Cet article a pour sujet la création d'Adam au commencement du monde et non des milliards d'années après le commencement, comme le prétendent faussement le créationnisme progressif et l'évolutionnisme théiste.

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Adam a-t-il été créé à la fin du monde?

  1. Créé au début ou à la fin?
  2. Au commencement, d’après Jésus et les apôtres
  3. Une bonne explication de la situation présente
  4. Tout cela a bien du sens du début à la fin!

Adam a-t-il été créé au commencement du monde ou à la fin? Cette question peut sembler très étrange, car l’Église a toujours considéré qu’Adam était le père de la race humaine. Cependant, dans le contexte où les théories modernes sur les origines du monde s’infiltrent dans l’Église, il devient nécessaire de soulever la question et de répondre à la lumière de la Parole de Dieu.

1. Créé au début ou à la fin?🔗

Le créationnisme progressif et l’évolutionnisme théiste enseignent que l’origine de l’homme remonte à beaucoup plus loin dans le temps que ce que l’Église avait toujours cru. D’après ces doctrines, qui ne sont pas en accord avec les Écritures, l’homme serait apparu sur la terre il y a très longtemps. Si l’humanité est aussi vieille qu’on le prétend, alors pourquoi poser une question aussi étrange au sujet de l’apparition possible de l’homme vers la fin du monde?

Le créationnisme progressif et l’évolutionnisme théiste sont des positions dites « vieille terre », c’est-à-dire qui croient que la terre serait extrêmement vieille et que le monde existerait depuis des milliards d’années. Sur cette échelle de temps gigantesque, l’homme aurait soit évolué lentement (d’après l’évolutionnisme théiste), soit été instantanément créé (d’après le créationnisme progressif), après une histoire de la terre extrêmement longue. L’homme serait donc apparu sur terre très longtemps après le commencement du monde et non au commencement même.

L’interprétation littérale traditionnelle des jours de la création affirme, quant à elle, qu’Adam et Ève ont été créés au sixième jour de l’histoire du monde, environ 4000 ans avant Jésus-Christ. Sur cette échelle, la création de l’homme et le commencement du monde coïncident bien, après qu’à peine 0,0004 % de la période des 4000 ans se soit écoulé.

Le créationnisme progressif affirme au contraire que Dieu aurait créé le monde et les êtres vivants par étapes successives échelonnées sur des milliards d’années. Les jours de la création en Genèse 1 correspondraient à de très longues périodes de temps. L’univers serait apparu il y a 13,8 milliards d’années, la terre serait âgée de 4,5 milliards d’années et l’homme aurait été créé il y a environ 50 000 ans.

Pour nous aider à comprendre la signification de ces nombres gigantesques, imaginons que nous compactions à l’intérieur d’une même année toute l’histoire de la terre jusqu’à la première venue de Jésus. Si l’on réduit les supposés 4,5 milliards d’années en une seule année, la terre aurait commencé à être formée le 1er janvier et la fin du ministère terrestre de Jésus correspondrait au 31 décembre à minuit. Sur cette échelle réduite, l’homme serait apparu le 31 décembre à 23 h 54 et l’histoire extrabiblique documentée (moins de 3000 ans av. J.-C.) ne couvrirait que les 20 dernières secondes de l’année. Autrement dit, Adam aurait été créé après 99,999 % des 4,5 milliards d’années d’existence de la terre.

Quant à l’interprétation évolutionniste (que ce soit du point de vue athée ou théiste), elle prétend que Dieu aurait créé les êtres vivants au moyen d’une très lente évolution biologique depuis la première cellule jusqu’à l’homme. D’après cette idée, les premiers hominidés (ou préhumains pas encore à l’image de Dieu) seraient apparus il y a environ 5 millions d’années. Sur l’échelle réduite d’une année, cela correspondrait au 31 décembre vers 14 h, après que 99,9 % des 4,5 milliards d’années se soient écoulés. Il aurait fallu encore un autre 4 millions d’années avant qu’ils ne deviennent de vrais humains. On nous dit, par exemple, que l’Homo sapiens archaïque, le précurseur des êtres humains modernes, aurait évolué il y a environ 400 000 à 250 000 ans, soit entre 40 à 25 minutes avant minuit de la dernière journée de l’année, selon le modèle compacté.

Ainsi donc, qu’il s’agisse du créationnisme progressif ou de l’évolutionnisme théiste, tous deux enseignent que l’homme aurait été créé beaucoup plus vers la fin de l’histoire de la terre qu’au commencement.

2. Au commencement, d’après Jésus et les apôtres🔗

Qu’ont enseigné Jésus et les apôtres à ce sujet? Ils ont enseigné que l’homme, au contraire, a été créé au commencement et que les êtres humains existent depuis le début du monde.

Jésus a dit en Matthieu 19.4 : « N’avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, fit l’homme et la femme. » En Matthieu 19.8, il a ajouté : « Moïse vous a permis de répudier vos femmes; au commencement, il n’en était pas ainsi. » L’expression « au commencement » nous rappelle Genèse 1.1, Jean 1.1-2 et Hébreux 1.10, qui contiennent le même mot se rapportant, dans ces passages, au commencement absolu du monde.

L’Évangile de Marc est plus précis. Nous lisons en Marc 10.6-8 :

« Mais au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme; c’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. »

Certains prétendent que cela signifierait « depuis le commencement de leur création » ou « depuis le commencement du mariage ». Ils disent que l’expression « au commencement de la création » ne peut pas signifier « au commencement du monde », car Jésus aurait alors fait une erreur. Il aurait faussement dit qu’Adam et Ève ont été créés au commencement du processus créateur, au premier jour de Genèse 1, alors qu’en réalité ils ont été créés au sixième jour, à la fin du processus créateur. Cet argument ne tient toutefois pas. D’abord, pourquoi Jésus aurait-il eu besoin de dire que Dieu a créé les humains homme et femme depuis le commencement de leur création? Souligner une telle chose n’a pas vraiment de sens. Il est bien évident qu’ils sont homme et femme depuis le commencement de leur propre création et depuis le commencement du mariage. Il n’aurait pu en être autrement. De plus, comme le montrent les passages suivants, Jésus parlait bien du commencement de l’histoire du monde et non pas simplement du début du processus créateur. Le contexte est clair; selon le plan de Dieu pour le monde, le mariage est permanent parce que l’être humain a été créé homme et femme depuis le commencement du monde.

La même expression est utilisée ailleurs pour désigner le commencement du monde. Nous lisons en Marc 13.19 :

« Car ce seront des jours de tribulation telle qu’il n’y en a pas eu jusqu’à maintenant de semblable depuis le commencement de la création que Dieu a créée et qu’il n’y en aura jamais plus. »

Le commencement de la création est opposé à « maintenant » et à la fin du monde, et non pas à la fin du processus créateur. D’ailleurs, le texte parallèle en Matthieu 24.21 utilise l’expression équivalente « depuis le commencement du monde ». Jésus a prédit des épreuves de grande envergure qui arriveront tout près de la fin, juste avant son retour. Heureusement, par amour pour ses élus, le Seigneur a décidé d’abréger la durée de la dernière tribulation. Pourtant, Jésus nous avertit que les hommes n’ont jamais vécu d’épreuves d’une telle intensité depuis le commencement du monde et qu’ils n’en vivront jamais de plus grandes jusqu’à l’approche de la fin du monde. Cela suppose que l’homme existe depuis le début, tout comme il existera jusqu’à la fin.

Nous trouvons encore la même expression désignant le commencement du monde en 2 Pierre 3.3-4 :

« Sachez avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs pleins de raillerie, qui marcheront selon leurs propres convoitises et diront : Où est la promesse de son avènement? Car depuis que les pères sont morts, tout demeure comme depuis le commencement de la création. »

D’après l’apôtre Pierre, même les moqueurs des « derniers jours » sauront qu’il existe un lien étroit entre le commencement du monde et le moment où les premiers patriarches sont morts. Ce passage nous indique encore que l’humanité existe depuis pratiquement aussi longtemps que la création elle-même et que le péché a commencé à produire ses effets mortels très tôt sur la terre, en attendant que Jésus vienne résoudre le problème du monde entier par son plan de rédemption et de jugement.

Jésus nous dit en Jean 8.44 : « Il [le diable] a été meurtrier dès le commencement et il ne s’est pas tenu dans la vérité, parce que la vérité n’est pas en lui. » Satan est devenu meurtrier quand il a menti et qu’il a tenté Ève à pécher, ce qui a eu pour conséquence la mort de l’homme. Ce meurtre est survenu dès le commencement et non des milliards d’années plus tard.

Nous lisons en Luc 11.50-51 :

« Ils en tueront et en persécuteront, afin qu’il soit demandé compte à cette génération du sang de tous les prophètes qui a été répandu depuis la fondation du monde, depuis le sang d’Abel, jusqu’au sang de Zacharie. »

Les hommes de Dieu ont commencé à se faire tuer à partir d’Abel, le premier assassinat qui nous est rapporté dans la Bible. D’après Jésus, cet événement correspond pratiquement au moment où le monde est venu à l’existence. L’expression « fondation du monde » désignant le début de l’univers se retrouve aussi en Matthieu 25.34, Jean 17.24, Éphésiens 1.4, 1 Pierre 1.20 et Apocalypse 13.8 et 17.8.

L’apôtre Paul affirme en Romains 1.19-21 :

« Car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient fort bien depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables. »

Dans le but de prouver que tout homme n’a aucune excuse de mener une vie idolâtre et ingrate, l’apôtre Paul affirme que l’éloquent témoignage de Dieu révélé à travers ses œuvres créées se voit fort bien par les hommes depuis la création du monde. Une telle affirmation serait non pertinente et ne rimerait à rien s’il n’y avait pas eu d’hommes pour voir cette création pendant des milliards d’années.

De toute évidence, ces passages éliminent la possibilité que l’homme ait pu être créé des milliards d’années après le début de la création. D’après Jésus et ses apôtres, l’homme a bel et bien été créé au commencement du monde et non à la fin!

3. Une bonne explication de la situation présente🔗

Cet enseignement s’harmonise pleinement avec ce que l’apôtre Paul dit au sujet de la condition douloureuse de la création corrompue actuelle et de l’origine de cette triste condition. Romains 8.20 nous dit : « Car la création a été soumise à la vanité — non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise — avec une espérance. » Paul ne précise pas qui est celui qui a soumis la création, mais dans le contexte nous comprenons que la création a été soumise par Dieu. Bien sûr, Adam est responsable de son péché, lequel a attiré le jugement de Dieu. C’est toutefois Dieu qui a soumis la création à la vanité, lorsqu’il a dit en Genèse 3.17 : « le sol sera maudit à cause de toi ». En Romains 8.20-21, nous voyons que la création qui « a été soumise » par Dieu est aussi la création qui « sera libérée » par le même Dieu. Seul Dieu détient l’autorité de soumettre la création à la vanité — toutefois « avec une espérance » —, tout comme seul Dieu possède le pouvoir de libérer la création de la servitude de la corruption.

« La soumission à la vanité », « la servitude de la corruption » et « les souffrances du temps présent », mentionnées en Romains 8.18-22, n’ont donc pas pu exister dans ce monde pendant des milliards d’années avant la création de l’homme. Contrairement à ce que prétendent les diverses positions « vieille terre », Dieu n’a pas créé le monde avec ces réalités douloureuses, vaines et corrompues. Selon Genèse 1.31, Dieu a estimé que tout ce qu’il avait fait était « très bon » avant la chute de l’homme. La terre n’était pas encore maudite. La soumission à la vanité et la servitude de la corruption sont venues après la chute et après la malédiction divine, la création ayant été soumise à la vanité « contre son gré ».

Voilà précisément la raison pour laquelle il y a une espérance! Selon l’argumentation « vieille terre », Dieu aurait créé le monde avec des souffrances, des maladies, des catastrophes et la corruption. Puis, il aurait décidé de délivrer la création de cette faiblesse pour, à la fin du monde, faire entrer l’humanité dans la nouvelle création, meilleure et libérée de toute souffrance. Cependant, comment cela pourrait-il être possible? Si Dieu avait vraiment créé le monde avec une corruption inhérente à l’ordre créé, comment pourrait-il y avoir espoir de changement et de délivrance? La vanité et la corruption seraient constitutives même de la création dite « très bonne » de Dieu. Cependant, ce qui a été endommagé par l’homme peut être réparé par Dieu et le sera très certainement! Oui, la création actuelle a tellement besoin d’être « libérée de la servitude de la corruption pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu »! (Rm 8.21).

Paul écrit en Romains 8.22 : « Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. » Les croyants aussi souffrent (versets 17-18) et soupirent (verset 23). La création et les croyants partagent ces soupirs et ces douleurs de l’enfantement et attendent ensemble la délivrance à venir. Tout comme « la création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu » (verset 19), de même « nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (verset 23).

En soumettant la création à la souffrance, Dieu avait déjà préparé son plan de délivrance, car c’est « avec une espérance » qu’elle a été soumise. La création attend cette délivrance depuis le moment même où elle a été soumise à la vanité et à la corruption. D’après le récit de la Genèse, jamais il n’y a eu un moment où la création maudite a existé sans espérance de rédemption! Avant même que Dieu maudisse le sol, il avait déjà promis d’envoyer un Sauveur par la descendance de la femme (Gn 3.15) pour détruire Satan et donner une espérance à l’homme pécheur et à toute la création endommagée. Cette promesse a été donnée à l’homme dès le commencement! Dès qu’Abel (peut-être aussi Adam et Ève?) a cru dans la promesse de rédemption, des soupirs conjoints ont commencé à être exprimés et une espérance conjointe a vu jour. Ces soupirs conjoints de la création et des croyants continuent depuis le commencement du monde « jusqu’à ce jour »! Il n’y a donc pas de place pour une création en douleur, soumise à la corruption et à la vanité pendant des milliards d’années en l’absence de croyants. Il n’y a pas de place pour 99,999 % de l’histoire terrestre sans soupirs conjoints et sans espérance conjointe.

Dans tous ces passages, la Parole Dieu enseigne clairement que l’homme et la femme ont existé depuis le commencement du monde. Ils ont péché très tôt, dès le début de l’histoire de la création. Les conséquences terribles et mortelles de ce péché ont soumis l’homme et le monde à la corruption depuis pratiquement le commencement de la création. La bonne nouvelle, c’est qu’en Jésus-Christ il y a une espérance glorieuse pour les enfants de Dieu et pour toute la création. Depuis le commencement, cette espérance des croyants a été partagée avec la création qui souffre les douleurs de l’enfantement et qui attend elle aussi avec un ardent désir la délivrance finale.

4. Tout cela a bien du sens du début à la fin!🔗

Dans cette perspective biblique, ce sont les positions « vieille terre » qui sont très étranges. Pourquoi Dieu aurait-il attendu des milliards d’années avant de créer l’homme à son image? Pourquoi aurait-il laissé la terre sans gérants et sans jardiniers pendant des milliards d’années? Pourquoi aurait-il laissé les beautés de sa création sans des yeux humains pour les voir et s’émerveiller devant la gloire et la puissance du Créateur? Pourquoi tant de créatures magnifiques seraient-elles apparues (et plusieurs disparues par extinction) pendant des millions et des milliards d’années sans un homme et une femme pour s’en réjouir et développer ces ressources à la gloire de Dieu? Pourquoi un Dieu bon aurait-il fait un monde soumis à une corruption intrinsèque à l’ordre créé? Comment expliquer que Jésus-Christ, notre Roi, n’aurait pas eu d’Église ni de sujets humains sur terre pendant des milliards d’années? Pourquoi laisser la création souffrante toute seule dans les douleurs de l’enfantement pendant des milliards d’années, sans enfants de Dieu partageant avec elle les mêmes souffrances et la même espérance de rédemption? Pourquoi avoir attendu le 31 décembre, à peine quelques minutes avant minuit?

Ces enseignements erronés déforment la perspective biblique sur la place de l’homme et de la femme sur terre ainsi que sur l’origine de la corruption dans la création. La bonté même de Dieu est remise en question, car notre Dieu aurait créé un monde avec des forces de corruption et de vanité à l’œuvre pendant des milliards d’années avant l’entrée du péché. Même le règne de Jésus-Christ sur son Église et la place de l’Église sur terre deviennent insignifiants par rapport au développement d’ensemble de la terre, puisqu’ils sont relégués au dernier paragraphe, pour ne pas dire à la dernière ligne de l’histoire du monde.

Ce qui est réellement sensé, c’est que l’homme a été créé au commencement du monde. Dans sa bonté et dans sa sagesse, le Seigneur Dieu a donné à Adam et Ève le mandat de dominer sur la terre et de prendre soin de la création en son nom dès le commencement. Dieu a créé le monde avec ses beautés et ses ressources, de sorte que l’homme pouvait voir les œuvres merveilleuses de son Dieu dans leur splendeur originelle, immédiatement après qu’elles eurent été créées. En tant que gérants des biens de Dieu, l’homme et la femme ont pu exercer cette domination et ainsi glorifier leur Créateur sur la terre « très bonne » qui venait tout juste de sortir des mains du Seigneur. Dieu les a placés dans cet habitat terrestre très bon à l’origine.

Quand la vanité, la corruption et la servitude ont par la suite fait irruption dans la création, affectant profondément toute la terre, immédiatement des enfants de Dieu ont commencé à être recréés sur terre par la grâce de Dieu, fondée sur la promesse du Sauveur. Ainsi, l’œuvre de rassemblement du peuple de Dieu et le règne de Jésus sur son Église occupent toute l’histoire de la terre, du début à la fin. Depuis la première annonce de la bonne nouvelle du Sauveur en Genèse 3.15, « jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement ». Elle le fait conjointement avec les enfants de Dieu, dans la glorieuse espérance de leur délivrance commune à venir. Tout cela, depuis le commencement du monde!

C’est pourquoi nous confessons :

« Parmi tout le genre humain, depuis le commencement du monde jusqu’à la fin, le Fils de Dieu assemble autour de lui une communauté élue pour la vie éternelle » (Catéchisme de Heidelberg, réponse 54).
« Cette Église existe depuis le commencement du monde et continuera d’exister jusqu’à la fin, car Christ est un Roi éternel qui ne peut pas être sans sujets » (Confession de foi des Pays-Bas, article 27).
« Bien que l’œuvre de la rédemption, en fait, n’ait été accomplie par Christ qu’après son incarnation, l’avantage, l’efficace et les bienfaits qui en découlent ont été communiqués aux élus, en tout temps, depuis le commencement du monde » (Confession de foi de Westminster, article 8.6).
« Alors comparaîtront personnellement devant ce grand Juge toutes les créatures humaines — hommes, femmes et enfants —, qui auront existé depuis le commencement du monde jusqu’à la fin. Ils seront convoqués à la voix de l’archange et au son de la trompette divine » (Confession de foi des Pays-Bas, article 37).

Y croyons-nous réellement?

Non, Adam n’a pas été créé vers la fin du monde. C’est le dernier Adam qui est venu « en ces jours qui sont les derniers » (Hé 1.2). Notre Sauveur Jésus-Christ est venu pour nous racheter de nos péchés et de notre misère et pour nous donner la glorieuse espérance d’une magnifique création restaurée à venir. En tant qu’enfants de Dieu, héritiers de Dieu et cohéritiers du Christ, nous sommes puissamment encouragés par cette promesse que nous attendons patiemment de voir dans toute sa gloire. Tout comme la création qui souffre les douleurs de l’enfantement, nous devons être patients et persévérants au milieu des souffrances du temps présent. Nous avons le réconfort et l’assurance qu’à la toute fin du monde présent, nous nous réjouirons pleinement de la parfaite délivrance et de la magnifique beauté de la nouvelle création avec notre Sauveur.

Tout comme, dès le commencement, le premier Adam a reçu la domination sur la terre — ayant toutefois lamentablement échoué — de même, le dernier Adam a reçu la domination complète au ciel et sur la terre (Mt 28.18), avec la certitude qu’il réussira pleinement à accomplir son plan de rédemption jusqu’à la fin. Il est venu réparer tous les dégâts que le premier Adam et ses descendants ont causés et continuent de causer contre Dieu, contre eux-mêmes, contre leurs prochains et contre leur environnement et le monde entier. Nous avons la glorieuse espérance que notre Sauveur réussira magnifiquement son œuvre de restauration. Celui qui est assis sur son trône l’a promis : « Voici, je fais toutes choses nouvelles » (Ap 21.5). Gloire, honneur et louange à celui qui est « l’Alpha et l’Oméga, le Premier et le Dernier, le Commencement et la Fin »! (Ap 22.13).