16^e jour du 11^e mois

« Heureux celui dont la transgression est enlevée, dont le péché est pardonné. »

Psaume 32.1
Lecture : Psaume 32

L’auteur de ce Psaume ne menait pas une existence baignée de lumière et inondée de douceur. Bien au contraire, il éprouvait toutes les peines d’une adversité tenace et les troubles causés par des hommes iniques; mais plus intensément encore celle qu’engendrait sa propre faute.

Les personnages de la Bible se reconnaissent comme pécheurs. Nous le sommes comme eux. Si nous cherchons la présence du Dieu vivant, nous devrons reconnaître au préalable nos fautes et confesser notre état de péché. Autrement, nous n’éprouverons ni ne goûterons à aucune bénédiction.

Le Psaume ne mentionne aucune faute particulière, mais cela a peu d’importance. Tout péché est transgression et, comme tel, échec grave. Il est rébellion, et ses effets ne seront pas évités. On peut essayer de se le dissimuler en fermant les yeux. Mais au fond de nous-mêmes, nous savons que nous ne sommes ni bons ni même « acceptables ». Et le non-aveu du mal dont nous sommes les auteurs a toujours des conséquences graves.

La médecine moderne n’est pas la première à avoir découvert que les problèmes de l’âme affectent le corps. Relisez le psalmiste : « Ma vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été. » La faute fait du mal de plusieurs manières. Elle sape notre énergie personnelle et ruine nos relations extérieures.

Mais Dieu, dont nous implorons la présence, est miséricordieux. Nous n’avons aucune raison de nous cacher à ses yeux. Aucun prétexte, non plus, pour justifier nos transgressions. Dieu accorde le pardon et il ôte le fardeau. Nous pouvons nous écrier avec joie : Heureux l’homme dont le péché est pardonné!

Prière

Père, accorde-nous la libération intérieure. Purifie nos pensées, nos paroles et nos gestes. Que ton pardon nous remplisse de joie. Conduis-nous sur la voie que tu as tracée pour nous. Amen.