Cet article a pour sujet les accusations de racisme systémique aux États-Unis et le mouvement Black Lives Matter. Derrière les émeutes, l'idéologie du progressisme vise à faire tomber le système pour instaurer le socialisme et le marxisme, et rejeter la liberté de religion.

7 pages.

Est-ce vraiment une question de race?

  1. Qu’y a-t-il derrière les émeutes?
  2. Deux groupes
  3. Comment le système est-il « coupable »?

Je n’oublierai jamais l’image révoltante et déchirante du visage et du cou de George Floyd écrasé sur le trottoir et le visage froidement passif du policier blanc qui a refusé de le laisser se lever malgré ses cris de pitié haletants. Le monde entier, quelle que soit son ethnie ou sa nationalité, est indigné.

Comme il s’agissait d’un policier blanc et d’un détenu noir, l’incident a immédiatement soulevé la question raciale aux États-Unis, une fois de plus. Tout en conservant ma détresse en regardant la mort lente de George Floyd, j’ai néanmoins ressenti une certaine inquiétude en voyant le chaos dans tant de villes. Le racisme systémique a été identifié comme la cause de l’incendie criminel et de la violence, mais dans les comptes-rendus télévisés de nombreuses villes, j’étais perplexe de voir que si peu de personnes noires semblaient faire partie des marches. Sans doute, beaucoup de Noirs ont été profondément blessés par l’incident initial, mais les émeutes ne semblaient pas montrer une communauté noire en colère, s’élevant comme un seul homme dans une rage raciste pour détruire leur propre centre-ville. Le frère de George Floyd a même appelé publiquement et passionnément à la fin de la violence. Il est difficile d’obtenir des statistiques précises dans les rues sombres et chaotiques de nombreuses villes. Néanmoins, dans certains endroits, la police a signalé que 60 à 70 % des personnes arrêtées vivaient en dehors de l’État dans lequel elles protestaient. Le maire de Seattle, Jenny Durkan, a affirmé que les « hommes blancs » étaient responsables d’une grande partie des destructions généralisées dans sa ville1, se présentant avec des pieds-de-biche, des fusées de détresse et des seaux remplis d’essence dans un seul but : mettre le feu aux villes et blesser les gens. En d’autres termes, il semble que des groupes organisés, extérieurs aux communautés noires locales ou à ceux qui protestent véritablement et légitimement contre le meurtre de Floyd, ont saisi l’occasion pour créer une destruction publique.

Si c’est le cas, qu’est-ce qui les motive? Un grand rouleau de graffiti, écrit sur un mur du centre-ville de Minneapolis, a suggéré une possible motivation pour le côté violent des émeutes : « Le système est coupable ». L’ex-révolutionnaire marxiste David Horowitz a publié un article perspicace intitulé « It’s Not about Race: The Left Exploits another Black Victim » [Il ne s’agit pas de race : la gauche exploite une autre victime noire]2. La mort de Floyd est devenue le catalyseur d’une nouvelle tentative de faire tomber un « système coupable ». La cruauté personnelle de Chauvin devrait sûrement être l’occasion d’un examen de conscience. Nous devons toutefois nous demander si la propre histoire de Floyd a été détournée par d’autres questions révolutionnaires qui ont transformé une protestation pacifique et justifiée en un chaos planifié à l’avance et en émeutes.

1. Qu’y a-t-il derrière les émeutes?

En surface, la lutte vise le pouvoir politique. Ce fut le cas à Minneapolis, où la mort de Floyd a eu lieu. Comme le dit Horowitz, « ce cauchemar national est sorti d’une ville profondément progressiste, sous l’administration de progressistes3 » : le chef de la police de Minneapolis est noir; le procureur général de l’État du Minnesota est noir; le vice-président du conseil municipal est noir; et la députée du district est noire. Chauvin était un mauvais policier, avec un long dossier de plaintes pour inconduite et trois meurtres déjà inscrits à son dossier. Pourquoi l’administration municipale a-t-elle refusé de le sanctionner? L’un des quatre autres policiers impliqués dans le meurtre de Floyd, Tou Thao, 34 ans, avait déjà fait l’objet de six plaintes pour conduite policière non précisée, dont cinq ont été classées sans discipline, et une était encore ouverte au moment de son licenciement4. Un autre des quatre, Thomas Lane, a commis une série d’infractions au Code de la route et est devenu policier malgré son casier judiciaire5.

L’idéologie progressiste de la diversité au sein du département de police de Minneapolis a peut-être déjà provoqué un incident similaire, lorsqu’un policier mal formé (un immigrant somalien nommé Mohammed Noor) a tué une femme australienne, qui avait simplement appelé à l’aide. Un tel laxisme permanent a sans doute préparé le terrain pour les policiers impliqués dans la mort de George Floyd. Ironiquement, les émeutiers réclament la libération de Noor, un Noir, pour avoir tué un Blanc désarmé. Bien qu’à l’envers, cela fait partie de la politique de la situation. Ces affaires nous obligent à considérer non seulement les questions de justice et de brutalité policière, mais aussi les questions de pouvoir et d’idéologie. En 2017, Larry Jacobs, professeur à la Humphrey School of Public Affairs [École des affaires publiques Humphrey] de l’Université du Minnesota, a fait remarquer qu’« à Minneapolis, nous avons l’un des programmes activistes les plus libéraux des États-Unis. Ils cherchent à accomplir au niveau municipal ce qui ne se fait pas au niveau fédéral6 ».

Même en supposant que Chauvin et ses complices soient racistes, cela ne prouverait pas l’affirmation de Bernie Sanders selon laquelle il existerait « un système grotesque de racisme enraciné » aux États-Unis. Horowitz pose cette question :

« Où sont les preuves d’un racisme enraciné aux États-Unis? Personne ne s’est levé pour défendre le meurtrier, pas de policier, pas de fonctionnaire, pas de mouvement de droite, pas de politicien, du président jusqu’à la fin, et aucune publication ne s’est levée pour défendre le meurtrier.7 »

Le fait que Chauvin soit peut-être raciste ne prouverait pas la fausse affirmation de Black Lives Matter [la vie des Noirs compte] (un groupe soutenu par le milliardaire George Soros, qui veut faire tomber les États-Unis8) selon laquelle la police menace excessivement les hommes noirs. Contre l’affirmation selon laquelle nous assistons à un « génocide » de la race noire aux mains de la police, comme le prétendent certains émeutiers, il n’y a eu en 2019 que quatorze Noirs non armés tués par des policiers, alors que 48 policiers ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions9.

Heather Mac Donald, chercheuse et boursière du Manhattan Institute et auteure de The War on Cops [La guerre contre les policiers] (Encounter Books, 2016), qui a longuement étudié cette question, déclare :

« Un ensemble solide de preuves ne révèle aucun parti pris structurel dans le système de justice pénale en ce qui concerne les arrestations, les poursuites ou les condamnations. La criminalité et le comportement suspect, et non la race, déterminent la plupart des actions de la police.10 »

Elle montre qu’en 2018 : « … les Afro-Américains représentaient 53 % des homicides connus aux États-Unis et commettaient environ 60 % des vols, alors qu’ils représentent 13 % de la population11 ».

Ces statistiques sapent l’affirmation de Black Lives Matter selon laquelle la justice est injustement rendue aux Noirs.

Si l’on ajoute à la nature non spontanée du côté violent des émeutes, il semble que des individus ou des groupes aient organisé les pillages et les destructions. La police de Kansas City, par exemple, a trouvé des palettes de briques et de roches placées près des sites de protestation dans la ville12. Il semble que des forces invisibles aident à orchestrer et à encourager un mouvement fortement gauchiste à démanteler entièrement le système. Il faut capituler entièrement devant la notion globale selon laquelle le privilège blanc détermine la nature même de la démocratie américaine. Ce fut l’impasse dans laquelle se trouva une conversation intéressante et en grande partie civile entre Charlamagne da God — qui laissa entendre que Rush ne pouvait pas revenir en tant qu’invité avant d’avoir admis que le privilège blanc était la pourriture responsable de tous les problèmes du système — et Rush lui-même — qui n’abandonna pas sa définition du privilège blanc comme :

« … une construction politique libérale dans le droit fil du politiquement correct […] conçue pour intimider les gens et les amener à se taire et à admettre qu’ils sont coupables de faire des choses qu’ils n’ont pas faites13 ».

Le catalyseur du mouvement visant à démanteler le système n’a pas été un policier non blanc tuant un homme noir, ni les centaines d’hommes noirs tués dans leur propre quartier par d’autres hommes noirs. Il fallait que ce soit un policier blanc et une victime noire.

2. Deux groupes

Ce qui est devenu un moment révolutionnaire peut s’expliquer par deux groupes de personnes qui ont fait partie de la protestation. (Je ne parle pas d’un troisième groupe : les pilleurs opportunistes.) D’une part, ceux qui étaient réellement perturbés par le meurtre gratuit de George Floyd ont saisi l’occasion pour demander si la culture a parfois refusé de rendre justice aux Noirs et les a empêchés de réaliser leur plein potentiel. Ils espèrent qu’une telle réflexion, une telle analyse et une action appropriée aideront à guérir la nation. Le choc du moment incite chaque citoyen américain à travailler avec et pour les minorités afin qu’elles puissent librement saisir leur vocation légitime en tant que participants égaux et appréciés à la construction d’une société meilleure, plus juste et unifiée.

L’autre groupe présent lors des manifestations a l’intention de détruire à la fois les bâtiments et le sens de la culture occidentale. Il cherche à faire tomber « le système ».

3. Comment le système est-il « coupable »?

Bernie Sanders définit « le système » comme « un système grotesque de racisme et de disparités économiques profondément enraciné qui doit plus que jamais être démantelé14 ». Poussant le Parti démocrate plus loin vers la gauche, Sanders encourage une insurrection socialiste qui transformera les États-Unis en une République socialiste américaine. Des radicaux vieillissants des années 60, Ben et Jerry (de la célèbre entreprise de glaces) ont saisi l’occasion pour condamner :

« … la brutalité policière inhumaine qui est perpétuée par une culture de la suprématie blanche. […] À moins et jusqu’à ce que l’Amérique blanche soit prête à reconnaître collectivement son privilège, à assumer la responsabilité de son passé et de l’impact qu’il a sur le présent, et à s’engager à créer un avenir imprégné de justice, la liste de noms à laquelle George Floyd a été ajouté ne finira jamais.15 »

Dans les coulisses, de nombreuses grandes entreprises soutiennent Black Lives Matter. Un commentateur perspicace, Joe Schaeffer, l’ancien directeur de la rédaction du Washington Times National Weekly Edition, estime que ces sociétés constituent :

« … une vaste alliance d’entreprises avec des fondations radicales et des milliardaires progressistes, pour soutenir des organisations révolutionnaires qui ont pris de l’ampleur et sont devenues un danger profond qui menace la civilisation occidentale elle-même16 ».

Antifa et Black Lives Matter17 parlent d’un système de culpabilité, irrémédiablement raciste depuis le début, fondé par des capitalistes masculins blancs. Pour changer le système, nous devons adopter le socialisme laïque, « abolir la police » (éventuellement la remplacer par la milice proposée par le BLM), nous débarrasser de la famille à deux parents18, éliminer la normativité de la monogamie hétérosexuelle (et toute limitation de l’avortement), et abolir les frontières nationales, en créant des villes sanctuaires qui permettront à des milliers d’immigrants de gauche d’affluer dans le pays pour changer le système à jamais. Il s’agit d’un détournement de la démocratie classique.

Ceux qui cherchent la déconstruction totale et la reconstruction ultérieure des États-Unis en tant que société marxiste ont sans doute été formés dans les universités d’après les années 1960. Une telle déconstruction est bien illustrée par leur manuel préféré, celui d’Howard Zinn, A People’s History of the United States [Une histoire populaire des États-Unis] (Harper and Row, 1980). Les activités communistes de Zinn ont été portées à l’attention du FBI en 1948, lorsqu’un informateur a rapporté une conversation dans laquelle Zinn révélait qu’il était membre du parti communiste et participait à des réunions cinq soirs par semaine19. Son texte antipatriotique non déguisé est une critique marxiste complète de tous les grands moments patriotiques de l’histoire américaine. Zinn rejette Colomb, disant qu’il est un meurtrier de masse cupide, et affirme que les Américains ont inventé le racisme en créant la forme d’esclavage la plus cruelle que le monde ait jamais connue. En outre, il considère que l’implication américaine dans la Seconde Guerre mondiale est tout aussi répréhensible dans ses motivations capitalistes que celle d’Hitler dans sa politique de génocide20. L’ex-marxiste Horowitz, qui a vu dans l’importance massive de la foi chrétienne des fondateurs le grand facteur d’humanisation de l’expérience américaine, décrit le livre de Zinn comme « une œuvre malhonnête, maligne et ignorante21 ».

Pourquoi ce livre est-il important? Le livre de Zinn est devenu le texte de prédilection du professorat de gauche et est le livre d’histoire américain le plus largement (et souvent le seul) distribué dans les écoles secondaires et les universités du pays22. Ce matériel pédagogique supérieur a naturellement amené nos jeunes générations à trouver « le système » coupable et à ressentir un grand sentiment de culpabilité culturelle personnelle (y compris une certaine satisfaction morale d’avoir un tel sentiment) pour leur pays injuste. Le sous-titre du livre de Grabar le dit bien : « Exposer la fausse histoire qui a retourné une génération contre les États-Unis ». Cet état d’esprit antiaméricain au sein de l’intelligentsia apparaît lorsque des professeurs de tout le pays offrent leur aide et leur soutien aux émeutiers23. Deux avocats en exercice ont été pris en train de jeter un cocktail Molotov dans une voiture de police24, et certains maires et gouverneurs de gauche justifient la violence physique et la destruction de biens (comme le gouverneur Roy Cooper, mentionné ci-dessus)25.

Qu’est-ce qui se cache derrière ces émeutes? Est-ce une idéologie montante du marxisme culturel antiaméricain, prête à rejeter le libre marché de la démocratie constitutionnelle, la liberté d’expression (comme dans les universités contemporaines) et le libre exercice de la religion théiste/dualiste? Faisons confiance au côté pacifique des protestations et espérons que le système américain classique « in God we Trust » [Nous croyons en Dieu], tout comme le système britannique « God save the Queen » [Que Dieu protège la Reine], survivra en tant qu’expression politique occidentale de la binarité religieuse26. La montée de la vision « faisant table rase du système » de la culture est religieusement moniste et païenne et constitue une véritable menace, comme Albert Mohler le prévient dans son livre paru la semaine dernière, The Gathering Storm [L’orage qui se prépare] (Nelson Books, 2020). Avoir un Dieu saint comme source séparée d’autorité et de morale, au-delà du pouvoir chimérique des êtres humains pécheurs, est une protection contre la cruauté inévitable du totalitarisme d’État. Le progressisme contemporain, au nom de la liberté, veut naïvement effacer toute référence au Créateur, nier tout ce qui est extérieur à l’humain ou au naturel, au profit d’un système basé sur le droit de chacun à se définir. Il fait de l’être humain faillible la source de la vérité ultime, comme le marxisme l’a toujours fait. Ces énormes questions ne bouillonnent plus sous la surface de notre culture. Elles ont fait irruption dans des dizaines de villes sous forme de roches, de bouteilles remplies de ciment, de poutres et de bombes dans les boîtes aux lettres. Il semble que notre nation soit peu à peu prise en charge par une révolution marxiste qui n’a pas grand-chose à voir avec l’aide aux Noirs, mais qui ne les utilise que pour faire avancer un objectif visant à renverser nos structures gouvernementales fondées sur la démocratie constitutionnelle.

Les chrétiens désirent le bien de la société humaine, mais un tel bien ne peut finalement venir que d’un réveil spirituel. Nous devons confesser toute forme de racisme dans nos cœurs et prier pour que l’Esprit de Dieu conduise notre culture divisée à une compréhension de la tendresse de Dieu pour les pécheurs perdus.

« Voici comment l’amour de Dieu a été manifesté envers nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste non pas en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et qu’il a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés » (1 Jn 4.9-10).

La parole suivante vient de Jésus, alors qu’il pouvait à peine respirer et qu’il s’adressait à son Père. Abandonné même par le Père, il a pourtant prié : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23.34). Son message de pardon s’adresse encore aux racistes, aux fascistes, aux chrétiens hypocrites, aux commerçants en colère, aux tenants de la suprématie blanche remplis de haine et aux politiciens ambitieux — à nous tous! Dieu notre Créateur est l’humble et condescendant amant des pécheurs qui a été écrasé pour nos cœurs pécheurs, mais qui promet la pureté, l’espoir, le changement et la vie future avec lui sur une terre renouvelée. Aucun des dieux du paganisme ne possède ces caractéristiques. L’islam et le judaïsme n’ont pas de croix, pas de sacrifice ultime qui garantira aux êtres humains pécheurs un état d’innocence ultime. Ce message, dites-vous, ne peut certainement pas être vrai, et pourtant, il est bien vrai. Le Dieu majestueux, si grand que nous ne pouvons pas connaître son esprit (1 Co 2.1; Rm 11.36), ce Dieu qui a tout créé et qui règne sur toutes choses pour l’éternité, ne pourrait certainement pas être décrit comme étant humble et rempli d’amour, et pourtant, c’est bien ce qu’il est, car l’expiation de nos péchés à la croix a réellement été son idée!

Notes

1. Sonam Sheth, « Seattle’s mayor says white men are responsible for “much of the violence and destruction” across the US following George Floyd’s death » [Selon le maire de Seattle, les hommes blancs sont responsables « d’une grande partie de la violence et de la destruction » aux États-Unis après la mort de George Floyd], Business Insider, 1er juin 2020.

2. David Horowitz, « It’s Not about Race: The Left Exploits another Black victim » [Il ne s’agit pas de race : la gauche exploite une autre victime noire], Frontpage Mag, 1er juin 2020.

3. David Horowitz, « It’s Not about Race: The Left Exploits another Black victim » [Il ne s’agit pas de race : la gauche exploite une autre victime noire], Frontpage Mag, 1er juin 2020.

4. Jennifer Bjorhus, « A deeper look at the four officers fired after George Floyd death » [Un regard plus approfondi sur les quatre officiers licenciés après la mort de George Floyd], Star Tribune, 30 mai 2020.

5. Frances Mulraney, « Revealed: Minneapolis cop charged in George Floyd’s killing was hired despite having a criminal record with seven convictions and a slew of traffic violations » [Révélé : Un flic de Minneapolis accusé du meurtre de George Floyd a été engagé malgré un casier judiciaire comportant sept condamnations et une série d’infractions au Code de la route], The Daily Mail, 6 juin 2020.

6. « What’s Trump Got To Do With The George Floyd Riots? » [Quel est le rapport entre Trump et les émeutes de George Floyd?], Issues & Insights, 2 juin 2020.

7. David Horowitz, « It’s Not about Race: The Left Exploits another Black victim » [Il ne s’agit pas de race : la gauche exploite une autre victime noire], Frontpage Mag, 1er juin 2020.

8. Robert Barnes, « Soros And The Secret Origins Of Black Lives Matter » [Soros et les origines secrètes de Black Lives Matter], Banned Videos, 4 juin 2020.

9. Le site statistique du Washington Post semble indiquer 13 hommes noirs non armés, bien que Tucker Carlson en ait mentionné dix dans Tucker Carlson Tonight, le 3 juin 2020. Voir aussi « 1,003 people have been shot and killed by police in the past year » [1003 personnes ont été tuées par balle par la police au cours de l’année passée], The Washington Post. Tucker Higgins et John W. Schoen, « These 4 charts describe police violence in America » [Ces 4 graphiques décrivent la violence policière aux États-Unis], CNBC, 1er juin 2020.

10. Heather Mac Donald, « The Myth of Systemic Police Racism » [Le mythe du racisme systémique de la police], The Wall Street Journal, 2 juin 2020.

11. Heather Mac Donald, « The Myth of Systemic Police Racism » [Le mythe du racisme systémique de la police], The Wall Street Journal, 2 juin 2020.

12. Joe Kovacs, « Limbaugh: Rioters “are paid, and they are laying in wait” [Limbaugh : Les émeutiers « sont payés, et ils attendent »], World Net Daily, 2 juin 2020.

13. Frances Mulraney, « Rush Limbaugh tells Charlamagne tha God that “white privilege is to get people to admit they’re guilty of things they haven’t done” as the two radio icons spar during interview » [Rush Limbaugh dit à Charlamagne que « le privilège des Blancs est de faire admettre aux gens qu’ils sont coupables de choses qu’ils n’ont pas faites », comme le disent les deux icônes de la radio lors de l’interview], The Daily Mail, 2 juin 2020.

14. David Horowitz, « It’s Not about Race: The Left Exploits another Black victim » [Il ne s'agit pas de race : la gauche exploite une autre victime noire], Frontpage Mag, 1er juin 2020.

15. « Ben & Jerry’s tells Americans to “dismantle White Supremacy » [Ben & Jerry’s dit aux Américains de « démanteler la suprématie blanche »], New York Daily News, 4 juin 2020.

16. Joe Schaeffer, « Team Obama surfaced as corporation embeds » [L’équipe Obama fait surface alors que les entreprises s’intègrent], Free Press International News Service, 8 juin 2020.

17. Black Lives Matter, qui a mené la guerre contre les flics pendant plusieurs années, est officiellement soutenu par le parti démocrate, a été invité à plusieurs reprises à la Maison Blanche par Obama, et est financé avec Antifa par des donateurs démocrates comme George Soros.

18. Sur le site web du BLM, dans l’onglet « À propos », on peut lire : « Nous perturbons l’exigence de structure familiale nucléaire prescrite par l’Occident en nous soutenant mutuellement en tant que familles élargies et “villages” qui s’occupent collectivement les uns des autres, en particulier de nos enfants, dans la mesure où les mères, les parents et les enfants sont à l’aise. » Georgia Gallagher, « Black Lives Matter and the War on Family » [Black Lives Matter et la guerre à la famille], Center for Conservative Women, 26 juin 2018.

19. Je suis redevable à Gerard Reed pour ses idées. Voir Gerard Reed, « Rewrinting the American History » [Réécrire l'histoire américaine], Notes on Books, 1er mars 2020, no 327.

20. Mary Grabar, Debunking Howard Zinn: Exposing the Fake History that Turned a Generation against America [Démystifier Howard Zinn : Exposer la fausse histoire qui a retourné une génération contre les États-Unis], Regnery, 2019.

21. Cité dans Mary Grabar, Debunking Howard Zinn [Démystifier Howard Zinn], i. Pour une approche similaire à celle de Zinn, voir Gilbert Allardyce, The Rise and Fall of the Western Civilization Course [L’ascension et la chute de civilisation occidentale], Oxford University Press, 1982.

22. Mary Grabar, Debunking Howard Zinn [Démystifier Howard Zinn], xi, xx.

23. Tom Ciccotta, « Professors Around the Country Offer Assistance and Support to Rioters » [Des professeurs de tout le pays offrent leur aide et leur soutien aux émeutiers], Breitbart, 1er juin 2020.

24. Ben Feuerherd, « Molotov cocktail-tossing lawyers tried to pass out firebombs to protesters: feds » [Les avocats du cocktail Molotov ont tenté de distribuer des bombes incendiaires aux manifestants : les fédéraux], New York Post, 1er juin 2020.

25. Lorsque Bill de Blasio, le nouveau maire de New York, s’est présenté aux élections de 2013, il a reconnu qu’il avait été largement influencé par la théologie marxiste de la libération. Voir Javier C. Hernandez, « A Mayoral Hopeful Now, de Blasio Was Once a Young Leftist » [Un maire plein d’espoir maintenant, de Blasio était autrefois un jeune gauchiste], The New York Times, 22 septembre 2013.

26. N.D.T. : L’auteur utilise les termes « Twoism » et « Oneism », traduits par « binarité » et « monisme ». Ce sont des concepts qu’il a beaucoup développés dans ses écrits et qui décrivent d’une part la foi chrétienne faisant la distinction entre le Créateur et la créature, et d’autre part la croyance païenne abolissant cette distinction et élevant la créature au niveau de divinité (voir Rm 1.18-25).