Cette prédication sur Exode 24.14 à Exode 25.9 a pour sujet le tabernacle qui était la demeure de Dieu au milieu de son peuple; ce sanctuaire ou cette maison représentait la sainteté et la grâce de Dieu.

Source: La demeure de Dieu parmi son peuple - Le tabernacle dans l'Exode. 7 pages.

Exode 24 et 25 - Dieu vient habiter au milieu de son peuple

« Moïse monta sur la montagne, et la nuée couvrit la montagne. La gloire de l’Éternel demeura sur le mont Sinaï, et la nuée le couvrit pendant six jours. Le septième jour, l’Éternel appela Moïse du sein de la nuée. L’aspect de la gloire de l’Éternel était aux yeux des Israélites comme un feu dévorant au sommet de la montagne. Moïse pénétra au sein de la nuée et monta sur la montagne. Moïse fut sur la montagne quarante jours et quarante nuits. L’Éternel parla à Moïse et dit : Parle aux Israélites. Qu’ils prélèvent une offrande pour moi. Vous prélèverez cette offrande de la part de tout homme au cœur généreux. Voici l’offrande que vous prélèverez de leur part : de l’or, de l’argent et du bronze; des étoffes violettes, pourpres et cramoisies, du fin lin et du poil de chèvre; des peaux de béliers teintes en rouge et des peaux de dauphins; du bois d’acacia; de l’huile pour le candélabre, des aromates pour l’huile d’onction et pour le parfum aromatique; des pierres d’onyx et d’autres pierres pour la garniture de l’éphod et du pectoral. Ils me feront un sanctuaire, et je demeurerai au milieu d’eux. Vous exécuterez tout selon le modèle du tabernacle et selon le modèle de tous ses ustensiles que je te montrerai. »

Exode 24.15 à 25.9

Chers frères et sœurs en Jésus-Christ,

Nous commençons une série de prédications sur les chapitres 25 à 30 du livre de l’Exode. Ces chapitres sont remplis d’images fascinantes. Dieu prend plaisir à utiliser des aides visuelles pour nous enseigner des réalités spirituelles profondes. Dieu a commandé à Moïse de construire une tente spéciale de grande dimension au milieu de son peuple. Ce sont les descriptions de cette tente, de ce qu’elle contient et de ce qui l’entoure, que nous allons examiner tout au long de cette série.

Dieu a d’abord délivré Israël de son esclavage en Égypte. Ensuite, il les a conduits au Sinaï pour faire alliance avec eux. Et ensuite, il a voulu demeurer au milieu d’eux. On peut résumer le livre de l’Exode en trois mots : libération, communion, habitation. Nous allons nous concentrer sur l’habitation. La tente et son emplacement étaient divisés en plusieurs parties et contenaient différents objets, des rideaux, un autel pour les sacrifices, une grande cuve, un porte-lampes en or, une table pour mettre du pain, un autel en or pour l’encens et bien sûr l’arche de l’alliance. Chacun de ces objets symbolise une vérité profonde que Dieu veut nous enseigner. Nous allons examiner plusieurs de ces objets. Commençons maintenant par l’emplacement de la tente dans son ensemble. Quelle bonne nouvelle! Dieu vient habiter au milieu de son peuple. Son lieu d’habitation est :

1. Un sanctuaire🔗

Cette tente est d’abord un sanctuaire. « Ils me feront un sanctuaire » (Ex 25.8). Dans la Bible, le mot sanctuaire veut dire quelque chose de saint (« miqdash » en hébreu). Dieu a voulu que son lieu d’habitation soit saint, séparé du reste. C’était un lieu de pureté où le péché n’avait pas sa place. Pourquoi? Parce que Dieu qui est venu y habiter est saint, il est pur. Il ne peut pas être contaminé par le péché ou la corruption. Comment était-il possible de garder ce lieu saint, alors que Dieu est venu faire sa demeure sur terre, au milieu d’un peuple pécheur, rebelle et obstiné?

Dieu a prévu toute une architecture et toute une liste de cérémonies pour que des hommes pécheurs puissent s’approcher de ce lieu saint. L’emplacement reflète la sainteté du sanctuaire. Dieu a établi des cercles concentriques de sainteté. Tout d’abord, la tente était placée au milieu du campement d’Israël. À l’extérieur du camp, c’était le monde impur païen; à l’intérieur, la nation sainte d’Israël. Puis, autour de la tente, il y avait une grande et haute clôture qui protégeait l’intérieur. Tout Israélite pouvait entrer par la porte pour offrir un sacrifice, mais on devait rester dans la zone appelée le parvis. Les membres de l’alliance n’avaient pas le droit d’aller plus loin. Ensuite, il y avait le lieu saint, séparé du parvis. Seuls les sacrificateurs pouvaient entrer dans le lieu saint pour y faire leur travail. Il y avait enfin le lieu très saint, séparé du lieu saint par un voile épais et qui contenait l’arche de l’alliance. C’est là que Dieu manifestait sa présence et sa gloire. Seul le souverain sacrificateur pouvait y entrer, une fois par année seulement, le jour de l’expiation. Autrement, le reste du temps et pour toute autre personne, le lieu très saint était zone interdite sous peine de mort! Plus on s’approchait du cœur du sanctuaire, plus le lieu devenait saint, dangereux et difficile d’accès.

Même les matériaux et la couleur des objets symbolisaient ces différents cercles de sainteté. La grande clôture était blanche. La toile autour du lieu saint était recouverte de poil de chèvre à l’extérieur. À l’intérieur, elle était beaucoup plus riche et belle, avec du violet, du pourpre, du rouge écarlate et des broderies en or, comme si on entrait au ciel. Et puis, dans le lieu très saint, tout était recouvert d’or. Tout brillait de gloire et de pureté, comme dans la présence même de Dieu. Oui, ce lieu était vraiment un lieu saint, le ciel descendu sur terre!

Que nous enseignent tous ces symboles? Que Dieu est un Dieu saint. Il est d’une pureté éclatante, d’une sainteté parfaite. Le sanctuaire était une démonstration visible de la sainteté de Dieu. Tout Israël pouvait voir et trembler. Mais c’était plus que cela. Le sanctuaire était aussi une démonstration visible que le peuple de Dieu doit être saint. Dieu a voulu habiter au milieu d’un peuple saint.

« Car je suis l’Éternel, votre Dieu; vous vous sanctifierez et vous serez saints, car je suis saint; et vous ne vous rendrez pas impurs par toutes ces petites bêtes qui rampent sur la terre. Car je suis l’Éternel, qui vous ai fait monter du pays d’Égypte, pour être votre Dieu; et vous serez saints, car je suis saint » (Lv 11.44-45).

Aujourd’hui, la tente de la rencontre n’existe plus. C’était autrefois une image de Jésus-Christ. Jésus est descendu du ciel pour venir habiter au milieu de nous, sur la terre. Il est parfaitement saint, et pourtant, il s’est abaissé à vivre au milieu d’un peuple pécheur. Quelle humiliation pour le Dieu saint de venir dans notre condition humaine corrompue! Une fois son travail terminé sur terre, Jésus est remonté au ciel dans sa gloire. Aujourd’hui, il nous envoie son Esprit Saint. L’apôtre Paul dit : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous? » (1 Co 3.16). Oui, l’Église est le temple du Saint-Esprit! Nous sommes le sanctuaire de Dieu, là où Dieu a choisi de faire sa demeure sainte sur terre. Pensez-y un instant! Le Dieu saint habite en personne au milieu de nous, il habite en nous, dans nos cœurs. Quelle réalité profonde et glorieuse! Nous vivons déjà le ciel sur la terre, du moins en partie.

Alors, quelles devraient être notre vie, notre conduite et nos pensées? Nous sommes le peuple saint de Dieu, appelés à vivre dans la sainteté. « De même que celui qui vous a appelés est saint, vous aussi devenez saints dans toute votre conduite, puisqu’il est écrit : Vous serez saints, car je suis saint » (1 Pi 2.15-16). L’épître aux Hébreux ajoute : « Recherchez […] la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (Hé 12.14). Chers frères et sœurs, recherchons-nous de tout cœur notre sanctification? Si nous ne le faisons pas, nous ne pourrons pas voir Dieu. Nous avons été déclarés saints, mis à part pour Dieu. Nous efforçons-nous de devenir saints dans toute notre conduite par la puissance de son Esprit? Sommes-nous une démonstration visible de la sainteté de Dieu? Si Dieu a pris tant de soin à la fabrication d’un sanctuaire fait en bois, en peau de chèvre, en bronze et en or, ne prend-il pas encore plus de soin à nous transformer pour que nous devenions purs, un temple saint, plein de gloire et de beauté pour Dieu?

2. Une maison🔗

Deuxièmement, cette tente au milieu d’Israël est une maison. « Ils me feront un sanctuaire et je demeurerai au milieu d’eux » (Ex 25.8). Au verset suivant, le mot « tabernacle » signifie une demeure, une habitation (« mishqan » en hébreu). Dieu voulait avoir une maison pour demeurer au milieu de son peuple. Voilà ce qu’il fait encore avec son Église. Il vient demeurer avec nous. Mais qu’est-ce que cela veut dire? Dieu est infiniment grand. Il est impossible de l’enfermer dans un lieu précis. Le roi Salomon le savait très bien quand il a bâti le temple à Jérusalem, en remplacement du tabernacle. Il a dit : « Dieu habiterait-il véritablement sur la terre? Voici que les cieux et les cieux des cieux ne peuvent te contenir : combien moins cette maison que je t’ai bâtie! » (1 R 8.27). Oui, Dieu est trop grand pour être contenu dans une maison. Il est présent partout. Et pourtant, il a bien voulu se faire présent d’une manière toute spéciale au milieu de son peuple.

C’est le but ultime de notre salut. Dieu n’a pas délivré son peuple d’Égypte juste pour qu’ils soient libérés de leur misère pour ensuite avoir la liberté de faire ce qu’ils voulaient. Dieu les a libérés pour faire alliance avec eux, pour vivre en communion avec eux et pour habiter avec eux.

« Je demeurerai au milieu des Israélites et je serai leur Dieu. Ils reconnaîtront que je suis l’Éternel, leur Dieu, qui les ai fait sortir du pays d’Égypte, pour demeurer au milieu d’eux » (Ex 29.45-46).

Le grand message de la Bible n’est pas seulement la venue de Jésus-Christ pour nous délivrer de nos péchés et de notre misère. Le grand message de la Bible, c’est que Dieu nous délivre par Jésus-Christ pour faire de nous son peuple, pour qu’il soit notre Dieu et pour qu’il vienne habiter avec nous par la présence de son Esprit. Ce thème parcourt toute la Bible jusqu’à la fin de l’Apocalypse. Quand la nouvelle Jérusalem descendra du ciel, Dieu habitera avec son peuple pour toujours. « Il habitera avec eux, ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux » (Ap 22.3).

Oui, la tente représente la sainteté de Dieu. Elle représente aussi la grâce de Dieu. Dieu impose des limites, il met des barrières, il indique les zones dangereuses, car il est saint. En même temps, il a prévu une porte d’entrée. Il a préparé un moyen d’entrer pour que son peuple vienne le rencontrer et l’adorer. N’oublions pas que sa demeure s’appelle aussi « la tente de la rencontre » (Ex 29.42-43). Dieu vient habiter au milieu de son peuple pour nous rencontrer. Il vient vivre avec son peuple, il marche avec eux. Dans le désert, Israël faisait du camping sous la tente. Dieu a fait du camping avec eux.

Chaque jour, dans leurs inquiétudes, les Israélites pouvaient regarder au milieu du camp et voir la représentation de la présence de Dieu au milieu d’eux. Celui qui les avait délivrés d’Égypte était encore avec eux. Le même feu qui les avait protégés des Égyptiens et qui était descendu sur la montagne du Sinaï était encore là sur la tente. Tout Israélite pouvait entrer dans le parvis et venir adorer Dieu. Il fallait que chacun apporte un animal en sacrifice pour ses péchés ou une offrande pour remercier Dieu. Les sacrificateurs entraient dans le lieu saint et dans le lieu très saint pour les représenter. C’est là que Dieu rencontrait son peuple, dans la tente de la rencontre.

Oui, Dieu est saint et ne tolère pas le péché dans sa présence. En même temps, Dieu est plein de grâce. Venir dans sa présence nous procure sa grâce. Dieu a prévu un moyen pour aider les pécheurs, les malades, les affligés, pour les soulager de leur fardeau. La tente de la rencontre était remplie d’images et de symboles représentant visuellement la grâce de Dieu. C’était pour aider Israël dans leur faiblesse. On offrait des sacrifices pour les péchés. Dieu les acceptait. On faisait brûler de l’encens qui montait vers le ciel pour symboliser les prières du peuple que Dieu entendait. N’est-ce pas encourageant de savoir que nos prières sont entendues? Le porte-lampes montrait que Dieu était leur lumière sur la route. Le pain sur la table montrait que Dieu les fortifiait et prenait soin d’eux dans leurs besoins.

Tout cela est tellement encourageant. Oui, la maison de Dieu sur terre était le signe de la sainteté de Dieu. Elle était aussi le signe de sa grâce. Un encouragement puissant à venir puiser à l’abondante fontaine de la grâce! Dieu demeure parmi son peuple. Il ne détruit pas par le feu ceux qui se repentent, qui apportent des sacrifices pour leurs péchés et qui viennent devant Dieu pour le remercier.

C’est encore bien plus vrai aujourd’hui. « La Parole a été faite chair et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jn 1.14). Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est venu habiter parmi nous. Il est venu accomplir le symbole de la tente de la rencontre. Il est venu nous rencontrer, plein de grâce et de vérité, brillant de la glorieuse présence de Dieu sur terre.

Nous avons la porte d’entrée, Jésus-Christ. Nous avons notre souverain Sacrificateur, Jésus-Christ, qui s’est présenté pour nous dans le sanctuaire céleste. Nous avons son parfait sacrifice offert une fois pour toutes pour nos péchés. Nous avons reçu le Saint-Esprit. L’Église est maintenant la maison de Dieu sur terre. Quel beau message! Dieu désire être présent dans nos vies. Il nous accompagne, il marche avec nous, il veut vivre en communion avec nous. La tente de la rencontre était magnifique de richesse et de beauté. Nous n’avons plus besoin de cette tente. Dieu a fait de nous son temple encore plus magnifique. Il nous rencontre là où nous sommes. Quand nous sommes réunis en Église, il se fait présent de manière toute spéciale. Réjouissons-nous de venir ensemble dans sa présence! Venons recevoir ce grand encouragement! Venons puiser à l’abondante fontaine de sa grâce au milieu de son Église!

3. La copie d’un modèle🔗

Troisièmement, cette tente au milieu d’Israël est la copie d’un modèle. « Vous exécuterez tout selon le modèle du tabernacle et selon le modèle de tous ses ustensiles que je te montrerai » (Ex 25.9). « Regarde, puis exécute d’après le modèle qui t’est montré sur la montagne » (Ex 25.40). Avant de construire une maison, on trace un plan. Dieu est l’Architecte de sa maison. Il a pris soin de révéler à Moïse le plan précis de toute sa maison, la grandeur des pièces, la disposition du mobilier, le type de matériaux employés, les couleurs de chaque objet, les ornementations des draperies et beaucoup d’autres détails. Pour aider Moïse, Dieu lui a montré un modèle visuel, tridimensionnel. Les ouvriers devaient suivre exactement ce modèle, jusqu’au détail des anneaux et des crochets.

Cette maison est un lieu d’adoration. Dieu n’a pas laissé à son peuple la liberté de décider comment il devait être adoré. On ne peut pas adorer Dieu n’importe comment, comme on pense que c’est bon de le faire. Nous devons adorer Dieu comme il nous prescrit dans sa Parole. Beaucoup de chrétiens aujourd’hui et beaucoup d’Églises se posent des questions sur l’adoration. L’élément clé pour adorer Dieu n’est pas la qualité musicale, ni l’ambiance, ni le bon accueil. L’élément clé pour adorer Dieu, c’est la présence de Dieu au milieu de nous. La tente de la rencontre était un endroit où les Israélites devaient s’incliner devant la présence de Dieu, pour lui rendre toute adoration et toute louange.

Cependant, cette tente avec tous ses objets était seulement une copie du modèle céleste. L’auteur de l’épître aux Hébreux nous dit que les croyants de l’Ancien Testament célébraient…

« un culte qui est une image et une ombre des réalités à venir, ainsi que Moïse en fut divinement averti, quand il allait construire le tabernacle : Regarde, lui dit Dieu, tu feras tout d’après le modèle qui t’a été montré sur la montagne » (Hé 8.5).

L’épître aux Hébreux cite Exode 25. Israël avait seulement une ombre, une image, une copie du vrai modèle. Nous avons la pleine réalité. Nous avons Jésus-Christ, descendu du ciel et remonté au ciel, dans le vrai sanctuaire. Tout ce qui était symbolisé par la tente est pleinement accompli en Jésus-Christ.

Nous sommes peut-être parfois tentés de nous dire : Oui, mais eux, dans l’Ancien Testament, ils avaient au moins quelque chose de visible, de tangible, des symboles, des images, des illustrations. Rappelons-nous que nous avons toute la richesse de ces symboles en Jésus-Christ. Nous sommes beaucoup plus riches qu’eux. Il ne faut pas les envier! Aujourd’hui, Dieu se fait présent parmi nous par sa Parole et par son Esprit pour nous donner cette richesse. Nous avons aussi les sacrements qui sont des signes visibles de sa grâce. Tout cela nous suffit pleinement pour nous permettre d’adorer Dieu comme il veut, en esprit et en vérité.

Le psalmiste de l’Ancien Testament priait avec ferveur les paroles du Psaume 42. Nous pouvons prier avec encore plus de ferveur ce Psaume 42 :

« Comme une biche soupire après des courants d’eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant : Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu? »

Il y a aussi cette belle prière du Psaume 84. Que cette prière vibre aussi dans nos cœurs :

« Combien tes demeures sont chéries, Éternel des armées! Mon âme soupire, elle défaille après les parvis de l’Éternel, mon cœur et ma chair acclament le Dieu vivant. […] Heureux ceux qui habitent ta maison! Ils te loueront encore. Heureux les hommes dont la force est en toi! Ils ont dans leur cœur des chemins tout tracés. […] Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs. »

Amen.