Cet article a pour sujet le règne de Dieu qui domine sur la destinée du monde entier et sur tous les événements de nos vies. Bien qu'il ne soit pas l'auteur du péché, il règne en Maître souverain au milieu des bouleversements actuels.

Source: Méditations sur la vie chrétienne. 6 pages.

Notre Dieu règne

Une année nouvelle est toujours, pour le chrétien, une nouvelle année de grâce. Ce n’est donc pas à un bilan des réussites ou à la comptabilité d’échecs qu’invite ce nouveau cycle de saisons annuelles, mais plutôt à laisser Dieu entrer de nouveau dans nos vies pour prendre la direction de nos destinées. En sa présence majestueuse, nous allons nous livrer à une méditation sincère et sérieuse. Tandis que nos journées s’envolent et que les années semblent fuir, avec quelle hâte, il serait malheureux de perdre de vue la présence ineffable et indéfectible du Seigneur notre Dieu. Or, nous savons, tout au moins je l’espère, que notre vie ne jaillit pas d’une source autogénératrice, inépuisable. Elle n’est que don, celui de sa grâce.

Que personne ne se retire avec grogne et amertume du champ de sa présence, mais qu’il se confie à ses soins, à son soin paternel et puissant, afin d’évoluer dans les rayons que répand sa providence et de se tenir à l’ombre de son éternité. Sa glorieuse majesté gère puissamment aussi bien le cosmos qu’elle conduit de façon indubitable chacune de nos frêles existences.

Il lui a semblé bon de diviser le temps en saisons et en périodes annuelles au lieu de le laisser couler comme un flot ininterrompu. Cette division — oh! combien nécessaire — permet qu’avec chaque nouvelle année qui s’ajoute à notre existence, nous ayons l’occasion de méditer sur le caractère éphémère de celle-ci. Peut-être nombreux seront ceux qui, dans un rare moment de lucidité, le soir, la veille de l’An, détourneront leurs regards d’eux-mêmes pour apporter une trêve à leurs mornes réflexions, arrêter leur arrogante évaluation et, même après de sottes réjouissances ou au milieu de beuveries, avoir une pensée pour Dieu… Même l’incroyant qui ne franchirait jamais le seuil d’une église, ressentira peut-être dans l’atmosphère d’une longue veille un air pénétré de mystère et, quoique de manière indistincte, se rendra compte que le Transcendant, l’Éternel, le Transhistorique pénètre dans son univers ratatiné et étouffant… Même s’il refuse de l’admettre, il sait qu’un tel sentiment est un indice — un de plus — dans la libéralité des indices de la présence divine. Dieu ne manquera jamais de nous approcher et de nous saisir, même au moyen d’un sentiment diffus de sa présence…

Quant au chrétien, avec raison réfractaire au parfum païen qu’exhale une longue veille, avec ses appâts illusoires et ses déchaînements suicidaires, il a acquis la certitude qu’il n’y a rien d’anormal dans ce sentiment de la proximité immédiate de Dieu. À son tour il se rend compte de la fragilité de toute existence humaine et de sa futilité, surtout lorsque celle-ci ne s’ancre pas dans la divine éternité. S’il venait à se détacher de l’ineffable et de l’éternel, il serait aussitôt saisi de la frayeur que cause toute insignifiance, insignifiance qui par moments atteint véritablement un degré tragique. Mais la gloire d’en haut l’a déjà atteint ici et maintenant et elle transforme toute insignifiance en plénitude; c’est elle qui inspire ses chants d’allégresse et d’action de grâces.

En un sens, toute longue veille pourrait causer un traumatisme spirituel. Mais dans les paroles de certains psaumes de l’Ancien Testament, nous trouvons toujours renouvelés et sans cesse efficaces de puissants antidotes qui opèrent toujours. Lisez-les pour inaugurer votre nouvelle année. Le Psaume 99 par exemple. Son auteur signale que parmi les nations on entend des cris, et même les soubresauts des entrailles de la terre, car la terre, pas plus que les humains, ne garantit en elle-même la moindre stabilité. Mais, déclare l’auteur sacré, Sion, la montagne du Seigneur, c’est-à-dire la présence de Dieu qui emplit tout, demeure inébranlable. Relisez les Psaumes 93 et 97 dans le calme du matin, avant que vous ne soyez pris dans le tourbillon des activités fébriles du jour; leur lecture sera le salutaire rappel, l’annonce bienfaisante selon laquelle effectivement, vêtu de majesté, assis sur le trône, parmi les chérubins, notre Dieu règne… La terre peut trembler, l’angoisse nous saisir à la gorge, Dieu, quant à lui, reste souverain. L’Écriture sainte en rend presque sur chacune de ses pages l’écho fidèle : Saint, saint, saint est le Seigneur! Aussi, le chœur des anges et la voix des mortels devraient le proclamer en unisson dans la sérénité de la foi : Notre Dieu règne.

Cette confession de foi parle du Dieu de la révélation, « Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, Dieu de Jésus-Christ, non des philosophes. »

Si notre confession est juste et vraie, alors toutes les anxiétés de l’année écoulée, les maux subis, la lassitude endurée, les lourdes et par moment insoutenables contraintes de notre vie quotidienne, qui parfois nous semblent désespérantes, ne sont vraiment pas décisives. Résolus à confesser notre foi au Dieu souverain, nous avancerons regardant en face les réalités les plus sombres, faisant face aux situations apparemment inextricables, assurés que notre Dieu règne.

Le Seigneur règne. Que nous regardions vers le ciel assombri ou aux nations turbulentes, déréglées dans leur conduite, que nous songions aux agissements de Satan et aux ravages accomplis par ses hordes démoniaques ou que nous nous rappelions aussi des interventions des armées célestes et des archanges protecteurs, des amis ou des ennemis, des membres de notre famille ou de nous-mêmes, nous savons que seul le Seigneur domine dans les vastes étendues de sa création, et que son gouvernement gracieux apporte salut et libération. Dieu est grand dans son Temple, il est saint. Il règne, lui et non les hommes, ni l’adversaire de nos âmes, ni les princes de ce monde, ni les dictateurs honnis… Jamais la fatalité aveugle ou le hasard capricieux. Si nous savions cela, alors, dans nos peines nous nous lamenterions moins, dans le malheur nous ne maugréerions plus lamentablement. Bien au contraire, nous invoquerions son saint nom.

Il est pourtant une question qui, sincère ou sournoise, nous est lancée comme un défi à notre foi et qui, si souvent, empêche une sereine confession de notre certitude. Comment concilier cette providence divine avec les tragédies dont nous sommes constamment soit les spectateurs affligés, soit les victimes innocentes?

Posée ainsi, la question est devenue l’excuse la plus courante pour refuser Dieu et tourner le dos à la foi chrétienne. Selon sa logique, ce qui advient aux êtres humains devrait prouver soit que Dieu n’existe pas, soit qu’il n’est pas le Dieu omnipotent de la confession de la foi biblique. Relevons le défi.

Si Dieu était mauvais, comment oserions-nous encore parler du bien, discourir sur la justice, prononcer un mot sur le droit? Quel que soit le lot quotidien de malheurs et d’accidents tragiques dans notre monde, un nombre infiniment plus grand de bienfaits témoigne des bontés divines : la beauté de la nature, la régularité des saisons, le soleil qui se lève non seulement sur les justes, mais encore sur les méchants, la pluie qui arrose le jardin des fidèles comme le champ des iniques, témoignent, à leur manière, de la bonté et de la patience de Dieu… Nous avons encore des familles et des amis, des relations humaines intimes et chaudes pour rompre l’inhumaine solitude; il existe encore des gouvernements qui veillent — même imparfaitement — sur notre protection et qui punissant le crime… Nous bénéficions des travaux des savants. Nous jouissons du plaisir que procurent l’art et la musique, nous admirons les littérateurs de génie, ainsi que les dramaturges qui décrivent la condition humaine. Bien sûr, certains jours semblent être placés sous l’ombre de la vallée de la mort, mais d’autres se déroulent sous les chauds rayons du grand astre du jour. Fuyant les solutions simplistes au problème du mal, nous nous tournerons vers la solution que nous offre la présence indéfectible de notre Dieu, du Dieu bon.

Les réalités deviendraient-elles plus aisées à porter et à supporter si nous nous réfugions dans les positions de l’athéisme qui fuient la réalité? Si Dieu n’est pas, alors ni l’homme ni son univers ne possèdent ni sens ni signification. Cet univers sorti du néant ne pourrait finir que dans le néant, et alors tout serait vain, aussi bien les Goulags que les théories scientifiques, les chefs-d’œuvre de Michel-Ange comme les sonates de Beethoven, les fresques littéraires d’un Balzac comme les poèmes du converti Brasillach dans sa cellule de condamné à mort… La religion, elle aussi, serait vaine, et l’expression « la religion est vaine » serait à son tour inutile… Dans ce cas, le problème du mal ne devrait même pas se poser. La douleur elle-même serait une illusion, ainsi que la vérité et le mensonge. À quoi servirait-il de reconnaître un homme de bien et de faire son éloge? Punir le criminel serait à son tour absurde ou ridicule. Le suicide ne serait considéré comme ni bon ni mauvais, en réalité ce ne serait même pas un fait. Ainsi, si Dieu n’est pas, tout est permis, comme le disait Dostoïevski dans l’un de ses chefs-d’œuvre.

La foi chrétienne relève le défi de manière positive grâce à la formulation de la doctrine de la création. Bien entendu, cette foi en la création n’est pas en faveur dans certains cercles modernes qui se veulent éclairés, d’avant-garde. Il existe d’autres théories et l’on échafaude des hypothèses pour plaire à ceux qui rejettent la révélation biblique. Néanmoins, ces théories présentent d’énormes et de très sérieux désavantages. Si on les acceptait, il faudrait admettre aussi que le mal a existé depuis toujours, qu’il fait partie inhérente de la nature. Selon Charles Darwin, le célèbre père de l’hypothèse — toujours invérifiable — de l’évolution des espèces, le premier homme était une espèce de sauvage, tout droit issu de la race des primates… Il est curieux de constater que Darwin n’avait rien inventé, puisqu’une telle théorie relative au mal avait déjà été mise en circulation par le vieux manichéisme. Cette vieille doctrine avait, pendant un certain temps, séduit le jeune Augustin, mais le futur grand docteur de l’Église sut la rejeter et la réfuter après avoir bénéficié des lumières de la révélation biblique. Il va sans dire qu’une telle théorie ne peut que conduire les humains vers un sombre et foncier pessimisme.

Si le mal est aussi vieux que le monde, il aurait une origine coextensive avec l’univers et il serait éternel. C’est déjà ce que propageait le dichotomisme manichéen. On s’étonne que nombre de théologiens souscrivent encore à l’hypothèse de l’évolution sans se rendre compte des implications de celle-ci pour leur foi, car elles lui sont diamétralement opposées.

La doctrine chrétienne de la création relève un tel défi; elle trace des frontières infranchissables et délimite la distance fondamentale entre Dieu et le mal. L’univers a été créé bon et déclaré comme tel par le divin Créateur, et l’homme et la femme ont été, eux aussi, créés sans péché. Dans le jardin que Dieu a planté, il n’y avait ni maladie ni douleur.

La Bible chrétienne, Ancien et Nouveau Testaments, répand sa lumière révélatrice sur l’apparition du mal au cours de l’histoire humaine et son rapport avec la providence divine.

En premier lieu, le péché n’a pas pris son origine sur notre terre. Il a commencé au ciel, parmi les anges de Dieu, ces créatures célestes, spirituelles. Ce fut leur chef qui l’introduisit dans l’existence des hommes. Il manipula l’esprit de la première femme; il prit entre ses mains les instincts de celle-ci, tira profit de son orgueil, la conduisit vers son mari pour faire de ce dernier son complice. Le péché apparut sur terre par l’action subversive du grand séducteur.

La Bible fait donc état d’une révolte et d’une apostasie humaines. À son regard, le mal n’est pas un phénomène métaphysique, il est transgression morale, désobéissance au commandement gracieux du Dieu créateur. Il est péché.

Selon la révélation biblique, c’est de propos délibéré que l’homme accomplit son acte d’apostasie et se laissa entraîner dans la chute. À l’origine, il n’existait pas en lui de pulsion interne pour l’accomplir. Il n’avait aucun besoin de pratiquer le mal, de chercher la satisfaction d’un besoin profond de quelque chose qu’il lui aurait manqué. Il n’avait aucune raison pour justifier le mal dans lequel il s’est embourbé, aucun motif fondé pour dire : « Je ne pouvais faire autrement, j’y étais poussé par une force qui me dépassait. » Il ne pouvait s’excuser en blâmant ses collègues, en rejetant la responsabilité sur la société environnante, en pointant son doigt accusateur vers son épouse ou, comble d’outrecuidance, en accusant carrément Dieu! Il a agi de son propre gré.

C’est ainsi qu’il a agi de nouveau sur le Calvaire, lors du déicide, et il se comporte encore de la même manière partout où il dresse d’infâmes camps de concentration ou se livre à des génocides. On ne peut à aucun prix amoindrir la responsabilité morale de l’homme. Nos gènes ou les circonstances socio-économiques ne sont pas responsables du mal dont nous sommes les affreux auteurs. C’est moi, c’est moi seul qui ai péché, confessait le psalmiste de l’Ancien Testament (Ps 51.6). C’est pourquoi la confession des fautes fait partie essentielle de toute liturgie chrétienne : Pitié Seigneur, car nous avons péché dans notre conduite quotidienne.

Selon la Bible chrétienne, le péché est transgression, offense commise contre la loi de Dieu (1 Jn 3.4). Lorsque nous posons la question : « d’où vient le mal? pourquoi le péché? », nous en oublions certainement la nature essentielle. Le péché ne peut s’expliquer qu’en tant que réalité anormale et irrationnelle. On peut le comparer à ces trous noirs dont nous parle l’astrophysique moderne, trous noirs sans lumière, sans logique et dont nous ne pouvons dire un mot sensé. Qui dira jamais comment et pourquoi le péché prit naissance dans le ciel de Dieu? Comment pénétra-t-il dans le jardin d’Eden? Qu’il s’attache à celui, à celle qui pourtant se réclame de la foi au Christ?

Le chrétien fera davantage que d’expliquer cette origine. Notre foi au Dieu Créateur et Rédempteur confesse que ce Dieu qui règne est le même qui a accepté d’endurer les résultats de notre propre mal. Il a pris notre nature, a été mortellement atteint, a connu l’angoisse et subi l’horreur de l’enfer. Dieu était en Christ, le Père en le Fils, comme le Fils est en toutes choses semblable au Père, non seulement pour subir les malédictions du mal, mais encore pour s’identifier à ce mal, devenir péché sans commettre de péché… Est-ce donc peu, pour nos esprits raisonneurs et nos cœurs rebelles, que d’apprendre que le Dieu qui règne n’est autre que le crucifié du Calvaire? Il a subi le mal, afin de l’éliminer radicalement. Le triomphe du matin de Pâques atteste une fois pour toutes que les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre sa toute-puissance gracieuse.

Pour l’heure, Dieu sanctifie nos peines. Parfois, il se comporte envers nous tel le Juge qui nous châtie pour le mal dont nous sommes les auteurs responsables. Mais il le fait encore en tant que Père qui cherche à nous discipliner, et non en tant que Juge implacable. La discipline la plus sévère nous est prodiguée comme signe de sa céleste bénédiction. Il nous apprend à nous fier à sa sagesse et à nous confier en sa direction paternelle. Nous apprendrons à nous attendre à Dieu. Nous saisirons quelque chose de sa sagesse, surtout lorsque nous croirons que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Rm 8.28). Alors, nous saurons dire, en regardant en arrière, sur l’année écoulée : En effet, la bonté et la compassion m’ont accompagné durant chacune des journées de l’an passé. Le Seigneur a régné dans ma vie personnelle et celle de ma famille.

Sans doute au moment où nous inaugurons cette nouvelle année, nous nous rappelons de nos manquements et déplorons nos égarements, nos paniques injustifiées et nos excessives préoccupations pour nos affaires égoïstes. Nous nous sommes probablement rendu les complices du grand adversaire. Ou avons-nous fait de notre devoir de l’aimer, lui, de tout notre cœur, de toute notre pensée, avec toute notre force? Avons-nous pris la devise de servir Dieu en premier? Avons-nous prié : « Nous voici, Seigneur, devant toi, à ta disposition »?

Sachons que le règne de Dieu s’exerce jusque sur nos fautes. Il est plus puissant que le pouvoir mortel du péché, de notre péché. Sa puissance a été suffisante pour en anéantir l’aiguillon mortel, suffisante pour que nous ne succombions pas définitivement à la tentation. La croix du Calvaire est l’assurance qu’effectivement notre Dieu règne.

N’interprétons pas cette confession de manière étriquée. Son règne englobe notre vie tout entière et permet de nous réconcilier avec notre environnement, aussi sombre et menaçant soit-il.

Notre époque, comme toutes les époques, connaît les bouleversements des peuples et des nations. Nul ne saurait prédire ce qui adviendra demain à l’humanité. Si notre génération a été le témoin de nombre d’accomplissements remarquables sur nombre de domaines, néanmoins, en dépit des conquêtes du savoir, elle est également le témoin désabusé de maux inouïs. La société présente rappelle un train ne suivant plus l’aiguillage régulier et suivant une course folle, défonçant toutes les barrières et se précipitant dans l’abîme. Il devient de plus en plus difficile de gouverner des peuples. Partout, on entend des hurlements et de vociférations entre humains, autant dans les brousses primitives que dans les rues pavées des modernes et monstrueuses mégalopoles. Des comportements qui jadis étaient tenus pour malfaisants sont considérés comme normaux. La morale est bafouée, l’honneur avili, l’assassinat moral de personnes de bien se pratique impunément, des normes nouvelles et anarchiques régissent la barbarie des temps modernes.

Pourquoi Seigneur? Mais une telle question n’est pas la bonne, la correcte question que nous devrions poser. Car elle trahit l’idée secrète selon laquelle l’on se considère soi-même comme le seul responsable des destinées du monde, comme si l’on était soi-même à la barre du navire et non le Seigneur Dieu omnipotent. Comme si celui-ci ne se rendait pas compte des affaires d’ici-bas, ou qu’il s’était trompé dans ses projets et ses entreprises… Comme s’il pouvait même être le grand perdant…

Puisse la nouvelle année ne pas nous plonger dans la panique causée par tous les maux que la société semble redouter, même pas par la perspective d’un holocauste nucléaire. Dieu nous interdit de nous livrer à la terreur des esprits incrédules. Le faire trahirait l’absence totale de confiance en son règne omnipotent. Devant les pires circonstances, le fidèle chrétien cherchera le Royaume de Dieu et sa justice (Mt 6.25-34).

Jésus qui l’a recommandé nous a aussi assurés qu’il est le Prince qui règne. Christ est le Roi de nos existences et le Seigneur universel. Il nous arrache déjà, ici et maintenant, à nos angoisses et dirige nos pas quotidiens. Il nous conduira aussi durant la nouvelle année avec une main ferme. N’a-t-il pas promis : « Voici je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Mt 28.20)?