Cette méditation sur Proverbes 1.7 a pour sujet la crainte de l'Éternel qui donne la sagesse et la connaissance pratique de l'existence.

Source: Aujourd'hui devant Dieu. 2 pages.

Proverbes 1 - Comparaisons

8jour du 7mois

« La crainte de l’Éternel est le commencement de la connaissance; les insensés méprisent la sagesse et l’instruction. »

Proverbes 1.7
Lecture : Proverbes 1.1-9

Le titre de ce livre, sans doute l’un des moins connus et des moins appréciés des Écritures, est en hébreu « maschal », c’est-à-dire « comparaisons ».

Le livre des Proverbes constitue une partie importante de la littérature biblique dite de « sagesse ». Chaque verset, ou couple de versets, offre une bonne connaissance de l’existence, laquelle revêt dès lors un sens précis, même si elle se heurte à de multiples difficultés. La « sagesse » procure une connaissance aux multiples visages : instruction, entraînement, compréhension, savoir-faire, discrétion, prudence. Elle est ainsi beaucoup plus qu’une connaissance intellectuelle et théorique, même au sens le plus positif de ce terme. Elle conduit à l’obéissance pratique, car le croyant est un disciple éthique, tandis que le non-croyant apparaît comme un véritable insensé qui, à chaque instant, « rate » sa vie.

Commentaire incisif sur notre vie et sur celle du monde, ce livre produit sur nous un tel impact qu’il peut faire vaciller toutes nos certitudes. Il scrute les recoins les plus obscurs de notre cœur et dévoile les expériences les plus intimes, révélant et déjouant toutes nos ruses.

La foi en Dieu — la crainte du Seigneur — est la source et la substance de cette sagesse-là. Mais la sagesse s’est incarnée et s’est pleinement révélée en Christ, « lequel fut pour nous sagesse » (1 Co 1.31). Dieu se moque des sages et il les confond. Aussi, refuser Jésus-Christ, c’est vivre en véritable insensé. L’arrogance de l’homme qui atteint les étoiles, mais qui nie Dieu et le refuse, est infiniment plus désastreuse qu’une menace de destruction thermonucléaire. L’homme endurci n’a d’autre alternative que le désespoir et le nihilisme.

Prière

Dieu qui guides, qui consoles, j’ai connu que le bonheur,
c’est de garder tes paroles et je les serre en mon cœur.
Fais-moi marcher dans ta voie et me plaire en tes statuts.
Si je cherche en toi ma joie, je ne serai pas confus. Amen.