Cet article sur les questions d'introduction à l'épître à Philémon traite de son auteur, de son destinataire, des circonstances et du but de sa composition, de ses particularités, de son message et de l'analyse de son contenu.

Source: Introduction au Nouveau Testament. 7 pages.

Introduction à l'épître à Philémon

  1. Auteur
  2. Destinataire
  3. Circonstances et but de la composition
  4. Particularités
  5. Message
  6. Analyse du contenu
  7. Questions

1. Auteur🔗

Nous ne nous étendrons pas longuement sur la personne de l’auteur ou sur l’authenticité de cette lettre. De l’avis unanime des spécialistes du Nouveau Testament, il ne peut s’agir que de l’apôtre Paul, qui l’a rédigée à Rome vers l’an 63 en même temps que la lettre aux Éphésiens et celle aux Colossiens. Puisque le destinataire de cette lettre, Philémon, vivait dans la ville de Colosses, on peut penser que celle adressée à l’Église de cette ville et notre brève missive y parvinrent en même temps.

2. Destinataire🔗

Philémon, un résident et grand propriétaire de la ville de Colosses, est un converti de l’apôtre Paul, durant le ministère de trois ans que celui-ci exerça à Éphèse (Ac 19.10). Il semble que l’Église de Colosses se réunissait chez cet homme de condition matérielle aisée.

3. Circonstances et but de la composition🔗

Au moment de la rédaction de cette lettre, l’apôtre se trouve à Rome, où il est en prison. Sa détention de deux ans lui avait permis d’écrire d’autres lettres, dites de la captivité, dont celles aux Éphésiens, aux Colossiens et aux Philippiens.

Un esclave nommé Onésime appartenant à Philémon s’était enfui. Paul le rencontre en prison et l’amène à la foi en Christ. Mais Philémon, lui, avait perdu un esclave et subi sans doute d’autres préjudices matériels. On sait que, dans l’Empire romain, une forte proportion de la population était composée d’esclaves. Aucun droit juridique ne les défendait et aucune dignité humaine ne leur était reconnue. L’esclave, propriété de son maître, était à la disposition absolue de celui-ci. Erreurs ou incartades étaient parfois punies avec une grande cruauté, par exemple par mutilation, crucifixion, ou encore en laissant le coupable à la merci des fauves dans les arènes. Grâce à la terreur qu’entretenaient de tels châtiments, la discipline était maintenue parmi la vaste population d’esclaves.

Cette perspective terrifiante incite Onésime à demander à son père spirituel d’écrire une lettre en sa faveur afin de le réconcilier, lui, l’esclave fugitif, avec son ancien propriétaire. Pensant que le mal commis par Onésime doit être réparé et que la conversion à Christ n’épargne à personne la réparation d’un mal causé ni la restitution des biens volés, Paul accepte volontiers cette mission. Il renvoie donc Onésime vers Philémon, mais avec une lettre qui est un éloquent plaidoyer en faveur de l’ancien esclave. Ses arguments faciliteront la réconciliation entre les deux chrétiens, à présent devenus tous les deux disciples du même Maître. D’après les lettres aux Éphésiens et aux Colossiens, un ami de Paul, nommé Tychique, est chargé de porter ces deux lettres à leurs destinataires. Onésime, quant à lui, portera la lettre qui le concerne et accompagnera Tychique lors de ce voyage.

4. Particularités🔗

Les commentateurs de la brève lettre sont unanimes pour reconnaître sa valeur inestimable. « Telle une perle d’une exquise pureté, elle brille au sein du riche trésor du Nouveau Testament », écrit l’un d’eux. En outre, elle jette une vive lumière sur la vie privée et le caractère de l’apôtre. Ici, plus qu’ailleurs, il se révèle comme un excellent épistolier. Relevons certains traits particuliers de la lettre. C’est un modèle même de politesse chrétienne. La tâche qui incombait à Paul était de nature fort délicate. Il devait rédiger une lettre pour obtenir de Philémon sa faveur, sans offenser ni léser les intérêts de son nouvel ami Onésime. Il devait se garder d’exercer une quelconque pression sur son ami qui pourtant lui restait redevable à d’autres titres. Ainsi, tout en plaidant et évoquant les mérites de l’un, il n’oublie pas la faute commise par l’autre.

Le succès de l’entreprise d’une tâche aussi délicate prouve combien l’apôtre savait et pouvait se révéler un gentleman accompli. Sans doute, Philémon dut être sensible aux compliments que lui prodigua son ami et père spirituel, autant que par le charme qu’exhalait la brève missive. De son côté, Onésime dut se rendre compte de l’affection de Paul à son égard, plus précieuse encore que le pardon de son ancien maître. Paul n’use pas d’un ton de commandement, mais, bien au contraire, de beaucoup de tact et de politesse. Il adresse une supplique dans son état de vieux prisonnier, sans dédaigner une obligation aussi humble que sa requête en faveur d’Onésime. Il s’appuie sur la générosité et sur la foi de son destinataire. Il appelle Philémon co-ouvrier. Sans doute lui rappelle-t-il le secours dont l’Église de Colosses a bénéficié de la part de Philémon. Il témoigne d’amour fraternel en intercédant en faveur de quelqu’un qui, à présent, se trouve en communion de foi « en Christ ».

Ce n’est qu’après une introduction soigneuse et pleine de tendresse chrétienne qu’il mentionne le nom d’Onésime. L’esclave coupable est désigné comme ayant été auparavant inutile, mais à présent devenu cher à Paul. Il laisse entendre combien il lui aurait été utile de le garder auprès de lui. Mais il ne veut pas le garder parce qu’il appartient à un autre. Et dans des circonstances qui auraient pu être dramatiques pour Onésime, sinon pour Philémon, il discerne la providence divine. Car recevoir Onésime dans la communion fraternelle vaut plus que la réparation matérielle du préjudice causé par l’ancien fugitif. Ce n’est donc que sur la base de la foi chrétienne qu’il prie Philémon de le recevoir comme il recevrait Paul en personne. En ce qui concerne le dommage subi par Philémon, que ce dernier le mette sur le compte de son ami, lequel lui promet de payer tout en sachant combien celui-ci lui est spirituellement redevable.

Ainsi que nous l’avons constaté, ce billet est un modèle d’épistolographie chrétienne. Car la courtoisie devrait caractériser l’échange épistolaire entre chrétiens autant que les rapports sociaux. Il illustre également l’amour fraternel. Dans le cas de Paul, cet amour jaillit de son cœur débordant de tendresse. La politesse et la courtoisie ne s’apprennent pas par la lecture de livres. Aucun chrétien ne devrait ignorer ni même négliger les conventions sociales et les règles établies d’une étiquette. Cependant, la valeur de la courtoisie sera fondée et évaluée d’après la sincérité du cœur autant que par le bonheur qu’on veut procurer à autrui. Et c’est bien un tel esprit que respire chaque ligne adressée à Philémon. La lettre abonde en expressions d’une tendre affection. L’ex-fugitif, jadis inutile, est à présent qualifié d’utile. Il peut avec raison porter son nom d’Onésime! (En grec, Onésimos signifie utile).

Cette reconnaissance de fraternité, cette déclaration d’égalité spirituelle, devait forcément finir par abolir l’institution de l’esclavage, l’une des plus grandes malédictions pesant sur la société de l’époque. Mais s’il est vrai que l’esclavage était une pratique abominable, pour quelle raison l’apôtre la tolère-t-il et ne proteste-t-il pas contre elle comme l’auraient fait nos modernes « humanistes »? Pourquoi renvoie-t-il Onésime à Philémon?

La réponse est que le christianisme a surmonté les maux sociaux non par l’engagement armé ni par des révoltes dirigées par une théologie de libération ou de violence, mais à l’aide de principes qui, en fin de compte, abattirent plus efficacement certaines institutions inhumaines du monde antique. Les rapports que la foi chrétienne avait établis entre Paul et Onésime et les relations que le premier cherchait à instaurer entre ce dernier et Philémon rendaient désormais impraticable un système social tel que l’esclavage. C’est à juste titre que l’épître à Philémon a été nommée la grande charte de la liberté chrétienne. En outre, elle nous offre la parfaite illustration d’une authentique conversion chrétienne. Elle démontre que le Christ a le pouvoir de transformer des vies et de sauver les plus vils des êtres humains. La renaissance et la régénération de l’homme, de tout homme, ne sont par conséquent possibles qu’en Christ. Les esprits et les cœurs se transforment effectivement lorsqu’un amour chrétien désintéressé entre en action.

La conversion d’Onésime dut être surprenante, soudaine, et sincère. On aurait de la peine à s’imaginer vagabond plus désespéré que l’esclave phrygien. Pourtant, nous le voyons transformé en ami docile et en collaborateur précieux. Le changement dut se produire rapidement à cause de l’influence exercée par Paul durant sa propre détention. Or, la durée de celle-ci n’excéda pas deux ans, et au moment de la rédaction de notre lettre, il lui restait encore une grande partie de sa peine à purger. Ce fut surtout une conversion sincère, si on tient compte du fait qu’il était conscient que le sort qui l’attendait était en principe la mort. En retournant délibérément auprès de son ex-maître, Onésime acceptait le risque de l’ignominie sociale et de la mort par crucifixion. Assurément, ce fut un homme transformé qui accepta d’envisager un tel sort. Son nom est devenu, avec raison, synonyme de la puissance transformatrice du Christ.

La lettre a-t-elle atteint son but? Philémon a-t-il pardonné à Onésime? L’histoire garde le silence à ce sujet. Toutefois, il paraît impossible de s’imaginer qu’une telle requête a trouvé un cœur endurci, que l’ami de l’apôtre ait refusé d’accéder à sa demande. Certains ont émis l’hypothèse selon laquelle après l’avoir accueilli, Philémon aurait renvoyé Onésime à Rome vers Paul, afin de servir le vieil apôtre durant le reste de sa détention.

5. Message🔗

Davantage « personnelle que théologique », en apparence au moins, la lettre à Philémon n’en contient pas moins un message fondamental : celui du pardon des offenses. Relevons pour commencer le fait qu’en Christ toutes les relations humaines ont été transformées, aussi bien privées et personnelles que familiales et sociales. La foi en lui est le critère de nos rapports, et ces derniers vérifient et accréditent l’authenticité de notre foi. Durant les premières années de l’existence de l’Église, l’apôtre Paul ne jugea pas utile de s’occuper explicitement des problèmes sociaux et de résoudre celui de l’esclavage, institution incompatible avec l’esprit et la lettre de la foi chrétienne; autrefois, un seul principe présidait les rapports : celui de la foi éclairant l’éthique. Ce fut progressivement que le christianisme naissant s’attaqua aux structures injustes et fit définitivement disparaître des mœurs chrétiennes toute pratique et toute condition ou relation perverse. La lettre contient des éléments constituant le pardon chrétien : l’offense commise, la substitution, la restauration et l’accession à une nouvelle relation.

Ainsi, chacun des aspects du pardon divin trouve sa réplique dans celui pour lequel Paul plaide en faveur d’Onésime. Nous trouvons ici la véritable portée de la requête de l’Oraison dominicale : « Pardonne-nous nos offenses ». La doctrine chrétienne est mise en pratique dans la vie courante, et ce, dans les aspects les plus délicats des rapports entre hommes. L’apôtre n’entreprend pas l’édification d’une grande et majestueuse cathédrale de la foi, mais s’occupe d’un frère parmi les plus humbles. Il offre ainsi un encouragement à ceux qui sont tombés le plus bas.

Mais si l’apôtre n’abolit pas l’ordre mauvais, en l’occurrence celui de l’esclavage, il en annonce la prochaine abolition à cause de la liberté accordée par Christ à tous les élus, y compris les esclaves, devenus, au moyen de leur foi en lui, sa propriété. Notons, enfin, de quelle manière Paul promet de payer lui-même à Philémon les préjudices subis par la fuite d’Onésime. Désormais, les rapports entre les deux hommes seront moins ceux d’esclave à maître que ceux de frères réconciliés par le ministère de réconciliation de l’apôtre du Christ.

En terminant son billet, l’apôtre exprime l’espoir qu’il sera bientôt libéré de ses chaînes, et il promet de rendre visite à son ami ainsi qu’aux Églises de l’Asie Mineure.

6. Analyse du contenu🔗

1. Le préambule (1.1-7)

Cette lettre n’est adressée ni à une Église ni à un individu, mais à une famille et à un cercle de croyants se groupant autour d’elle. C’est qu’en effet la demande adressée par l’apôtre intéresse tous ceux qui se rattachent à cette maison. Le chef de famille, Philémon, est un citoyen de Colosses (d’après Col 4.9). Un auteur chrétien des premiers siècles, Théodoret, rapporte que de son temps on montrait encore à Colosses la maison appartenant à Philémon. Celui-ci dut jouir d’une grande aisance matérielle. Il possède des esclaves. Sa demeure accueille de nombreux amis. Sa munificence est connue, l’épithète de « sunergos », co-ouvrier, que lui donne Paul, fait ressortir son activité chrétienne dans le milieu où il vit. Paul n’ayant jamais visité Colosses, il est probable que Philémon et sa famille l’ont connu lors de son long séjour à Éphèse. Quoi qu’il en soit, c’était au grand apôtre que Philémon devait sa conversion (voir Phm 1.19 et son sens naturel). Appie ne peut-être que l’épouse de Philémon; Paul s’adresse aussi à elle parce qu’il traite d’une affaire domestique. Archippe est vraisemblablement leur fils. D’après Colossiens 4.17, il est chargé d’un office dans l’Église. Il remplaçait probablement Épaphras pendant l’absence de celui-ci. Il est nommé compagnon d’armes de Paul, prenant part à la lutte contre les faux docteurs qui menacent le troupeau. Par les mots « l’Église qui se réunit en ta maison » (Phm 1.2), l’apôtre désigne le groupe de chrétiens de Colosses qui s’associent au culte célébré chez Philémon. Ils connaissaient sans doute Onésime que l’apôtre cherche à réhabiliter aussi à leurs yeux.

L’action de grâces (Phm 1.4-7) a comme sujet la charité de Philémon, dont les preuves parviennent aux oreilles de Paul. Sa confiance est en Jésus, mais également envers les saints en vertu de l’œuvre accomplie par Christ. Parfois, même chez les meilleurs chrétiens, à la suite d’expériences pénibles, on se méfie d’autres frères. Particulièrement s’il s’agit de nouveaux convertis. Paul redoute une telle attitude de la part de Philémon à l’égard d’Onésime. Il loue cependant sa bonne disposition, il sait que noblesse oblige, et il complète son action de grâces en exprimant le vœu que l’activité bienfaisante de sa foi devienne de plus en plus féconde pour l’honneur de Jésus-Christ, à mesure qu’il discerne l’excellence de tout ce que Dieu met de bon dans le cœur de ses enfants. Il encourage son ami à faire confiance dans le profond changement opéré chez son ancien esclave. Le verset 7 semble se référer à une circonstance particulière, où la générosité de Philémon s’était manifestée de manière éclatante. On peut penser au tremblement de terre qui avait frappé toute la région.

2. Le corps de l’épître (1.8-21)

Après avoir ainsi préparé sa demande, Paul, avec maintes précautions, aborde le sujet principal. C’est un siège en bonne et due forme. Il se garde d’énoncer immédiatement l’objet de sa demande. Il rappelle d’abord à Philémon qui est celui qui la lui adresse; puis il mentionne celui en faveur de qui la requête lui est adressée. Ce n’est qu’après avoir ainsi préparé le terrain qu’il donne l’assaut final en prononçant le célèbre « reçois-le ».

Paul adresse une « supplique ». Il aurait très bien pu donner un ordre; il préfère demander comme un service personnel ce pardon qu’il pourrait exiger comme un devoir chrétien. Comment Philémon refuserait-il cette grâce à celui qui a passé sa vie au service des païens, c’est-à-dire à Paul, usé par l’âge, qui endure en ce moment même toutes sortes d’incommodités dans une dégradante captivité? Si Paul avait au moment de sa conversion entre 30 et 35 ans et si cet événement a eu lieu autour de l’an 37 de notre ère et si, au moment où il écrivait, on se trouve en l’an 62 ou 63, il devait avoir près de 60 ans.

À ces motifs liés à la personne qui demande, Paul ajoute celui concernant la personne pour laquelle il intervient. Onésime est son fils spirituel qu’il a enfanté dans sa prison, celui qui jusqu’ici n’a sans doute guère mérité le nom d’Onésime, mais est devenu tellement digne de confiance que Paul l’aurait volontiers gardé auprès de lui pour qu’il le servit dans l’œuvre de l’Évangile. Il a fait pour lui tout ce que Philémon aurait fait en personne s’il avait été présent. Il n’a voulu devoir cette assistance précieuse qu’à la bonne disposition de Philémon. Il intercède pour celui qui, après avoir été momentanément perdu pour Philémon, est retrouvé comme un frère, et un frère pour l’éternité. Il est devenu le frère de Paul.

L’énoncé de la demande est ainsi préparé : reçois-le, reçois-le comme si tu me recevais personnellement. Paul a pu penser que quelque chose pourrait s’opposer à un accueil favorable de la part de Philémon. Non seulement Onésime s’était enfui, mais encore il avait causé un grave préjudice matériel à son maître. Nous en ignorons la nature exacte. En bonne justice, ce dommage causé devrait être réparé. Eh bien, oui, il le sera : Paul y pourvoira : « Je te paierai ». Cette offre est-elle sérieuse? Oui et non; non, car l’apôtre sait bien que jamais Philémon ne l’acceptera; oui, en ce qu’elle est destinée à faire naître chez Philémon une réflexion que Paul ne craint pas de lui suggérer : comment se peut-il que celui à qui je dois ma conversion se place devant moi dans l’humble position d’un quémandeur? Ce dernier obstacle ôté, l’apôtre répète sa prière avec un oui qui écartera jusque la possibilité d’un refus, en insinuant qu’il attend de Philémon quelque chose de mieux encore. Quoi donc? Il est à espérer que Philémon aura compris l’apôtre mieux que nombre d’interprètes modernes. Or, qu’y a-t-il de plus précieux que le don de la liberté? L’idée en était déjà présente au verset 17. Comment Onésime aurait-il pu se mettre au service de Paul et de l’Évangile sans avoir été au préalable émancipé?

3. Conclusion (1.22-25)

Au verset 22, nous avons une douce prière, une sorte de récompense promise pour le bon accueil réservé. « En même temps, prépare aussi un logement pour moi. » Cette phrase s’accorde avec le passage de Philippiens dans lequel Paul exprime son espoir d’être bientôt libéré de ses chaînes, à la suite des prières d’intercession de l’Église.

Suivent les versets 23 et 24 des salutations des compagnons et collaborateurs de Paul. Ce sont les mêmes noms qui apparaissent dans la lettre aux Colossiens, sauf celui de Jésus Justus, probablement inconnu de Philémon. Épaphras en sa qualité d’ami personnel du récipiendaire de la lettre vient naturellement en tête. Il y est appelé compagnon de captivité, sans doute du fait qu’il partageait l’appartement privé que Paul avait loué à Rome. C’était également le cas d’Aristarque. Dans cette lettre personnelle, l’apôtre omet naturellement les qualités accordées à ses collaborateurs dans des épîtres adressées à des communautés.

7. Questions🔗

  1. Qui est le destinataire de la lettre?
  2. Pourquoi Paul loue-t-il Philémon?
  3. Qui est Onésime?
  4. Quelle requête Paul adresse-t-il à Philémon en faveur de celui-ci?
  5. Dans quelles autres épîtres rencontrons-nous les noms d’Aristarque, d’Épaphras, de Démas?
  6. Démontrer que Paul s’attendait à une prochaine libération de la prison.
  7. Quelle lumière cette missive jette-t-elle sur les rapports sociaux entre chrétiens en particulier et entre hommes en général?