même temps que ceux qui croient le contraire sont dans l’erreur. Qu’ils se trompent. De nos jours, dire que l’on connaît la vérité, particulièrement dans le domaine religieux, c’est un discours qualifié d’arrogant, de présomptueux, d’intolérant, voire de totalitaire. L’attitude qui prédomine aujourd’hui vis-à-vis de la vérité peut être résumée par ce leitmotiv de la série télévisée X-Files (très populaire il y a quelques années) : « La vérité est ailleurs. » Autrement dit, la vérité est généralement inaccessible, incompréhensible, elle nous dépasse totalement, ou bien elle est intérieure, subjective et relative (ce qui revient à dire qu’il n’y a pas de vérité). Quoi qu’il en soit, de nos jours, il faut tenir ses convictions (si tant est que l’on en a) en toute modestie, en toute discrétion, voire en s’excusant d’avoir la naïveté de croire que l’on puisse avoir raison.

Comment cette mentalité influence-t-elle votre perception de la foi chrétienne? Que vous soyez croyant ou non, je me demande si vous faites partie des gens qui pensent que la foi chrétienne est mystérieuse, au sens de paranormale, et qui estiment que les convictions que l’on peut avoir dans ce domaine sont essentiellement invérifiables et subjectives, car la vérité, au fond, est inaccessible. Vous pensez aux chrétiens, ou peut-être à votre propre foi, et vous imaginez le fils de Wang Jen-Ghié, qui dit à Tintin dans Le Lotus bleu : « Lao-tseu l’a dit : il faut trouver la voie! Moi, je l’ai trouvée. Il faut donc que vous la trouviez aussi. Je vais d’abord vous couper la tête. Ensuite, vous trouverez la vérité! » Alors, la vérité est-elle vraiment « ailleurs », nous dépasse-t-elle complètement, se trouve-t-elle dans un monde spirituel supérieur, radicalement séparé du monde matériel dans lequel nous vivons et par lequel nous sommes limités? Et par conséquent, quel poids peut-on accorder aux affirmations du christianisme?

À l’époque où Paul a écrit cette lettre à Timothée, il y avait des gens qui se disaient chrétiens et qui, en même temps, croyaient effectivement (et enseignaient à d’autres) que la vérité était terriblement difficile à connaître, et que pour la connaître, il fallait nécessairement être initié à certaines connaissances spirituelles secrètes. Pour eux, le monde spirituel, siège de Dieu et de la vérité, était totalement distinct du monde matériel, siège du mal et de l’illusion. Mais Paul va s’opposer à cette idée (comme le fait la Bible tout entière), pour faire comprendre à tous ceux qui lisent cette lettre que la vérité n’est pas un secret! Elle n’est un secret pour personne. La vérité est notoire, car elle a été révélée de façon évidente, compréhensible, objective, fiable et suffisante. Par conséquent, il nous incombe non seulement de croire hardiment à la vérité, mais aussi de la proclamer sans détour.

2. La vérité révélée dans l’Écriture (v. 14-15a)🔗

a. Paul assume sans complexe son autorité🔗

La vérité n’est pas un secret, tout d’abord, parce qu’elle a été révélée dans les saintes Écritures. Je voudrais vous faire remarquer la façon dont Paul assume sans complexe son autorité en tant qu’apôtre. Il dit à Timothée : « Je t’écris ceci, avec l’espoir d’aller bientôt chez toi; mais si je tarde, tu sauras ainsi comment il faut se conduire dans la maison de Dieu » (3.14-15a). C’est très clair : « Je t’écris ceci… tu sauras ainsi… » Pourquoi peut-il dire cela avec autant d’assurance? Parce que c’est précisément le travail auquel Dieu l’a destiné en tant qu’apôtre (« un instrument de choix », Ac 9.15). La mission des apôtres a consisté notamment à créer et à organiser les premières Églises de l’ère chrétienne et à leur livrer des enseignements inspirés de Dieu, qui constituent aujourd’hui notre Nouveau Testament. Mais voici ce que Jésus a dit aux apôtres concernant leur mission : « Quand il sera venu, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité » (Jn 16.13). Jésus ne peut pas être plus clair que cela. L’Esprit de vérité a conduit les apôtres dans toute la vérité, et voici le fruit de leur travail : le Nouveau Testament. Voilà ce qui explique l’audace de Paul.

b. Ignorer l’ouvrage de référence🔗

Ce qui me paraît incroyable, c’est que beaucoup de gens aujourd’hui (y compris des croyants) puissent accorder plus de crédibilité et de poids à toutes sortes de sources d’informations plutôt qu’à la Bible. Un sondage réalisé l’année dernière révèle que seulement 37 % des Français possèdent une Bible chez eux et que ce pourcentage est en recul. Le sondage montre aussi que 80 % des moins de 25 ans ne lisent jamais la Bible et que ce pourcentage est en augmentation. Cela ne veut pas dire que tous ces gens ont renoncé à donner un sens à leur vie; ils donnent un sens à leur vie, mais sur la base d’autres informations, des informations beaucoup moins fiables! C’est comme si vous deviez préparer une thèse de doctorat intitulée : « Ma raison d’être », et que vous alliez à la bibliothèque universitaire pour trouver quelques ouvrages de référence, et que dans la section d’anthropologie, au milieu de l’étagère, vous voyez un énorme bouquin, très épais, très ancien, qui porte le titre suivant : « Tout sur la raison d’être des hommes », et que vous choisissiez délibérément de ne pas le consulter ni de l’inclure dans votre bibliographie.

c. La supériorité de la Bible🔗

Ce comportement, c’est celui des gens qui pensent pouvoir se passer de la Bible dans leur vie, mais qui fondent leur vie sur d’autres sources d’informations. Alors que la Bible surpasse dans tous les domaines tous les autres documents que l’humanité a jamais eus à sa disposition. D’un point de vue purement objectif, la Bible est supérieure par sa distribution, sa conservation, son influence, sa cohérence interne et son contenu. Non seulement cela, mais quand nous lisons la Bible, nous découvrons qu’elle prétend elle-même avoir une portée universelle, elle prétend elle-même transmettre les paroles de Dieu, et elle prétend elle-même être utile et efficace pour notre vie. Quelle absurdité serait-ce de ne pas au moins consulter ce livre?

La vérité n’est pas un secret, donc, parce qu’elle a été révélée dans les saintes Écritures, et ces saintes Écritures ont été diffusées en des milliards d’exemplaires, traduites au moins en partie en plus de 2500 langues, et ainsi rendues accessibles à plus de 95 % de la population du monde. Pas besoin d’avoir la tête coupée pour « trouver la voie »; pourquoi ne pas plutôt dépenser quelques euros dans une librairie? Ce serait déjà un bon début. Mais regardons la suite du texte.

3. La vérité confiée à l’Église (v. 15 b)🔗

a. La colonne et l’appui de la vérité🔗

La vérité n’est pas un secret, deuxièmement, parce qu’elle a été confiée à l’Église chrétienne. Ici, Paul utilise des termes très forts pour décrire l’Église : « la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité » (3.15). Ce que Paul n’est pas en train de dire ici, c’est que l’Église en tant qu’institution a le pouvoir de définir ou de décréter la vérité. Ce qu’il est en train de dire, c’est que la vérité existe déjà, elle a été communiquée par Dieu et elle a été confiée à l’Église en tant que peuple de Dieu. Il s’agit de ce « trésor » dont Paul parle dans un autre passage, et que nous portons « dans des vases de terre » (2 Co 4.7). Paul est donc en train d’insister sur deux choses ici : l’honneur de l’Église et la responsabilité de l’Église. L’honneur parce que l’Église, en tant que communauté de personnes, c’est la famille de Dieu, dépositaire du message de Dieu. La responsabilité parce que l’Église est tout spécialement habilitée à soutenir, à préserver et à proclamer la vérité.

b. Une métaphore architecturale🔗

La métaphore que Paul utilise est une métaphore architecturale. Il faut savoir que les colonnes occupent une place très importante dans l’architecture à l’époque où Paul écrit. Cela est vrai notamment pour les gens qui habitent à Éphèse, où se trouve l’Église de Timothée. Il y avait un architecte romain du nom de Vitruve, au 1er siècle, qui considérait que le temple d’Artémis, à Éphèse, était une des plus belles réalisations architecturales qui existaient à l’époque (une des sept merveilles du monde). Ce temple avait 127 colonnes, chacune faisant 18 mètres de haut, qui soutenaient un immense portique, lui-même abritant les statues d’Artémis et de Zeus. En disant que l’Église est la colonne et l’appui de la vérité, Paul place donc la vérité tout en haut, au vu et au su de tout le monde. Aujourd’hui, au lieu de « colonne » et « d’appui », on parlerait plutôt de mur porteur, ou de pilier, ou d’étai, ou de contrefort, ou d’épaulement, ou de bâtisse, ou d’ossature. Paul est en train de dire que l’Église, c’est une structure porteuse aux proportions d’un grand immeuble, et la charge qui est portée par cette structure, c’est la vérité.

c. Valoriser l’Église🔗

Comment, en réalité, l’Église soutient-elle, préserve-t-elle et proclame-t-elle la vérité? À travers la diffusion du message de la Bible. C’est pour cette raison que la prédication est censée occuper une place si importante dans le cadre du culte. La prédication, si elle est fidèle à la Bible, est la proclamation publique de la vérité. Quel drame lorsque le mur porteur ne porte plus, lorsque l’Église ne parle plus, ou parle pour dire des faussetés, et que la vérité n’est plus maintenue en hauteur, mais qu’elle s’effondre à terre. Voici ce que dit Calvin :

« Quelle horrible vengeance les pasteurs doivent-ils attendre, si par leur faute ils laissent déchoir cette vérité qui est l’image de la divine gloire, la lumière du monde et le salut des hommes? Cette seule considération devrait faire trembler continuellement les pasteurs, non pas pour les rendre perdus, mais pour les aiguiser à être plus vigilants. »

La vérité n’est pas un secret, donc, parce qu’elle a été confiée à l’Église chrétienne, qui est chargée de la proclamer. Pasteurs ou pas, nous avons deux choses à surveiller : nos attentes vis-à-vis de l’Église et notre vigilance vis-à-vis du message. Comment ces choses-là seraient-elles différentes dans notre vie si nous changions le panneau de notre Église, et qu’au lieu de : « Église Réformée Évangélique de Lyon », on y mettait : « Maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité »? Est-ce que nous ne viendrions pas au culte avec une émotion quelque peu différente? Ne serions-nous pas un peu plus attentifs au message que nous allons y entendre? Mais regardons maintenant la suite et la fin du texte.

4. La vérité manifestée en personne (v. 16)🔗

a. Les « mystères » dans le Nouveau Testament🔗

La vérité n’est pas un secret, troisièmement et dernièrement, parce qu’elle a été manifestée en personne, à travers la venue et l’œuvre de Jésus-Christ.

« Et il faut avouer que le mystère de la piété est grand : celui qui a été manifesté en chair, justifié en Esprit, est apparu aux anges, a été prêché parmi les nations, a été cru dans le monde, a été élevé dans la gloire » (3.16).

Pour bien comprendre ce qui se passe ici, je vous rappelle ce que nous avons dit en introduction : dans le contexte où Paul écrit ces lignes, il y a des gens dans l’Église de Timothée qui pensent que la vérité n’est accessible que difficilement, en étant initié à certaines connaissances spirituelles secrètes. C’est une forme d’ésotérisme. Ces gens-là parlaient beaucoup de ce qu’ils appelaient des « mystères », c’est-à-dire, pour eux, des connaissances cachées et secrètes réservées aux initiés. Mais ce sens du mot « mystère » n’est pas le sens biblique. Dans le Nouveau Testament, un mystère c’est quelque chose qui était autrefois caché, mais qui est maintenant révélé. Quelque chose qui était voilé, mais qui est dévoilé. Donc quand vous voyez le mot « mystère » dans la Bible, il ne faut pas penser aux émissions de télévision du genre : « Les trente histoires les plus mystérieuses », qui racontent des histoires de fantômes ou d’extra-terrestres. Il faut penser plutôt à quelque chose qui autrefois n’était pas clair, mais maintenant qui est clair!

b. Paul réfute les gnostiques🔗

Et là, Paul veut réfuter l’obsession que ces gens ont pour l’idée du secret, de l’initiation, de la vérité qui est « ailleurs » et inaccessible au commun des mortels. Comment fait-il? Il use d’une certaine ironie pour corriger la définition que ces gens avaient du « mystère ». Certes, dit-il, « il faut avouer qu’il est grand, le mystère de la piété », et ensuite, Paul montre qu’en fait, il n’y a pas de mystère au mystère. Il cite ce qui était probablement un cantique dans l’Église primitive, un texte qui parle de la personne et de l’œuvre de Jésus, mais ce qui est intéressant, c’est de voir que tous les verbes employés concernent l’idée d’une connaissance qui a été clairement transmise : « manifesté », « justifié » (déclaré juste), « apparu », « prêché », « cru », « élevé ». Les compléments circonstanciels, quant à eux, qui apparaissent après ces verbes, évoquent, par paires, des espèces d’extrémités opposées, dans le but de montrer le caractère global de cette révélation : « en chair » et « en Esprit », « aux anges » et « parmi les nations » (aux païens), « dans le monde » et « dans la gloire ».

Voyez-vous l’ironie de Paul? Il est en train de dire : « La foi chrétienne, c’est un vrai mystère en effet. Il s’agit de quelqu’un qui se fait parfaitement connaître à nous, et dont l’histoire est racontée à tout le monde, de partout. » Je pourrais user de la même ironie si je vous disais par exemple : « L’engagement chrétien, ça ne change pas grand-chose à la vie en effet : entre tes mains, j’abandonne tout ce que j’appelle mien; oh!, ne permets à personne, Seigneur, d’en reprendre rien; oui, prends tout Seigneur, oui prends tout Seigneur : entre tes mains, j’abandonne tout avec bonheur. » Comprenez-vous l’ironie?

c. Bruce tout-puissant🔗

Dans le film « Bruce Tout-Puissant », avec Jim Carey, il y a une scène où le héros est en plein désarroi, et il part en voiture et il se met à prier. Il dit à Dieu : « Qu’est-ce que je dois faire? Donne-moi un signe! » Et là, il passe devant un panneau sur le bord de la route qui dit : « Attention, danger. » Mais il continue sa route, en ignorant le panneau et en priant de plus belle : « Seigneur, je t’en supplie, envoie-moi un signe! » Et là, un gros camion lui passe devant, rempli de panneaux de signalisation : des stops, des impasses, des sens interdits, etc. Mais le héros, plutôt que de remarquer ce qui est écrit sur les panneaux, est agacé par ce camion qui lui gêne la route, et il décide de le dépasser, en criant au conducteur : « Ouvre les yeux, idiot! » Et la scène se termine par un accident.

d. Ne pas passer à côté de la vérité🔗

Cette scène est assez comique, mais elle reflète une attitude malheureusement assez courante. Ça fait des millénaires maintenant que Dieu se fait connaître aux hommes par le moyen de révélations particulières qui ont été consignées, au fur et à mesure de l’histoire, dans la Bible, le document le plus précieux que l’humanité possède. Dans ces textes, Dieu fait comprendre à l’homme qu’il se dirige droit vers la perdition, à cause de son désir d’autonomie et du fait qu’il a tourné le dos à Dieu.

Finalement, Dieu se fait connaître en personne, par Jésus-Christ qui a revêtu une chair mortelle et qui a habité avec les hommes. Jésus a eu un ministère public, il a enseigné en public, il a accompli des miracles en public, il a souffert en public et il est mort en public, au vu et au su de tout le monde. Il était le seul homme à avoir vécu dans l’obéissance parfaite à Dieu, mais il est mort pour les autres. Il est mort pour tous ceux qui, bien que coupables, placent leur confiance en lui et reçoivent ainsi le pardon de leurs fautes. Dieu a ensuite ressuscité Jésus, « en le délivrant des liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il soit retenu par elle » (Ac 2.24). Dieu a ainsi déclaré solennellement que Jésus était juste et qu’il a agréé son sacrifice. Une fois ressuscité, le Seigneur Jésus est apparu aux anges et aux hommes, la bonne nouvelle du pardon des péchés et du don de la vie éternelle pour tous ceux qui placent leur foi en lui a été proclamée dans le monde depuis au moins vingt siècles, et des gens de tous pays et de tous âges lui ont remis leur vie.

Malgré le témoignage des Écritures, de l’Église chrétienne et de l’histoire, les gens continuent de dire aujourd’hui : « Non, ce n’est pas possible. Ça ne peut pas être ça. C’est forcément plus compliqué. La vérité est ailleurs. On ne peut pas être aussi catégorique. On ne peut pas savoir avec certitude, etc. »

La vérité n’est pas un secret, pourtant, parce que non seulement elle a été révélée dans les saintes Écritures, non seulement elle a été confiée à l’Église chrétienne, mais surtout, elle a été manifestée en personne, dans l’histoire, à travers la venue et l’œuvre de Jésus-Christ. Jésus a dit : « Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jn 14.6). Ça fait 2000 ans que cette affirmation est proclamée au monde, à travers le document le plus précieux et le plus fiable que l’humanité ait en sa possession. N’attendez pas l’accident pour recevoir le message que Dieu vous adresse.

5. Conclusion🔗

La vérité est-elle vraiment « ailleurs », nous dépasse-t-elle complètement, se trouve-t-elle dans un monde spirituel supérieur, radicalement séparé du monde matériel dans lequel nous vivons et par lequel nous sommes limités? Pas du tout. Dieu nous fait connaître la vérité. Quel poids peut-on accorder aux affirmations du christianisme? Un poids immense. Car ce sont les affirmations les mieux attestées du monde. Ne soyez pas intimidés par la vérité en tant que concept. Bien sûr que l’existence de la vérité implique l’existence de l’erreur. Bien sûr que la véracité du message de la Bible implique la fausseté de toute religion ou philosophie qui contredit la Bible. Les reproches d’arrogance, de présomption, d’intolérance, adressés par notre culture au message chrétien sont en fait adressés aux apôtres, aux prophètes, à Jésus et à Dieu lui-même.

N’imaginez pas qu’en tant que témoins de Jésus-Christ, qu’en tant que dépositaires de la vérité (en tant qu’Église), nous devons tenir nos convictions en toute modestie, en toute discrétion, ou en nous excusant d’avoir la naïveté de croire que nous avons raison. La Bible a raison. La personne et l’œuvre de Jésus-Christ sont parfaitement fiables. Le pardon de nos fautes, que Jésus et Jésus seul a rendu certain pour tous ceux qui croient en lui, est une réalité. C’est vrai, c’est accessible, ce n’est un secret pour personne. La vérité est notoire, car elle a été révélée de façon évidente, compréhensible, objective, fiable et suffisante. Par conséquent, il vous incombe non seulement de croire hardiment à la vérité, mais aussi de la proclamer sans détour.