Cette prédication sur Exode 30.17-21 et Exode 38.8 a pour sujet la cuve de bronze dans le parvis du tabernacle qui annonce la purification des péchés par le Saint-Esprit pour vivre dans sa présence et à son service.

Source: La demeure de Dieu parmi son peuple - Le tabernacle dans l'Exode. 7 pages.

Exode 30 - La cuve de bronze annonce la purification des péchés

« L’Éternel parla à Moïse et dit : Tu feras une cuve de bronze, avec sa base de bronze, pour les ablutions : tu la mettras entre la tente de la Rencontre et l’autel; tu y mettras de l’eau avec laquelle Aaron et ses fils se laveront les mains et les pieds. Lorsqu’ils entreront dans la tente de la Rencontre, ils se laveront avec cette eau, afin qu’ils ne meurent pas; et aussi lorsqu’ils s’approcheront de l’autel, pour faire le service et pour brûler des sacrifices consumés par le feu pour l’Éternel, ils se laveront les mains et les pieds, afin qu’ils ne meurent pas. Ce sera une prescription perpétuelle pour lui et pour sa descendance dans chaque génération. »

Exode 30.17-21

« Il fit la cuve de bronze, avec sa base de bronze, en employant les miroirs des femmes qui s’assemblaient à l’entrée de la tente de la Rencontre. »

Exode 38.8

Chers frères et sœurs en Jésus-Christ,

Nous poursuivons notre exploration de la tente de la rencontre avec les différents objets qui s’y rattachent. La tente de la rencontre soulève un immense problème. Dieu vient habiter au milieu de son peuple qu’il a délivré. Mais comment un Dieu saint peut-il habiter au milieu d’un peuple pécheur? Comment pouvons-nous vivre devant lui, à son service, nous qui sommes salis par le péché? La tente de la rencontre nous donne la réponse, une réponse en images, une réponse fondée sur l’Évangile de Jésus-Christ.

Nous avons déjà examiné la grande clôture qui nous dit : « Arrêtez! N’entrez pas n’importe comment. Je suis un Dieu juste et saint. » Nous avons trouvé la porte d’entrée qui nous dit : « Venez, entrez! Je suis un Dieu plein de grâce! » Nous nous sommes arrêtés à l’autel de bronze qui nous annonce la bonne nouvelle du pardon des péchés. Mais nous ne sommes pas encore à l’intérieur même de la tente. Nous sommes seulement dans le parvis. Nous ne sommes pas encore dans la présence directe de Dieu. Il reste encore une étape à franchir : la cuve de bronze. Quel message cette image nous annonce-t-elle? La cuve de bronze nous annonce la purification de nos péchés.

1. Cette purification est nécessaire🔗

Dieu a commandé à Moïse de fabriquer cette cuve.

« Tu feras une cuve de bronze, avec sa base de bronze, pour les ablutions; tu la mettras entre la tente de la rencontre et l’autel; tu y mettras de l’eau avec laquelle Aaron et ses fils se laveront les mains et les pieds » (Ex 30.18-19).

Nous ne savons pas quelle forme elle avait, elle était peut-être ronde. Elle avait deux parties : la cuve elle-même et sa base. Elle devait contenir assez d’eau pour que les sacrificateurs puissent se laver régulièrement les mains et les pieds.

Les sacrificateurs n’avaient pas le choix, ils devaient se laver. Dans la plupart des familles, on n’oblige pas les invités à se laver les mains avant le repas. Dieu, lui, obligeait les sacrificateurs à se laver les mains et les pieds dans sa maison. Il leur demandait de le faire à deux moments précis : avant d’entrer dans la présence de Dieu et avant de servir Dieu à l’autel. « Lorsqu’ils entreront dans la tente de la rencontre […] et aussi lorsqu’ils s’approcheront de l’autel, pour faire le service et pour brûler des sacrifices. » (Ex 30.20). Les sacrificateurs devaient se laver les parties du corps utilisées spécialement au service de Dieu : les pieds pour se rendre à l’autel ou entrer dans le lieu saint; les mains pour manipuler les animaux, asperger le sang, apporter le pain sur la table, mettre de l’huile au chandelier.

Il y avait donc dans le parvis deux objets importants situés à deux endroits précis : l’autel de bronze et la cuve de bronze. Les deux étaient en bronze, et non pas en argent ou en or, comme à l’intérieur de la tente. Les deux s’occupaient des choses terrestres, les péchés du peuple, avant d’entrer dans la belle et glorieuse présence de Dieu. L’autel et la cuve illustraient deux aspects différents de notre salut en Jésus-Christ : le sang de Jésus versé sur la croix et le Saint-Esprit déversé dans nos cœurs; la justification et la sanctification. L’autel de bronze s’occupait de la culpabilité de nos péchés; la cuve de bronze s’occupait de la pollution causée par nos péchés. Par nature, nous sommes légalement coupables devant le Dieu saint; en même temps, nous sommes moralement sales et impurs. Dieu, dans sa grâce, a d’abord donné à son peuple l’autel des sacrifices. Il nous accorde son pardon par la mort expiatoire de son Fils. Mais le pardon n’est pas suffisant. Nous avons également besoin d’être purifiés. Dieu, dans sa grâce, a aussi donné à son peuple la cuve de bronze avec son eau qui nettoyait. Même une fois pardonnés par le sang de Jésus, nous sommes encore sales, nous avons besoin d’être lavés, sanctifiés par le Saint-Esprit.

Vous avez déjà observé des enfants jouer dans une flaque de boue. Aussitôt qu’un enfant aperçoit une flaque, il se met les pieds dedans, il barbote, il se salit partout. Les parents ne sont pas contents, ils grondent l’enfant. L’enfant pleure et demande pardon. Et les parents pardonnent! L’enfant sait qu’il est pardonné, mais le pardon est-il suffisant? Non, l’enfant est encore sale. Maman prend une serviette, lui lave les mains, change ses vêtements, nettoie ses souliers. Nous sommes exactement comme des enfants. Nous aimons barboter dans la boue du péché. Dieu n’est pas content, cela l’offense et cela nous attriste, et nous revenons vers Dieu. « Pardon, Seigneur! » Dieu nous pardonne à cause du sang versé par Jésus-Christ. Mais le pardon est-il suffisant? Non, nous sommes encore sales, salis par nos péchés, même s’ils ont été pardonnés. Nous avons besoin d’être lavés, purifiés. Il nous faut être propres pour entrer dans la présence de Dieu et pour servir Dieu de bon cœur.

Oui, la purification est absolument nécessaire, sinon, c’est la mort qui nous attend. Deux fois, dans notre texte, Dieu a lancé un avertissement solennel aux sacrificateurs. « Lorsqu’ils entreront dans la tente de la rencontre, ils se laveront avec cette eau, afin qu’ils ne meurent pas » (Ex 30.20). « Ils se laveront les mains et les pieds, afin qu’ils ne meurent pas » (Ex 30.21). Imaginez! Les sacrificateurs étaient les gens les plus saints en Israël. Ils étaient sanctifiés, mis à part pour servir Dieu. C’étaient des gens consacrés à son service. Et pourtant, ils avaient encore besoin de l’autel des sacrifices. Ils devaient régulièrement offrir des sacrifices d’animaux pour leurs propres péchés. En plus, ils avaient besoin de la cuve de bronze. Même quand le sang des animaux était versé sur l’autel, s’ils ne se lavaient pas les mains et les pieds, ils devaient mourir. Sans purification quotidienne, ils ne pouvaient pas entrer dans la présence de Dieu ni même servir Dieu.

Quelle leçon pour nous! Il ne suffit pas de dire : « Je crois en Jésus, j’ai été pardonné, tout est correct maintenant. » Si nous ne sommes pas régulièrement purifiés par l’Esprit de Dieu et par la Parole de Dieu, nous ne sommes pas autorisés à entrer dans la présence de Dieu. Aucune saleté dans sa présence! Nous ne pouvons pas non plus servir Dieu correctement. « Si quelqu’un se purifie, il sera un vase d’un usage noble, sanctifié, utile à son maître, propre à toute œuvre bonne » (2 Tm 2.20). La justification et la sanctification sont deux compagnons inséparables. L’autel de bronze et la cuve de bronze. Le pardon et la vie nouvelle, ensemble. Sinon, c’est la mort certaine. « Recherchez la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (Hé 12.14). « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu! » (Mt 5.7).

2. Cette purification est promise🔗

D’où vient l’idée de fabriquer cette cuve de bronze? Des Israélites? Est-ce qu’ils se sont dit : « Nous devons trouver un moyen de nous purifier »? Pas du tout. L’initiative ne vient pas de nous, elle vient de Dieu. C’est lui qui en a donné l’ordre à Moïse : « Tu feras une cuve de bronze […] pour les ablutions. […] Ils se laveront avec cette eau » (Ex 30.18). Dieu lui-même a fourni le moyen de purifier ses enfants. Les sacrificateurs ne pouvaient pas simplement se laver chez eux, ce n’était pas suffisant. Ils devaient se laver avec le moyen fourni par Dieu. On ne se débarrasse pas de la saleté du péché si facilement. Ne pensons jamais pouvoir nous laver nous-mêmes de nos impuretés morales et spirituelles. Nous avons besoin du moyen fourni par Dieu, et Dieu, dans sa grâce, a bien voulu nous fournir un excellent moyen, parfaitement adapté à nos besoins.

Voyez-vous, dans le commandement de fabriquer cette cuve et de s’en servir pour la purification, il y avait une promesse, la promesse que les sacrificateurs n’allaient pas mourir, la promesse qu’ils seraient purifiés. Ils pouvaient donc entrer dans la présence de Dieu. Ils pouvaient servir Dieu pour le bien de tout le peuple. « Ce sera une prescription perpétuelle pour lui et pour sa descendance dans chaque génération » (Ex 30.21). Dans sa grâce, Dieu a prévu la purification des péchés pour toutes les générations à venir dans le peuple de l’alliance. C’est pour cela que la cuve devait être en bronze, résistante à la rouille, tout aussi durable que l’autel de bronze.

Nous avons un souverain sacrificateur bien meilleur qu’Aaron et ses fils. Nous avons Jésus-Christ. Il n’a pas eu besoin de se purifier de ses péchés. Il est sans péché. Il est le moyen par excellence que Dieu nous donne pour nous pardonner et nous purifier. Jésus est venu accomplir la fonction de l’autel de bronze et la fonction de la cuve de bronze. Dans l’Évangile de Jean, au chapitre 13, Jésus a réuni ses disciples une dernière fois. Il était tout prêt à aller s’offrir en sacrifice sur la croix, pour accomplir le rôle de l’autel de bronze. Et là, Jésus s’est mis à laver les pieds des disciples, pour accomplir le rôle de la cuve de bronze. Simon Pierre s’est indigné, il ne voulait pas.

« Non, jamais tu ne me laveras les pieds. Jésus lui dit : Si je ne te lave, tu n’as point de part avec moi. Simon Pierre lui dit : Seigneur, nous seulement les pieds, mais encore les mains et la tête. Jésus lui dit : Celui qui s’est baigné n’a pas besoin de se laver sauf les pieds, mais il est entièrement pur » (Jn 13.8-11).

Le Seigneur Jésus nous fait passer par un lavage initial, au grand complet : « Il nous a sauvés […] par le bain de la régénération et le renouveau du Saint-Esprit » (Tt 3.5). C’est le début de la vie nouvelle. En plus, le Seigneur Jésus nous promet un lavage quotidien par son Esprit, symbolisé par le lavage des pieds. Il n’est pas suffisant d’avoir commencé la vie nouvelle, elle doit continuer et progresser. Les sacrificateurs devaient se laver tous les jours. La vieille nature aime retourner barboter dans le péché. Comment vivre dans la présence de Dieu? Comment servir Dieu avec un cœur propre et une conscience purifiée? En étant continuellement purifiés. Jésus-Christ nous en fait la promesse. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice » (1 Jn 1.9). C’est magnifique! Dieu ne nous promet pas seulement de nous pardonner, il nous promet aussi de nous purifier.

Écoutez encore cette promesse du prophète Ézéchiel, adressée au peuple d’Israël en exil à cause de leurs péchés.

« Je ferai sur vous l’aspersion d’une eau pure, et vous serez purifiés; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau; j’ôterai de votre chair le cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon Esprit en vous et je ferai que vous suiviez mes prescriptions, et que vous observiez et pratiquiez mes ordonnances » (Éz 36.25-27).

Avez-vous remarqué qui promet d’agir? C’est Dieu seul. « Je ferai… Je vous purifierai… Je vous donnerai… J’ôterai… Je mettrai en vous… » Quelle grande promesse! Croyez-vous dans cette promesse? Ou préférez-vous continuer de barboter dans vos saletés? Pensez-vous être trop sales pour y arriver un jour, ou bien croyez-vous vraiment que l’Esprit de Dieu est assez puissant pour vous purifier?

3. Cette purification est intérieure🔗

Bien sûr, la cuve de bronze était là pour laver le corps : les pieds sales et poussiéreux, les mains tachées du sang des animaux. Mais quel est le plus grand souci de Dieu? La propreté du corps ou la propreté du cœur? Nous connaissons la réponse. Dieu est saint. La tente de la rencontre en rend témoignage. Il veut que son peuple soit saint. L’autel de bronze répondait à un premier besoin, le pardon des péchés. La cuve de bronze répondait à un deuxième besoin, la purification des péchés. La saleté corporelle représente le péché. Le nettoyage corporel représente la purification des péchés. Si Dieu se soucie de la poussière et des taches de sang, il se soucie encore bien davantage des impuretés qui salissent le cœur de ses serviteurs. La cuve de bronze était incapable par elle-même de purifier le cœur des sacrificateurs. C’était seulement un rituel extérieur, mais ce symbole annonçait une réalité intérieure qui, plus tard, allait être accomplie par Jésus-Christ et par son Esprit Saint tout puissant.

Remarquez bien un détail très intéressant. Dans Exode 30, Dieu a dit à Moïse de faire une cuve en bronze. Dans Exode 38.8, on apprend d’où venait le bronze : « Il fit la cuve de bronze, avec sa base de bronze, en employant les miroirs des femmes qui s’assemblaient à l’entrée de la tente de la rencontre. » Des miroirs! On s’est servi de miroirs en métal, en bronze poli, que des femmes avaient donnés au service de l’Éternel. N’est-ce pas remarquable? Ces femmes étaient dans le désert. Même dans le désert, même dans l’Antiquité, les femmes étaient coquettes. Pensez-y! Elles avaient passé toute leur vie comme esclaves en Égypte, incapables de s’offrir des cosmétiques et des miroirs en bronze. L’Égypte est d’ailleurs réputée pour ses cosmétiques et ses beaux miroirs en métal. Les femmes égyptiennes faisaient sûrement l’envie des femmes israélites. Quand Israël est parti d’Égypte, Dieu a dit à son peuple que chaque homme et chaque femme demandent à son voisin et à sa voisine de lui donner de l’or, de l’argent, des vêtements (Ex 11.2-3). C’est ce qu’ils ont fait (Ex 12.25-26). Dieu a fait en sorte que son peuple obtienne la faveur des Égyptiens qui leur ont donné tous ces trésors, et ça devait sûrement inclure ces miroirs de bronze. Enfin! ces femmes pouvaient se regarder dans un miroir et prendre le temps de soigner leur apparence.

Puis, au Sinaï, Dieu a donné l’ordre de construire la tente de la rencontre qui allait être pleine de richesses d’or, d’argent et de bronze. Dieu a demandé à son peuple de contribuer par des dons généreux. « Qu’ils prélèvent une offrande pour moi. Vous prélèverez cette offrande de la part de tout homme au cœur généreux » (Ex 25.2). Des femmes au cœur généreux ont donné leurs miroirs. Elles ont accepté de s’en priver pour servir Dieu de bon cœur. Les artisans ont pris ces miroirs pour faire la cuve de bronze. La priorité n’est pas l’apparence corporelle, mais la purification spirituelle. Dieu veut nous purifier de la laideur de nos péchés pour nous rendre beaux intérieurement. Écoutez cette parole de l’apôtre Pierre aux femmes chrétiennes :

« N’ayez pas pour parure ce qui est extérieur : cheveux tressés, ornements d’or, manteaux élégants, mais la parure cachée du cœur, la parure personnelle inaltérable d’un esprit doux et paisible; voilà qui est d’un grand prix devant Dieu » (1 Pi 3.3).

Chers frères et sœurs, la cuve de bronze nous lance un grand défi. Un défi d’abord aux hommes. Vous les hommes, à quoi voyez-vous la beauté d’une femme? Comment voyez-vous votre épouse, vos filles, vos sœurs dans l’Église? Est-ce que la vraie beauté d’une femme, à vos yeux, se trouve dans son apparence corporelle? Ou bien dans une vie sanctifiée, purifiée par la Parole et par le Saint-Esprit? Si nous, les hommes, nous regardons surtout à l’apparence corporelle, nous causons un grand tort à nos sœurs et aux femmes en général. Nous mettons sur elles une pression indue pour qu’elles se conforment aux normes de la société concernant la beauté. Apprenons à regarder comme Dieu nous regarde.

C’est un défi aussi pour les femmes. Vous, les femmes, quand vous vous regardez dans le miroir, que voyez-vous? Voyez-vous des choses que vous aimeriez changer? Des formes, des rides ou des cheveux gris que vous aimeriez faire disparaître? Ou bien voyez-vous une femme aimée par Dieu, justifiée par le sang de Jésus-Christ, lavée et purifiée par son Esprit Saint? Quelle beauté recherchez-vous? Les parures extérieures ou la beauté intérieure d’un esprit doux et paisible produit par le Saint-Esprit? Passez-vous plus de temps devant le miroir ou devant la Parole de Dieu? En Éphésiens 5.26, Paul nous dit que Dieu nous purifie par l’eau et la parole. Sa Parole est puissante pour nous rendre beaux et belles dans nos cœurs, pourvu que nous prenions le temps de nous mettre à son écoute.

Oui, il est vraiment nécessaire que nous soyons purifiés chaque jour de nos vies. Dieu promet de le faire par la puissance de sa Parole et de son Esprit. Recherchons et désirons ardemment cette purification de nos cœurs. Et alors, nous entrerons librement dans sa présence et nous servirons notre Dieu d’un cœur nouveau. « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu! » Amen.