Cet article sur Ruth 1.3,5 a pour sujet notre sécurité dans l'alliance avec Dieu et en communion avec son peuple. En quittant le pays promis, Élimélek et Noémi ont rompu cette communion, mais Dieu a fait grâce à travers Ruth.

2 pages. Traduit par RC

Ruth 1 - Où trouvons-nous la sécurité?

« Puis Élimélek, mari de Noémi, mourut, et elle resta avec ses deux fils. […] Mahlôn et Kilyôn moururent aussi tous les deux, et la femme resta, privée de ses deux enfants et de son mari. »

Ruth 1.3, 5

Élimélek et Noémi sont deux beaux noms. Élimélek veut dire « Mon Dieu est Roi ». Son nom est une confession de foi. Et pourtant, cet homme a décidé de faire ce qui semblait bon à ses yeux. Il a quitté le pays de la promesse pour se rendre dans le pays de Moab. Il s’est coupé de la communion avec l’Église parce que, pour lui, le bien-être matériel était plus important. Noémi veut dire « plaisante », « agréable ». Et cependant, elle est devenue amère à cause de toutes les calamités que le Seigneur envoya sur sa maison. Plus nous considérons cette famille, plus nous nous apercevons qu’elle est devenue sécularisée. Les deux fils, Mahlôn et Kilyôn, ont des noms cananéens, ce qui démontre un certain éloignement du Seigneur et de son service.

Élimélek est mort en Moab. Il a essayé de fuir la mort, mais le Seigneur l’a visité avec la mort. La mauvaise direction qu’Élimélek a donnée à sa famille n’a pas été sans conséquence. Noémi et ses deux fils se sont établis en Moab. Ils y ont fait leur demeure. Le Seigneur avait bien averti son peuple : « Tu ne prendras pas leur fille pour ton fils. […] Car tu es un peuple saint pour l’Éternel ton Dieu » (Dt 7.3,6). Toutefois, malgré l’avertissement, ces deux hommes se sont mariés avec des filles de Moab.

Mahlôn et Kilyôn sont morts à leur tour. Toute cette famille qui a quitté Israël pour le pays de Moab est morte, sauf Noémi. Ceux qui cherchent la vie en dehors de la communion de l’Église subissent la punition de Dieu, soit la mort. Tout ce qui leur reste, c’est la misère, la tristesse et le chagrin.

Que ce soit pour nous un avertissement. Ne prenons jamais à la légère les commandements du Seigneur. La volonté du Seigneur pour nos vies est très précise, en particulier la manière dont il veut que nous vivions comme membres de son Église. Notre bien-être spirituel et le bien-être spirituel de notre famille sont plus importants qu’un bon travail, une sécurité financière, etc. Les circonstances qui ont amené Ruth à confesser sa foi nous enseignent plusieurs leçons importantes. En tout premier lieu, ne prenons jamais à la légère le service du Seigneur. Il nous arrive de penser que nous pouvons faire ce qui nous semble bon à nos yeux, sans qu’il y ait de conséquences, mais c’est faux. Le Seigneur va nous punir si nous pensons seulement à ce qui nous semble bon pour nous-mêmes ou nos familles, sans considérer notre place dans l’Église.

Le Seigneur nous enseigne un message très important : En dehors de la relation d’alliance avec Dieu, personne ne peut avoir l’assurance des bénédictions du Seigneur. Dans la communion avec le peuple de Dieu, nous pouvons toutefois trouver tout ce dont nous avons besoin pour notre corps et pour notre âme. C’est là où le Seigneur se fait présent, c’est là qu’il nous protège et nous nourrit d’une nourriture qui pourra nous faire traverser la pire des famines. C’est là où la réconciliation et l’expiation nous sont promises et accordées en Jésus-Christ. C’est là, dans l’Église du Seigneur, que nous pouvons trouver refuge dans les pires circonstances.