Cet article a pour sujet notre corps exceptionnel qui appartient à Jésus-Christ. Nous devrions donc porter des vêtements et utiliser notre corps d'une manière qui plaît à Dieu.

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Mon corps exceptionnel

Je me fais dire que j’ai un peu trop de poids. Mon crâne est plus dégarni chaque année et mon niveau de forme physique diminue. Un de mes genoux aime prétendre qu’il est un clignotant. Chaque fois que je me lève, il craque frénétiquement. Tous ceux qui me connaissent peuvent en témoigner, je ne suis pas un mannequin.

Pourtant, mon corps est exceptionnel. Pourquoi? Ce n’est pas parce que c’est le seul que je possède. Cela le rend peut-être exceptionnel pour moi, mais il y a plus. Beaucoup plus. Il est exceptionnel parce qu’il appartient à mon fidèle Sauveur. Dans la vie comme dans la mort. Ou plutôt dans la mort comme dans la vie. Ce qui veut dire maintenant. Aujourd’hui.

Pensez-y un peu. Si quelque chose appartient à quelqu’un d’autre, nous en prenons bien soin. Si ça appartient à quelqu’un que nous aimons beaucoup ou pour qui nous avons un grand respect, nous en prenons encore un meilleur soin. En plus d’en prendre soin, nous respectons aussi les désirs du propriétaire quant à la façon de l’utiliser.

Si mon père part en voyage de l’autre côté de l’océan et qu’il me donne la permission d’utiliser son auto, je ne vais pas aller la conduire dans les broussailles. Je sais qu’il ne fait pas cela et qu’il ne souhaiterait pas que je le fasse. Et je doute qu’il me prête à nouveau son auto s’il apprenait que je l’ai consciemment conduite d’une manière qu’il désapprouve. Et ce serait juste de sa part.

Revenons à mon corps. Mon corps exceptionnel. Celui qui appartient à quelqu’un d’autre, à quelqu’un que j’aime et que je respecte au plus haut point. Je dois l’utiliser de la façon dont IL le désire. Mon comportement doit refléter le fait que je reconnais lui appartenir déjà dans cette vie. Je dois donc réfléchir à ces questions : De quelle façon est-ce que j’utilise ma bouche lorsque je parle? De quelle façon est-ce que j’utilise mon corps pour aider mon voisin? De quelle façon est-ce que j’utilise mes habiletés intellectuelles pour l’avancement de son Royaume? De quelle façon est-ce que j’utilise mes doigts à l’ordinateur pour accomplir son travail? De quelle façon est-ce que je m’assure de rester chaste pendant mes fréquentations?

Je dois m’assurer que lorsque je présente mon corps en public (à la plage, au travail, à l’école, à l’Église), je le présente d’une manière qui lui plaît. Pas d’une manière qui plaît d’abord et avant tout à moi-même et à ceux et celles qui sont autour de moi. D’une manière qui LUI plaît d’abord et avant tout. Questions : De quelle manière ma façon de m’habiller reflète-t-elle mon attitude envers les autres? Est-ce que je couvre mon corps au minimum? Quelles parties de mon corps est-ce que j’expose à la vue et pourquoi? La façon dont nous nous habillons constitue en fait une déclaration. Quelle sorte de déclaration est-ce que je fais? En résumé, est-ce que les autres peuvent voir par la façon dont je m’habille que j’appartiens à quelqu’un d’autre? Et peuvent-ils entrevoir qui est ou qui n’est pas ce quelqu’un d’autre par la manière dont je m’habille?

Si je décore mon corps, je dois le faire d’une manière qui LUI plaît. Ici aussi, je dois me demander si ma façon d’essayer de bien paraître — mes bijoux, mes accessoires, mon maquillage, mon parfum, mon style, etc. — démontre bien que j’appartiens à Jésus-Christ. Ou si elle démontre que j’appartiens à un autre? Et à qui, alors, est-ce que je démontre que j’appartiens?

Voici donc mon idée principale. Mon corps (entre autres choses) appartient à Jésus-Christ, mon Sauveur. Celui-ci se soucie de la manière dont je l’utilise. Je dois démontrer que je lui appartiens. En tout temps. Consciemment! Je ne peux pas vivre toute ma vie comme un ignorant — le manque de connaissance n’est pas une excuse lorsque la réponse est facile à trouver. Je ne peux pas faire l’autruche qui cache sa tête dans le sable. Je dois faire preuve de discernement. Je dois SAVOIR.

Il faut donc que je sois bien réveillé. Je dois vérifier si ce que je fais est bien la bonne chose. Je ne devrais pas me demander si c’est mal d’agir ainsi ou de m’habiller ainsi. Ça, c’est négatif. Concentrons-nous plutôt sur le positif : « Est-ce que j’essaie de glorifier Dieu en agissant ou en m’habillant ainsi? »

Je finis par une citation pour votre réflexion. Elle est tirée du livre « Touché par la grâce » (What’s so Amazing about Grace?) de Philip Yancey. Il dit : « Un vétérinaire peut en apprendre long sur le propriétaire d’un chien qu’il n’a jamais rencontré simplement en observant son chien. Qu’est-ce que le monde apprend sur Dieu en observant ses disciples sur la terre? » Pensez-y.