Cet article sur Genèse 3.17 a pour sujet le travail. Malgré le fait que le péché a eu des conséquences néfastes, le travail demeure une responsabilité glorieuse que Dieu nous a confiée. En Jésus, il promet sa bénédiction sur nos travaux.

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Genèse 3 - Un travail reçu de Dieu

« Le sol sera maudit à cause de toi; c’est avec peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie. »

Genèse 3.17

En ce temps de l’année, chacun retourne à sa routine habituelle. Le jour de la fête du Travail, plusieurs se rendent à la plage une dernière fois et, le lendemain, c’est la réalité du retour au travail. Dans le monde d’aujourd’hui, plusieurs considèrent le travail comme un mal nécessaire. Les fêtes, les sorties et toutes les activités amusantes de la fin de semaine sont devenues la véritable raison de vivre. Le travail est simplement un moyen permettant d’atteindre ce but. Comment, en tant que peuple de Dieu, voyons-nous notre travail?

Le Seigneur ne nous laisse pas dans l’ignorance à ce sujet. Dieu a fait de l’homme le couronnement de son œuvre créatrice. Nous avons été faits à son image et nous sommes ses enfants. Quand Dieu a créé l’homme, il lui a donné une tâche bien précise : régner sur la création, remplir la terre et la soumettre. Nous appelons souvent cet ordre, que l’on retrouve en Genèse 1.26, 28, le « mandat culturel ». L’homme a reçu la fonction la plus élevée qui soit. Il a été placé sur la terre pour agir à titre de vice-roi de Dieu.

Toutefois, l’homme ne s’est pas contenté de sa position. Il a désiré davantage et il a succombé à la tentation du diable. Il a désobéi à Dieu et il est mort spirituellement. Tout cela a eu des conséquences sur son travail également. Adam a ressenti quotidiennement les conséquences de sa désobéissance et ces conséquences ont été transmises à tous ses descendants, y compris à nous qui vivons au vingt et unième siècle. Le sol qu’Adam labourait et travaillait était maintenant maudit. Il était maintenant plein de roches. Il était devenu de l’argile très dure. Il produisait des épines et des chardons. L’homme devait maintenant travailler très fort pour produire la nourriture qu’il tirait de la terre. C’est seulement à la sueur de son front qu’il pouvait désormais se nourrir.

Lorsque nous envisageons le travail qui nous attend nous aussi, le dicton « il y a toujours un problème » n’est que trop vrai. À cause de cette situation qui prévaut depuis la chute, nous pouvons être portés à penser que le problème, c’est le travail en soi. Le diable et le monde veulent que nous pensions de cette façon, rendant notre situation encore pire. Ils se réjouissent de nous voir maugréer contre Dieu et résister à la tâche qu’il nous a confiée dans ce monde.

Le travail n’est pas un mal nécessaire, mais bien plutôt une responsabilité glorieuse que Dieu nous a confiée. Que le Seigneur nous fasse miséricorde et qu’il se serve plutôt des chardons armés de piquants pour nous inciter à nous mettre à genoux dans la prière afin de lui confesser nos péchés. Puissions-nous toujours garder nos yeux fixés sur la grâce de Dieu en Jésus-Christ et travailler fidèlement au mandat que Dieu nous a confié en ayant toujours cette perspective à l’esprit. Nous pourrons alors nous mettre au travail avec la conviction que nous accomplissons la tâche que Dieu nous assigne dans la vie.

Le Seigneur nous a effectivement assuré de sa bénédiction sur les travaux que nous accomplissons aujourd’hui, ici-bas. Dans notre texte, le Seigneur nous promet de la nourriture comme fruit de notre travail. Cette promesse de sa bénédiction se retrouve un peu partout dans les Écritures. Ceux qui obéissent au commandement de Dieu en ce qui a trait au travail seront bénis abondamment (voir Dt 28.11-12; 2 Th 3.10-12).

Accomplissons notre travail aujourd’hui dans le contexte du salut et de la rédemption que Jésus-Christ nous a acquis. Notre travail ici-bas n’est pas vain; au contraire, il contribue à la venue du royaume de Dieu. Nous avons tous notre petit rôle à jouer dans ce grand royaume de notre Père céleste.

Lorsque nous faisons face à des épreuves ou à des difficultés particulières dans notre travail, n’hésitons pas à les présenter à notre Seigneur Jésus-Christ qui est assis à la droite de Dieu (voir Hé 4.15-16). Jésus-Christ a aussi travaillé sur cette terre en tant que charpentier avant d’exercer son ministère public; il a eu à lutter contre les épines et les chardons que le sol produit. Il sait exactement ce que nous vivons. Tournons-nous vers lui lorsque les luttes et les combats dans ce monde deviennent trop lourds et il nous aidera.

Accomplissons notre travail dans ce monde avec joie et enthousiasme, montrant ainsi au monde que nous sommes chrétiens. Il est vrai que nous ne sommes pas encore dans le paradis restauré, mais nous avons l’assurance que le paradis viendra. Combien merveilleux sera ce jour où nous pourrons entrer au service de notre Maître au ciel!