Cet article sur Ecclésiaste 3.13 a pour sujet la satisfaction dans notre travail. La capacité de voir ce qui est bon dans son travail et d'y prendre plaisir est un don de Dieu, mais notre but ultime est l'adoration de Dieu.

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Ecclésiaste 3 - Voir ce qui est bon dans son travail

« Pour tout homme, manger, boire et voir ce qui est bon au milieu de tout son travail est un don de Dieu. »

Ecclésiaste 3.13

« Je n’arrive pas à trouver de satisfaction! » (« I can’t get no satisfaction »). C’est vraiment le cri de la futilité! C’est le hurlement lyrique d’un chanteur rock, que certains considèrent comme un homme ayant tout ce qu’il veut, mais qui pourtant repousse continuellement les dons de Dieu par son style de vie égoïste, contraire à ce que Dieu nous demande, et qui ne trouve aucune satisfaction dans sa vie immorale. Ce cri est-il le reflet de votre vie? N’y a-t-il pas une meilleure voie? Ecclésiaste 3.13 dit que « pour tout homme, manger, boire et voir ce qui est bon au milieu de tout son travail est un don de Dieu ». L’Ecclésiaste parle de la satisfaction qu’une personne peut trouver dans son travail. Son message est beaucoup plus positif que celui de Mick Jagger, en particulier en cette période de la fête du Travail.

L’Ecclésiaste dit que trouver satisfaction dans son travail est un don de Dieu. Dans la langue originale, le texte dit : « voir le bon » dans son travail. « Voir » signifie comprendre ce qui est bon et même en faire l’expérience. On pourrait traduire : « Pour tout homme, se réjouir de tout son travail est un don de Dieu. » La capacité de trouver satisfaction ou de trouver du plaisir dans son travail est un don de Dieu.

Tout le monde ne hurle pas comme Mick Jagger. En fait, à cause de la bonté de Dieu, beaucoup de gens, même des non-chrétiens, mangent et boivent avec plaisir et se réjouissent dans leur travail. Leur satisfaction est un don de Dieu. Même si leur ingratitude envers Dieu témoigne contre eux, cela n’enlève rien au fait que Dieu leur donne ce plaisir.

Le livre de l’Ecclésiaste est rempli d’affirmations qui sont vraies pour tout le monde. Certaines observations décrivent une vie absurde, sans Dieu. Le travail n’est alors rien de plus qu’un lourd fardeau qui ne procure aucune satisfaction (Ec 1.13; 2.11, 17). D’autres affirmations nous rappellent toutefois le bon but pour lequel nous avons été créés. Elles nous enseignent que Dieu est miséricordieux et qu’il accorde à tous d’excellentes choses comme le boire, la nourriture et le travail, atténuant ainsi la malédiction qui frappe notre travail depuis que nous avons péché (Ec 2.24; 3.13; 5.18; 8.15; 9.7).

Nous apprenons que notre Dieu est généreux. « Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes comme sur les injustes » (Mt 5.45). S’il nous faut façonner des briques, il fournit la paille. En fait, il fournit la connaissance, la force, les matériaux et le temps nécessaires pour que nous puissions accomplir tout notre travail. Ce sont là des dons de Dieu. Au commencement, le Seigneur donna à nos vies une riche signification en commandant à l’homme de cultiver le jardin et de soumettre la terre. Aujourd’hui encore, Dieu, dans sa bonté, permet que beaucoup de gens expérimentent le plaisir et la satisfaction que l’on retire à accomplir un des buts pour lesquels nous avons été créés. L’Ecclésiaste recommande à tous de se réjouir de leur travail.

L’Ecclésiaste sait toutefois que ce n’est pas le seul but pour lequel l’homme a été créé. Même ceux qui voient du bon dans tout le travail qu’ils accomplissent disparaîtront un jour. Leur mort marquera la fin de leurs contributions et ces gens ne seront désormais plus capables de trouver satisfaction dans le travail de leurs mains. Les résultats et les profits de leur travail seront légués à un autre, et qui sait ce qu’il en fera? (Ec 2.19).

Le but pour lequel l’homme a été créé est pleinement connu seulement de ceux qui ont été rachetés par le sang de Jésus-Christ. Nous devons donc comprendre ce verset d’une nouvelle façon, car l’Ecclésiaste a été écrit pour nous aider dans notre foi. D’autres peuvent trouver une certaine joie dans l’accomplissement de leur travail, un des buts pour lesquels ils ont été créés, mais pour pouvoir véritablement l’apprécier, ce travail doit être considéré dans une juste perspective. Notre but premier est d’adorer Dieu. Nous avons été rachetés en Jésus-Christ pour adorer Dieu en toutes choses.

Aujourd’hui encore, nous sommes appelés à adorer Dieu par notre travail, tout comme Dieu l’a voulu pour l’être humain dès le commencement. « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, et quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Co 10.31). Notre travail est pour la gloire de Dieu. Accomplissons-le ainsi! « Progressez toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur » (1 Co 15.58). L’œuvre du Seigneur, c’est de faire le bien où que nous soyons. « Ne nous lassons pas de faire le bien » (Ga 6.9), dans tout notre travail, que ce soit à la maison, à l’école ou au travail.

Une telle perspective devrait nous amener à mieux travailler, car nous le ferons « comme pour le Seigneur, et non pour des hommes » (Col 3.23). Puisque Jésus est Seigneur, nous avons l’assurance de sa promesse : « Vous recevrez du Seigneur l’héritage en récompense. Servez Christ le Seigneur » (Col 3.24). Il n’y a pas de plus grande satisfaction!