Cette prédication sur Hébreux 11.5-6 a pour sujet la foi qui est le seul moyen de plaire à Dieu, comme Hénoc qui a marché avec Dieu et qui a ensuite été pris auprès de Dieu par enlèvement sans passer par la mort.

Source: Le temple de la renommée des croyants - Prédications sur Hébreux 11. 6 pages.

Hébreux 11 - La foi plaît à Dieu (Hénoc)

« C’est par la foi qu’Hénoc fut enlevé, de sorte qu’il ne vit pas la mort; et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé. Car avant son enlèvement, il a reçu le témoignage qu’il plaisait à Dieu. Or, sans la foi, il est impossible de lui plaire; celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’il existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent. »

Hébreux 11.5-6
Autres textes : Genèse 5.12-32; Jude 1.14-15

Église de Jésus-Christ,

L’histoire d’Hénoc est fascinante et mystérieuse. Voici un homme qui croyait en Dieu, qui plaisait à Dieu, qui marchait avec Dieu, et puis, tout à coup, il a été enlevé. Il est allé directement auprès de Dieu, sans passer par la mort. Imaginez si une telle chose vous arrivait! Ce serait vraiment spécial! Mais quelle est l’utilité de connaître l’histoire d’Hénoc? Ce vieux patriarche nous paraît quand même loin de notre réalité.

L’auteur de l’épître aux Hébreux nous rappelle cette histoire pour souligner l’importance de la foi. Hénoc fait partie de tous ces témoins qui nous environnent et qui nous encouragent à persévérer dans la foi. Au fond, Hénoc nous pose cette question : Qui admirez-vous le plus? Les gens riches et célèbres? Les grands athlètes en excellente forme physique? Les artistes renommés? Les hommes d’affaires qui ont du succès? Ou bien les croyants qui marchent avec Dieu et qui sont agréables à Dieu? Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu. L’histoire d’Hénoc nous enseigne que seule la foi plaît à Dieu. Voilà ce qui est le plus admirable au monde. C’est en croyant en Dieu que nous sommes agréables au Seigneur.

1. C’est par la foi qu’Hénoc a marché avec Dieu🔗

Les versets 5 et 6 nous disent : « Avant son enlèvement, Hénoc a reçu le témoignage qu’il plaisait à Dieu. Or, sans la foi, il est impossible de lui plaire » (Hé 11.5-6). Si Hénoc marchait avec Dieu, s’il plaisait à Dieu, c’est parce qu’il croyait en Dieu.

Pour bien comprendre l’histoire d’Hénoc, en Genèse 5, il faut la situer dans son contexte, après l’entrée du péché et avant le déluge. C’est une période très sombre de l’histoire. La belle création de Dieu a été profondément abîmée par le péché. La méchanceté des hommes augmentait chaque jour pour être finalement punie au déluge. En même temps, c’est une période où la lumière commençait à briller. Dès l’entrée du péché dans le monde, Dieu avait promis un Sauveur (Gn 3.15). Le péché n’a pas détruit le plan de Dieu. Dieu voulait toujours une humanité à son image qui vive en communion avec lui.

Dieu a donc remplacé Abel le croyant, qui est mort, en donnant à Adam et Ève un autre fils, du nom de Seth, pour avoir une lignée de croyants. Depuis Adam, en passant par Seth, jusqu’à la septième génération, nous arrivons à Hénoc (Jude 1.14). Mais en parallèle, il y avait une autre lignée, la mauvaise lignée de Caïn, en conflit avec la lignée promise par Dieu. Depuis Adam, en passant par Caïn, jusqu’à la septième génération, nous arrivons à Lémek (Gn 4.17-18). Hénoc a cru en Dieu, il a plu à Dieu, il a marché avec Dieu. Lémek n’a pas cru en Dieu, il n’a pas marché avec Dieu, il a déplu à Dieu. Lémek était vengeur : « Si quelqu’un me fait du mal, je me vengerai 77 fois. » Lémek a inventé la polygamie. Tout ce qu’il voulait, c’était de dominer sur les hommes et sur les femmes. Tout ce qui comptait pour lui, c’étaient ses accomplissements, sa gloire personnelle, sa puissance. Lémek, septième depuis Adam : la plénitude de la méchanceté. Un digne représentant du temple de la renommée des célébrités qui vivent pour leur seul intérêt personnel. Hénoc, septième depuis Adam : la plénitude de ce qui est agréable à Dieu. Un digne représentant du temple de la renommée des croyants qui marchent avec Dieu. Lequel des deux admirons-nous? Lequel des deux voulons-nous suivre en exemple?

Oui, Hénoc vivait à une époque sombre et difficile, au milieu d’une génération perverse et corrompue. La lettre de Jude nous dit qu’il était un prophète de Dieu. Son message était percutant, très coupé carré.

« Hénoc, le septième depuis Adam, a prophétisé en ces termes : Voici que le Seigneur est venu avec ses saintes myriades, pour exercer le jugement contre tous et pour faire rendre compte à tous les méchants de toutes les mauvaises actions qu’ils ont commises, et de toutes les paroles dures que ces pécheurs ont prononcées contre lui » (Jude 1.14-15).

Voilà un message qui ne plaît certainement pas à tout le monde. Au milieu de l’obscurité, Dieu faisait briller sa lumière. Hénoc marchait avec Dieu, il plaisait à Dieu, il croyait à la promesse du Sauveur et il annonçait le jugement à venir. Il avait une ferme assurance de ce qu’il espérait. Il voyait l’invisible.

« Hénoc, âgé de 65 ans, engendra Mathusalem. Hénoc, après la naissance de Mathusalem, marcha 300 ans avec Dieu et il engendra des fils et des filles » (Gn 5.21-22).

Hénoc a marché 300 ans avec Dieu! Et même davantage, si nous comptons ses 65 années avant la naissance de son fils Mathusalem. N’est-ce pas remarquable? Connaissez-vous des chrétiens dans votre entourage qui ont marché 300 ans avec Dieu? Il faut le faire! Parlez-moi de constance et de fidélité!

Le nom d’Hénoc signifie « consacré ». Il était vraiment consacré à Dieu. Pourtant, Hénoc n’était pas un moine renfermé dans un monastère. Il était marié, il avait des fils et des filles, il a élevé une famille, il a travaillé pour subvenir aux besoins de sa famille. Il vivait au milieu d’une génération perverse et corrompue. Au milieu de ses activités conjugales, familiales, professionnelles et prophétiques, il a marché avec Dieu pendant 300 ans! Parlez-moi d’une persévérance dans la foi!

C’est agréable de marcher côte à côte avec une autre personne. Je connais plusieurs personnes qui aiment aller marcher en ville, dans un parc ou dans un sentier en forêt. Que faut-il pour marcher avec une autre personne? Les deux doivent se mettre d’accord pour marcher sur le même sentier, dans la même direction, à la même vitesse. Si vous voulez faire du cardio, vous ne voudrez pas marcher avec une personne trop lente. Si vous voulez marcher en forêt et que l’autre veut marcher en ville, vous allez être obligés de vous séparer. Pour marcher ensemble, il faut prendre plaisir à être ensemble, il faut accepter d’aller à la même vitesse, sur le même sentier, dans la même direction.

Hénoc a marché avec Dieu pendant 300 ans! Comme c’est beau! Jour après jour, semaine après semaine, année après année, les deux ensemble, sur le même sentier, dans la même direction, à la même vitesse. C’était plaisant pour les deux. Hénoc parlait avec Dieu, il écoutait Dieu lui parler, Dieu le soutenait, le guidait. Hénoc faisait confiance à Dieu. Les deux vivaient en communion. Est-ce que chaque jour vous marchez avec Dieu? Est-ce que vous vivez à ses côtés, avec foi? Est-ce que vous lui plaisez? Y a-t-il des journées où vous lui dites : « Seigneur, je n’ai pas de temps pour toi aujourd’hui. J’ai des choses plus importantes ou plus plaisantes. »

Pour marcher aussi longtemps avec Dieu, Hénoc devait sûrement être en excellente forme spirituelle, n’est-ce pas? Eh bien non, pas du tout. Hénoc était pécheur comme nous. Il avait ses problèmes et ses tentations, lui aussi, au milieu d’un monde corrompu. C’est Dieu, le premier, qui a voulu marcher avec lui. C’est Dieu qui lui a montré à marcher. Hénoc tombait, lui aussi, comme nous. Alors Dieu ralentissait son pas, il l’aidait à se relever, pour continuer à marcher ensemble. Dieu lui montrait la direction, vers la promesse du Sauveur. Dieu soutenait puissamment sa marche. « Viens, marche avec moi, crois en moi, fais-moi confiance, je t’ai promis un Sauveur, viens vivre en communion avec moi. » Hénoc a cru, il a marché avec Dieu, il plaisait à Dieu.

Jésus nous dit : « Viens, suis-moi. Crois en moi. Marche avec moi. Fais-moi confiance. Si tu tombes, je vais ralentir mon pas pour t’aider à te relever et pour continuer la route ensemble. Relève-toi, fortifie-toi, continue de marcher avec moi, même après 10 ans, 20 ans, 50 ans de marche avec moi. Continue de marcher avec moi jusqu’au bout. Je te soutiendrai puissamment. » C’est agréable de marcher ensemble. Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu, impossible de lui être agréable, mais par la foi nous lui plaisons et c’est agréable de marcher ensemble.

« On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien; et ce que l’Éternel demande de toi, c’est que tu pratiques le droit, que tu aimes la loyauté, et que tu marches humblement avec ton Dieu » (Mi 6.8).

On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien. Ne l’oublie pas. Mets-le en pratique. Ne cesse pas de marcher avec ton Dieu, ne change pas de direction. Si tu es tombé, relève-toi et continue de marcher humblement avec ton Dieu, avec la force qu’il te donnera pour la route.

De quoi avons-nous le plus besoin à notre époque, au milieu de cette génération méchante et corrompue? Nous avons besoin d’hommes, de femmes et d’enfants qui marchent avec Dieu par la foi. Nous avons besoin de croyants qui prient, qui lisent la Bible, qui vivent en communion avec Dieu, qui font confiance en leur Sauveur au milieu de leurs problèmes, des croyants qui saisissent la main de Dieu quand ils ont besoin d’aide, des croyants consacrés qui aiment Dieu, qui marchent humblement avec leur Dieu. Voilà de quoi nous avons le plus besoin : de la lumière au milieu des ténèbres. La chose la plus admirable au monde, ce ne sont pas des gens riches et célèbres, de grands athlètes, des artistes renommés, des hommes d’affaires à succès. Non, ce sont des croyants qui marchent avec Dieu; c’est la foi persévérante, la foi agréable à Dieu. Hénoc nous encourage. Venez! Marchons ensemble avec Dieu jusqu’au bout de la route.

2. C’est par la foi qu’Hénoc a été enlevé🔗

Où cela mène-t-il de marcher avec Dieu toute sa vie? Où cette route conduit-elle? « Celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’il existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent » (Hé 11.6). Déjà, marcher avec Dieu aujourd’hui est une grande récompense. Vivre en communion avec Dieu, c’est magnifique. Toutefois, au bout de la route il y a une récompense encore plus grande. Une récompense basée, non pas sur nos mérites, mais uniquement sur la grâce de Dieu en Jésus-Christ. Une récompense reçue par la foi.

« Hénoc marcha avec Dieu; puis il ne fut plus, parce que Dieu l’enleva » (Gn 5.24). « C’est par la foi qu’Hénoc fut enlevé, de sorte qu’il ne vit pas la mort; et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé » (Hé 11.5). Quelle belle récompense! Hénoc a cru en Dieu, il a marché avec Dieu et, au bout de la route, il a reçu une récompense étonnante. La foi produit vraiment des effets étonnants! Hénoc est disparu. Sa famille, ses amis, ses collègues l’ont cherché partout; personne ne l’a trouvé. Le croyant qui voit l’invisible est lui-même devenu invisible! Dieu l’a enlevé! Abel, son ancêtre, est mort à cause de sa foi. Hénoc n’est pas passé par la mort, et c’est aussi à cause de sa foi. Il est monté directement au ciel, avec Dieu. Il a vraiment été consacré!

La généalogie de Genèse 5 est bien spéciale. Voyez tous ces hommes qui ont vécu si vieux. Adam : « la durée totale de sa vie fut de 930 ans, puis il mourut ». Seth : « la durée totale de sa vie fut de 912 ans, puis il mourut ». Yéréd, le père d’Hénoc : « la durée totale de sa vie fut de 962 ans, puis il mourut ». Mathusalem, le fils d’Hénoc : « la durée totale de sa vie fut de 969 ans, puis il mourut ». Entendez-vous ce refrain monotone, inexorable, implacable? Un refrain qui n’arrête jamais : « Puis il mourut…, puis il mourut…, puis il mourut… » Même s’ils ont vécu très vieux, ils sont quand même tous morts. Ce n’est pas pour rien que nous, les humains, nous nous appelons mortels. Le processus de la mort est déjà commencé en chacun de nous et ce processus est irréversible. Nous n’aimons pas vieillir. Nous n’aimons pas penser à la mort. On aimerait bien trouver une eau de jouvence qui pourrait nous faire rajeunir. On invente toutes sortes de produits cosmétiques pour paraître jeunes, la teinture pour les cheveux, des crèmes pour les rides, l’injection de botox pour le visage. La médecine moderne déploie beaucoup d’efforts pour retarder la maladie et prolonger la vie. Ces efforts sont bons et louables, mais tout ça, finalement, est peine perdue. Nous allons tous faire partie de ce même refrain : « Il vécut tant d’années, puis il mourut. »

Mais surprise! Hénoc est l’exception qui vient briser le refrain. « Hénoc marcha avec Dieu, puis il ne fut plus » (Gn 5.24). Oui, quelle surprise! Il n’est pas mort comme les autres, il a été enlevé! Le salaire du péché, c’est la mort qui frappe tout le monde, sauf Hénoc. Dans toute la Bible, nous trouvons seulement deux exceptions à la règle inexorable de la mort : Hénoc et le prophète Élie. Pourquoi Hénoc n’est-il pas mort? Pour montrer que ceux qui croient en Dieu et qui marchent avec Dieu ont une espérance. La mort n’aura pas la victoire. La mort a été vaincue par notre Sauveur Jésus-Christ, dont la venue a été promise dès le début.

Mais pourquoi Dieu a-t-il enlevé Hénoc si jeune? Oui, 365 ans, c’est vieux comparé à nous, mais comparé à son père Yéréd, 962 ans, et comparé à son fils Mathusalem, 969 ans, Hénoc était encore une jeunesse. Pourquoi Dieu a-t-il enlevé Hénoc si jeune? Pour montrer qu’il y a mieux que ce monde actuel. C’est très bon de marcher avec Dieu sur terre pendant 300 ans; c’est encore mieux de marcher avec Dieu au ciel pour l’éternité. Sur terre, il y a des souffrances, des maladies, des combats, des méchancetés. Hénoc a été enlevé pour qu’enfin toutes ses larmes disparaissent et qu’il entre dans une joie complète. Dieu a dit : « C’est assez, ça suffit, ta marche sur terre est terminée, viens maintenant avec moi, viens te reposer, viens te réjouir. » Mais pourquoi Dieu n’a-t-il pas choisi de le faire mourir comme les autres? Il serait quand même allé avec Dieu. C’était pour montrer à tout le monde la victoire à venir de notre Sauveur sur la mort. C’est un témoignage qui atteste que Dieu récompense la foi de ses enfants. Hénoc, le septième depuis Adam, la plénitude de la victoire promise!

Jésus a dit à ses disciples :

« Croyez en Dieu et croyez en moi. […] Je vais vous préparer une place. […] Je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi » (Jn 14.1-3).

Quand Lazare est mort, Marthe et Marie étaient découragées. Jésus a dit :

« Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela? » (Jn 11.25-26).

Oui, nous sommes mortels, mais nous sommes croyants. Nous sommes donc vivants. Si nous marchons avec Jésus par la foi, même quand nous allons mourir, nous ne mourrons pas. La mort, c’est faire face au jugement de Dieu et à la colère de Dieu à cause de nos péchés. Jésus est venu pour nous donner le pardon et la vie en abondance. Par la foi, nous avons la vie éternelle, une vie qui ne s’arrêtera jamais. Oui, nous devons encore mourir physiquement, mais nous avons la promesse de la résurrection.

Jésus-Christ a marché avec Dieu toute sa vie, sans jamais tomber, sans jamais changer de route. Il ne méritait pas de mourir. Il méritait la plus belle récompense. Pourtant, il est mort parce qu’il a été puni pour nos péchés. « Puis il mourut. » Il est ressuscité et il est monté au ciel comme Hénoc. Il a reçu la victoire pour nous. Si nous croyons, nous ressusciterons avec lui. Et nous, les vivants, qui serons là quand Jésus reviendra, nous ne mourrons pas. Quel jour glorieux ce sera!

« Le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront en premier lieu. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles » (1 Th 4.16-18).

Hénoc était une sorte de prototype, le premier à être enlevé au ciel sans mourir. Voilà ce qui attend les chrétiens de la toute dernière génération, comme Hénoc de la septième génération. Croyons en Jésus-Christ, notre Sauveur! Marchons avec Dieu. Continuons de marcher avec lui avec foi. C’est la seule façon de plaire à Dieu maintenant. C’est la seule façon de remporter la récompense éternelle. Amen.