Cette méditation sur Jean 1.29 a pour sujet l'offrande en sacrifice de l'Agneau de Dieu pour l'expiation et le pardon des péchés de ceux qui croient en Jésus-Christ

Source: Aujourd'hui devant Dieu. 2 pages.

Jean 1 - L'Agneau de Dieu

4jour du 1er mois

« Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. »

Jean 1.29
Lecture : Jean 1.29-34

Peut-être ai-je laissé une fausse impression en comparant, dans un chapitre précédent (sur Jn 1.16), le major Cooper à Moïse! Peut-être certains d’entre vous ont-ils l’idée que ce que Jésus accomplit pour le salut des hommes est comparable à la course qu’une exceptionnelle paire de jambes entreprend et réussit? Qu’il suffit de déployer une activité tellement énergique que Dieu, satisfait, déclare : « ça va, j’oublie à présent le péché des hommes »…

Il n’en est rien. Le péché qui a entraîné la chute et qui a corrompu notre monde est une grave insulte à la sainteté divine. Même nous autres, nous ne serions pas satisfaits à si bon compte si Dieu venait à fermer les yeux sur le mal et s’il disait tout simplement : « Oublions donc ce péché! » Le péché est cause de mal et de malheur, de désespoir et d’horreur pour qu’il soit traité à la légère. Il doit être puni, et l’insulte jetée à la face de Dieu doit être réparée. Le chemin du salut par la grâce fut un chemin coûteux, il fut celui de la passion, où Dieu offrit son fils comme l’Agneau qui efface les péchés du monde.

L’agneau nous rappelle, d’après l’Ancien Testament, une mort sanglante. Chez les juifs, il était l’animal du sacrifice par excellence. « Le salaire du péché est la mort » (Rm 6.23) et ce salaire devra être payé, soit par celui qui a commis le péché, soit par celui qui aima le pécheur au point qu’il décida de se substituer au coupable. Christ fut ce Substitut, ce Vicaire. Sans « l’aspersion du sang », il n’y a pas de possibilité de pardon. Dieu fit de son Fils unique et bien-aimé l’Agneau dont le sang répandu permet à ceux qui croient en lui de ne pas périr, mais d’avoir la vie éternelle.

Prière

Dieu de miséricorde, nous louons et nous magnifions ton grand salut. Aucun langage humain ne pourra jamais exprimer notre reconnaissance. Fais que celle-ci nous conduise sur le chemin de l’obéissance dans la foi. Amen.