25^e jour du 11^e mois

« Quand Israël sortit d’Égypte, la maison de Jacob du milieu d’un peuple barbare, Juda devint son sanctuaire, Israël fut son domaine. »

Psaume 114.1-2
Lecture : Psaume 114

La vie en la présence de Dieu implique le souvenir. Nous aurons à nous rappeler ce que Dieu a fait dans le passé, autrement nous risquons de ne plus voir son œuvre de la même manière. Les tourmentes déclenchées par les nations ou des tourbillons de problèmes personnels risquent d’obscurcir la gracieuse présence de Dieu. Souvenons-nous donc que Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique.

Souvenons-nous que le corps de Jésus fut brisé et son sang répandu pour obtenir le pardon de nos fautes. « Faites ceci en mémoire de moi. » (1 Co 11.24). Souvenons-nous qu’il ressuscita des morts. Souvenons-nous que plus rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ. Le Nouveau Testament nous le rappelle sans cesse.

Quant à l’Ancien Testament, il est rempli, lui aussi, « du souvenir du passé ». Depuis l’Exode d’Égypte jusqu’au retour de l’Exil, tous les grands événements qui tissent l’histoire d’Israël sont l’évidence de la rédemption que Dieu acheva en faveur des siens.

Rien, dans sa création, ne pouvait empêcher Dieu d’aimer son peuple et de le sauver. Au contraire, la création est l’alliée de ses interventions extraordinaires. Le désert le plus aride devint le lieu où l’on put chanter, et le sec rocher une source d’eau pour se désaltérer. Le Dieu puissant est celui de l’amour. Souvenons-nous-en, croyons en lui et exultons.

Prière

Quel Dieu ressemble à notre Dieu
Qui, demeurant dans ce haut lieu
D’où sa main lance le tonnerre
Veut bien jusqu’à nous s’abaisser
Et, toujours bon, daigne penser
À ce qui se fait sur terre?