Cette méditation sur Genèse 22.13 a pour sujet l'offrande de son Fils que Dieu a offert en sacrifice pour l'expiation de nos péchés.

Source: Aujourd'hui devant Dieu. 2 pages.

Genèse 22 - Quelle offrande!

10jour du 4mois

« Abraham leva les yeux, et vit par derrière un bélier retenu dans un buisson par les cornes; alors Abraham alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils. »

Genèse 22.13
Lecture : Genèse 22.1-19

Quelle signification aurait pu avoir pour nous ce récit étrange et émouvant s’il n’y avait d’autre épilogue que l’acte héroïque et bouleversant d’un homme? Quelle importance aurait pour nous, aujourd’hui, l’obéissance sans faille et sans hésitation d’un homme d’autrefois et de sa parole « me voici »? Mais nous savons que la note dominante — ici comme partout dans l’Écriture — n’est pas la voix de l’homme, mais la décision de l’acte de Dieu. « L’Éternel pourvoira. » Toutes les religions forgées par l’homme — toutes également païennes — sont la démonstration des actes des hommes et l’exaltation de leurs performances. Les sommets qu’il gravit ou qu’il prétend gravir, les sacrifices qu’il croit consentir, les engagements dont il se vante, sont tous balayés sur cette page. Dieu renverse les rôles et il a lui-même pourvu sur le mont Morija — où s’élèvera quelques siècles plus tard le Temple de Jérusalem — la victime expiatoire. Bien plus tard, il pourvoira encore — cette fois définitivement — sur l’autre colline, celle du Calvaire. Lorsque Dieu décide de s’occuper des hommes et de leur salut, il vient vers eux en personne. C’est le Fils de Dieu, la deuxième personne de la sainte Trinité qui s’est offert à la place d’Isaac et à notre place à tous.

À présent, nous pouvons et nous devons chanter jusqu’à la fin de notre histoire : « Rien, ô Jésus! Que ta grâce! Rien que ton sang précieux… ne me dites autre chose, sinon qu’il est mon Sauveur! »

Prière

T’aimer Jésus, te connaître,
Se reposer sur ton sein,
T’avoir pour son Roi, son Maître,
Pour son breuvage et son pain;
Savourer en paix ta grâce
De ta mort, puissant Sauveur,
Goûter, la sainte efficace,
Quelle ineffable douceur!