Cet article sur Jean 11.25 a pour sujet le Christ qui est la résurrection et la vie. Il a non seulement le pouvoir de ressusciter des morts comme Lazare, mais aussi de donner la nouvelle vie spirituelle à des morts spirituels.

Source: Les sept Je suis de Jean (RB). 3 pages. Traduit par Paulin Bédard

Jean 11 - La résurrection et la vie

La mort survient tous les jours. Chaque jour, des gens meurent d’un cancer, d’une overdose de médicaments ou d’un accident de voiture. Chaque jour, il y a des funérailles dans les cimetières locaux. J’ai lu qu’environ 160 000 personnes meurent chaque jour, dans le monde entier — c’est beaucoup de morts.

Et il ne s’agit que de la mort physique. Pensez à la pandémie de mort spirituelle dans ce monde, aux millions de personnes qui vivent sans Dieu et sans connaître le Christ. Ils sont morts dans leurs offenses et leurs péchés, tout comme nous le serions sans la grâce de Dieu.

C’est pourquoi la bonne nouvelle de Jean 11.25 est si merveilleuse. Jésus y annonce une autre des sept déclarations « Je suis » : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. »

Le contexte de la déclaration de Jésus est le retour à la vie de Lazare. Lazare, ainsi que ses deux sœurs Marie et Marthe, étaient de bons amis du Seigneur Jésus. Cependant, Lazare était devenu très malade et s’éteignait rapidement. Il semble que Jésus ait eu l’occasion d’aller le guérir, mais il a retardé son voyage. Lorsque Jésus arrive enfin près de Béthanie, Lazare est mort depuis quatre jours.

Marthe sort pour rencontrer Jésus sur son chemin. Nous supposons qu’elle est accablée par le chagrin d’avoir perdu son frère. Toutefois, malgré sa tristesse, elle parle avec une grande confiance dans le Seigneur. Et Jésus répond : « Ton frère ressuscitera » (Jn 11.23). En ce jour sombre, l’Évangile commence à briller. La mort n’est pas la fin, ni pour Lazare ni pour quiconque croit.

Marthe sait déjà que Jésus a le pouvoir de faire des merveilles incroyables. Cependant, elle n’arrive pas à imaginer comment Jésus peut faire quelque chose pour son frère mort, ici et maintenant. Voici ce qu’elle dit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour » (Jn 11.24). Elle pense probablement aux promesses de résurrection de l’Ancien Testament, comme dans le Psaume 16, et elle est sûre que Dieu ressuscitera son bien-aimé au grand jour du Seigneur.

En réponse, Jésus ne dit pas : « Bien essayé, Marthe, mais réfléchis encore. » Il ne la corrige pas, mais il attire l’attention sur lui-même. Il transformera la promesse de résurrection de Dieu, car Marthe parle avec la personne qui est l’accomplissement certain de toutes les paroles anciennes. « En moi, dit-il, la résurrection est déjà venue! »

En effet, la résurrection est une réalité présente. Lorsque Marthe pensait à la résurrection, elle ne regardait que vers l’avenir. C’est ainsi que nous avons également tendance à penser à la résurrection : cela se produira dans un avenir lointain, bien au-delà de notre vie. Nous ne reverrons pas nos grands-parents, ni notre mari ou notre femme, ni nos parents, jusqu’au jour glorieux du retour du Christ.

Jésus dit toutefois que nous n’avons pas besoin d’attendre. La véritable résurrection a lieu aujourd’hui par la puissance du Christ. La résurrection se produit au moment où une personne entend et croit l’Évangile. Sans l’œuvre de Dieu qui nous fait revivre, nous serions des cadavres spirituels — froids comme la pierre et sans réaction —, mais le Christ nous ressuscite à une vie nouvelle.

Pour les pécheurs, c’est à ce moment-là que ce produit le changement le plus important. Peut-être pensons-nous que le moment le plus important est le jour de notre mort, lorsque nous en avons enfin fini avec le péché et que nous migrons instantanément au ciel pour être avec le Seigneur. Ou peut-être pensons-nous que le moment critique est le retour du Christ, lorsque nous serons transformés en un clin d’œil.

Toutefois, le changement essentiel se produit bien avant, lorsque nous croyons au Christ. Par la puissance de Dieu, nous entrons dans une nouvelle vie spirituelle. Voici comment Éphésiens 2 décrit cela :

« Mais Dieu est riche en miséricorde et, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos fautes, il nous a rendus à la vie avec le Christ — c’est par grâce que vous êtes sauvés — il nous a ressuscités ensemble et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Christ-Jésus » (Ép 2.4-6).

Dieu nous a rendus vivants et nous a ressuscités.

Peu après Jean 11, Jésus sortira de son propre tombeau pour triompher de Satan et de la mort. C’est par la puissance de la résurrection du Christ que la foi vit en nous, ainsi que l’espérance et l’amour. Lorsque nous sommes rendus vivants en Christ, la mort ne peut plus avoir d’emprise sur nous. Les croyants meurent encore, mais nous sommes désormais unis à celui qui est « la résurrection et la vie ».

N’oubliez pas que lorsque Jésus dit cela, il n’a encore rien fait. Lazare est toujours dans la tombe, les foules se lamentent toujours, et Marie et Marthe sont toujours affligées par le décès de leur frère. Il semble que la mort ait une fois de plus le dernier mot.

C’est alors que Jésus révèle sa gloire. Il montre sa véritable identité, car il appelle Lazare à sortir de sa tombe.

C’est un moment spectaculaire, et jusqu’à ce que Jésus revienne, nous ne verrons jamais un tel événement. Pourtant, ce qui arrive à Lazare révèle le pouvoir durable du Christ sur la mort. Il peut changer votre cœur et le rendre réceptif à sa parole. Il peut vous arracher au péché qui détruit la vie.

Le Christ vous a-t-il rendu vivant? En voyez-vous les effets chaque jour?

Voyez-vous la puissance de la mort se retirer lentement de votre vie?

Remerciez Dieu pour l’œuvre qu’il a accomplie en vous et priez pour qu’elle se poursuive.

Lorsque nous sommes vivants en Christ, nous n’avons pas non plus à craindre l’ombre de la mort. La mort peut être soudaine et douloureuse, mais elle peut aussi être longue et interminable. Quelle que soit la manière dont elle survient, elle peut provoquer beaucoup de tristesse. Pourtant, face à cet ennemi, nous disposons de la plus grande source de réconfort. Le Sauveur vivant nous promet que même si notre corps va mourir, il revivra un jour, ressuscité en un corps glorieux. En effet, le Christ a donné une vie nouvelle qui ne pourra jamais s’éteindre.

Après tout cela, le Christ signale que nous devons répondre à son don. Au verset 26, il demande à Marthe, et il nous demande à nous aussi : « Crois-tu cela? »

Mettez-vous votre foi en Jésus-Christ et en sa Parole? Êtes-vous vivants en lui, et vivez-vous pour le Christ? Vivrez-vous avec lui pour toujours? Croyez-vous cela?