Cette prédication sur Jean 15.16-17 a pour sujet le fruit durable que les apôtres et, après eux, tous les chrétiens sont appelés à porter à la gloire de Dieu, en demeurant attachés à Jésus et à travers leur vocation et leur humble service.

Source: La paix du Christ au milieu de la tempête - Série de prédications sur Jean 13 à 17. 6 pages.

Jean 15 - Le Seigneur Jésus a pour but de nous faire porter un fruit durable à sa gloire

« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais moi, je vous ai choisis et je vous ai établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, pour que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. »

Jean 15.16-17

Bien-aimés en Jésus-Christ,

Comme le temps passe vite! Nous sommes déjà rendus à la fin du mois d’août. Nous allons commencer une nouvelle saison d’activités. Les enfants vont bientôt recommencer l’école. Les parents s’activent. Les enseignants, secrétaires et chauffeurs d’autobus reprennent leur travail. Parmi nous, une sœur vient de commencer ses études collégiales, une autre s’envolera bientôt vers une autre province pour y travailler. Un autre frère commence un nouvel emploi. D’autres reviennent de vacances et reprennent leur travail. Nos jeunes familles ont récemment reçu la bénédiction d’avoir de nouveaux bébés. Il faut ensuite apprendre à gérer la bénédiction… En Église, nous reprendrons bientôt les activités régulières : études bibliques, travail en conseil, visites pastorales, enseignement le dimanche matin aux adultes et aux enfants. Et sans oublier nos retraités à qui nous souhaitons de beaux défis pour l’automne, bénévolat ou autres services utiles.

Quelles sont nos attentes pour cette nouvelle saison? Quel fruit espérons-nous porter dans notre vocation? Devrait-on se dire : « Moi, cette année, ça va être un échec sur toute la ligne. Tout ce que je vais entreprendre dans ma famille, dans mes études, au travail ou à l’Église ne portera aucun fruit »? J’espère que vous avez de meilleures attentes! Bien sûr, le péché a rendu le travail pénible et frustrant. Tous les efforts des humains sont vanité, nous dit l’Ecclésiaste. Mais, bonne nouvelle! Il y a aussi la rédemption en Jésus-Christ! Grâce à lui, nous porterons un fruit nouveau et excellent. Unis à Jésus-Christ par la foi, nous pouvons dire : « Oui, je crois que mes études, mon service, mon travail seront productifs. J’ai confiance que, par la grâce de Dieu, mes efforts porteront fruit. » Dieu nous a créés et nous a sauvés pour que nos vies soient fructueuses, à sa gloire.

Voilà pourquoi Jésus a dit à ses apôtres :

« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais moi, je vous ai choisis et je vous ai établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure » (Jn 15.16).

Bonne nouvelle! Le Seigneur Jésus a pour but de nous faire porter un fruit durable à sa gloire.

1. Les prérequis pour porter ce fruit🔗

Je fais d’abord une précision. Notre texte concerne avant tout les apôtres, leur vocation et le fruit de leur ministère apostolique. On ne peut pas juste appliquer ce texte directement à nous sans passer par le contexte. En même temps, il y a dans ce texte des principes qui s’appliquent à nous. De plus, à travers le ministère des apôtres et à travers leurs écrits, le Seigneur agit en nous par son Esprit pour nous faire porter du fruit. Notre fruit est inclus, en quelque sorte, dans celui des apôtres.

Alors, quels sont les prérequis pour porter du fruit? Que devaient posséder les apôtres pour exercer un ministère fructueux? Un diplôme en théologie? Un modèle de vie chrétienne? Un désir brûlant de servir le Seigneur? Pas du tout! Aucun d’entre eux n’a dit à Jésus : « Seigneur, je viens déposer mon CV, je désire vraiment te servir et je pense avoir les compétences requises. » Non! Jésus leur dit : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais moi, je vous ai choisis. » Ce n’est pas vous qui avez eu la bonne idée de vous engager à mon service. Vous n’aviez même pas les talents ni le courage pour me servir. Vous étiez de pauvres misérables pécheurs, sans amour pour Dieu et pour les autres. Zéro compétence! C’est moi qui vous ai choisis! Sans même évaluer votre CV! Toi Pierre, suis-moi! Toi Jean, Jacques, André, Philippe, suivez-moi!

Non, mais regardez-les, ces futurs apôtres dans la chambre haute! Le cœur troublé de voir le Seigneur Jésus se rendre à l’abattoir. Ils ne comprennent rien à l’œuvre merveilleuse de salut qu’il est en train d’accomplir. Comment pourraient-ils en être les témoins autorisés? Pourtant, Jésus les a choisis pour ce ministère apostolique. Et pour cela, il fallait d’abord que Dieu les choisisse en vue de leur salut. Il fallait que Jésus meure sur la croix pour eux, qu’il ressuscite victorieux, qu’il monte au ciel dans son règne, qu’il envoie son Esprit, afin de pardonner leurs péchés et leur donner un cœur nouveau. Et alors seulement ils pourraient commencer leur ministère. « Je vous ai choisis » signifie choisis pour ce ministère d’apôtres, mais cette vocation suppose et nécessite la totalité de leur rédemption.

Le Seigneur Jésus ne nous a pas choisis pour être apôtres. Il n’existe plus d’apôtres aujourd’hui, contrairement à ce que certains prétendent. Nous n’avons plus besoin de nouvelles révélations, la Bible est complète et pleinement suffisante. En même temps, le même principe s’applique à nous. Nous avons tous reçu une vocation commune, la vocation chrétienne de prophètes, prêtres et rois, pour confesser son nom, nous offrir à son service et combattre le péché. En plus, chacun de nous a reçu une vocation particulière pour servir en tant que mari ou épouse, parents ou enfants, étudiants, travailleurs, retraités bénévoles, pasteur, ancien, diacre, trésorier, monitrice, gardienne, musicien, responsable du bâtiment, responsable du ménage, coordonnatrice des repas communautaires, directrice de chorale au camp biblique. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis, dit Jésus, pour exercer ces différents ministères. Sans même que vous ayez aucune compétence au départ ni même aucun désir de me servir. Aucun CV requis! Au contraire, nous étions tous perdus dans nos péchés, nous détestions Dieu et notre prochain. De grands incompétents dignes du châtiment éternel!

Bien sûr, Jésus-Christ nous a choisis à travers des moyens différents de ceux qu’il a pris pour choisir ses apôtres. Il les avait directement désignés par leur nom et appelés à le suivre sur les routes de la Palestine. Notre appel se fait à travers des moyens différents, indirects. Mais son choix en vue de notre vocation suppose encore la totalité de notre rédemption. Cela inclut tout ce que notre Seigneur et Sauveur a fait pour que nous soyons pardonnés par son sang et transformés par son Esprit. C’est alors seulement que nous pouvons commencer à exercer notre vocation.

Vous savez, notre société nous met beaucoup de pression pour que nous trouvions notre valeur et notre identité dans ce que nous produisons. Demain matin, les travailleurs se rendront à l’usine ou au bureau, là où, très souvent, tout ce qui compte, c’est la productivité, et rien d’autre. Oui, notre productivité est importante, mais quand le seul critère d’évaluation d’une personne est son efficacité toujours plus grande, il y a un problème. Il y a surchauffe!

Les mamans subissent une grande pression, elles aussi, pour trouver leur valeur et leur identité dans ce qu’elles produisent sur le marché du travail. Celles qui choisissent de se concentrer à servir dans leur foyer sont tellement dévalorisées, et peut-être qu’elles sont tentées, elles aussi, de trouver leur valeur dans leur efficacité à la maison ou dans un autre travail. Les jeunes aussi, à mesure qu’ils avancent dans leurs études, doivent être de plus en plus performants, tellement il y a de matières à étudier. Ça peut devenir écrasant et anxiogène. Les personnes âgées sont estimées « improductives » aux yeux de la société. C’est tellement triste!

Vous voyez, la valeur d’une personne et même son identité sont établies en fonction du fruit produit par nos mains. Et si nous ne réussissons pas ou si notre performance n’est pas à la hauteur des attentes, eh bien, qui sommes-nous, que valons-nous? Jésus a cette parole libératrice : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais moi, je vous ai choisis. »

Les futurs apôtres étaient des incompétents, des improductifs, ils avaient le cœur troublé. Ça ne fait rien! « Je vous ai choisis. » Leur valeur et leur identité ne se trouvaient pas dans leur performance. Elles se trouvaient dans le cœur du Seigneur et dans son regard bienveillant posé sur eux. Je suis la vigne, vous êtes les branches, ne vous tracassez pas pour les fruits, demeurez simplement dans mon amour. Trouvez votre identité en moi (voir Jn 15.1-5). C’est là où se trouvent notre valeur et notre identité, en lui, selon son libre choix, plein de grâce et de miséricorde, avant même que nous ayons porté le moindre fruit. Quel repos libérateur!

Recevez de moi le pardon, la paix, le repos, la vie nouvelle, dit Jésus. Demeurez dans mon amour. Trouvez en moi votre joie, sans vous soucier de votre performance comme parents, maris ou épouses, comme étudiants, travailleurs ou retraités bénévoles, comme chrétiens engagés dans l’un ou l’autre service dans l’Église. Les fruits viendront en leur temps. La puissance de la sève qui vient de la vigne produira son effet. Rappelez-vous que je vous ai choisis, sans aucun CV préalable, par pure grâce!

Premier prérequis donc : « Je vous ai choisis… » Deuxième prérequis : « … et je vous ai établis ». Les deux prérequis pour porter du fruit reposent sur les épaules de qui? Sur nos épaules? Non! Sur celles de Jésus, uniquement. « Je vous ai choisis, je vous ai établis. » Comment le Seigneur Jésus a-t-il établi ses apôtres? Il les a pris avec lui pendant trois ans, il leur a montré la puissance de ses miracles, il leur a fait voir et entendre la sagesse de ses enseignements. Il les a pris comme stagiaires pour qu’ils acquièrent de nouvelles compétences et s’exercent à pratiquer leur futur métier. Il les a consolés, protégés dans la tempête, réunis dans la chambre haute, pour qu’ils traversent avec lui la pire épreuve de leur vie. Par contre, sur la croix, Jésus a refusé d’être accompagné. Il voulait combattre et mourir seul, pour accomplir seul leur salut et le nôtre. Ensuite, les disciples ont été témoins de sa résurrection, et puis, Jésus leur a donné son Saint-Esprit. Bref, il les a parfaitement bien formés, préparés, équipés pour qu’ils deviennent compétents et qu’ils portent beaucoup de fruit.

« Je vous ai établis. » Cela veut dire aussi qu’il leur a donné une grande autorité, l’autorité apostolique. Personne aujourd’hui ne détient une telle autorité, ni dans l’Église ni dans le monde. Bien que morts, les apôtres, par leurs écrits, ont pleine autorité sur notre foi et sur nos vies. Leur autorité s’étend à l’Église entière à travers tous les siècles. « Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre de l’angle » (Ép 2.20).

Comment Jésus nous établit-il? De manière très différente, bien sûr. Le Seigneur Jésus au ciel nous établit par sa Parole et son Esprit. Il commence avec nos enfants dès leur plus jeune âge. Il le fait à travers les parents, à travers nos études, nos épreuves, nos voyages, nos travaux, notre écoute de la Parole, notre vie en Église, notre humble service auprès des autres. Il utilise tout cela pour nous former et nous préparer à servir efficacement. Vous les enfants et vous les jeunes, vous avez du temps pour découvrir votre vocation. Prenez le temps nécessaire. Profitez des occasions pour découvrir vos talents, les développer et chercher la volonté de Dieu.

Jésus nous donne aussi une autorité. Pas la même autorité que celle des apôtres, bien sûr! Pas une autorité universelle sur l’ensemble de l’Église de tous les temps, comme celles des apôtres. Mais chacun de nous a reçu une autorité dans une sphère d’activité particulière. Même les enfants aux études. Vous avez vos livres, vos cahiers, vos devoirs. Prenez-en soin! Cela vous appartient, vous êtes autorisés à bien les utiliser, pas les cahiers des voisins, mais les vôtres. Les maris ont une autorité sur leur épouse, les épouses ont une autorité dans leur famille, les parents ont une autorité sur leurs enfants, pas sur les enfants des voisins. Les travailleurs ont une autorité qui leur est confiée à leur lieu de travail. Nous avons tous une sphère d’autorité, une « juridiction » qui nous appartient et qui nous permet d’exercer librement un service. Cette autorité nous est donnée par le Seigneur pour servir! « Je vous ai établis. »

Il est très important d’en être convaincus pour bien exercer notre vocation. Par exemple, un père de famille peut s’estimer un père incompétent; peut-être même que sa femme pense la même chose de lui… Peu importe! Il est père de famille parce que Jésus-Christ, notre Roi, l’a établi père de famille. Pas parce que ce père, au départ, est compétent ou non. Cette autorité lui appartient en propre, de droit divin! Et donc, ce père peut librement et avec confiance exercer sa vocation, en apprenant, bien sûr, à devenir meilleur père de famille, en acquérant de nouvelles compétences par la grâce de Dieu. Il en est de même pour n’importe quelle autre vocation.

2. La certitude de porter ce fruit🔗

Maintenant, quelle certitude avons-nous de porter du fruit? Jésus annonce clairement son intention. « Je vous ai choisis et je vous ai établis afin que vous alliez et que vous portiez du fruit » (Jn 15.16). C’est clair! Les apôtres, dans la chambre haute, sont improductifs, mais les choses vont changer! Jésus leur fait savoir son but, et son but, Jésus l’atteindra, c’est certain! Mais pour porter du fruit, les apôtres doivent d’abord faire quelque chose : « … afin que vous alliez… ». Pierre devra un jour se lever avec courage pour prêcher à la foule à Jérusalem. Il devra courageusement aller visiter Corneille l’impur pour lui annoncer l’Évangile. Paul, qui sera lui aussi, plus tard, appelé comme apôtre, devra voyager partout dans l’Empire romain pour prêcher, enseigner, établir des Églises, et être confronté à toutes sortes de dangers et d’oppositions. Il faudra que ces hommes sortent de leur zone de confort et qu’ils prennent des risques. Ça prendra du courage pour aller à l’aventure. Où trouver ce courage? Dans la promesse du Seigneur Jésus-Christ : Vous porterez du fruit! Alors, allez-y avec confiance! Le fruit dépend du Seigneur.

Comment ce principe s’applique-t-il à nous? Il faut sortir de notre zone de confort, nous aussi, ne pas rester dans nos pantoufles ou dans mes craintes. Il faut se lever et aller étudier, travailler, s’occuper du bébé, s’impliquer dans un service dans l’Église. Allez-y avec confiance! Pourquoi? Parce que Jésus-Christ nous promet des fruits, à nous aussi.

Quand les apôtres ont prêché, il n’y a pas toujours eu de fruit. Chaque fois que l’Évangile est prêché, il y a deux réactions : il y a ceux qui croient et se convertissent, et il y a ceux qui rejettent l’Évangile et se détournent de Dieu. De même, chaque fois que nous nous levons pour accomplir notre vocation, il y a des difficultés, des échecs, mais aussi des fruits. Pourquoi? Parce qu’en fin de compte, ce ne sont pas nos fruits, ce sont les fruits du Seigneur, produits par son travail, provenant de sa vigne. Nous sommes seulement les branches de la vigne afin de porter ses fruits à lui. Et même lorsque nous subissons des échecs, Dieu est puissant pour les transformer en fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur, maîtrise de soi!

Jésus avait un grand but pour ses apôtres tout comme il a un grand but pour nous : « … afin que vous alliez et que vous portiez du fruit ». Il parviendra à son but, c’est sûr! Alors, allons-y! Exerçons notre vocation avec joie, dans l’assurance que, quels que soient les obstacles, nous porterons du fruit à sa gloire!

3. La permanence de ce fruit🔗

Jésus précise encore son intention à l’égard de ses futurs apôtres : « … afin que… votre fruit demeure ». Jésus leur fait cette annonce magnifique : « votre ministère apostolique portera un fruit durable. » Et c’est vrai, leur travail a été fructueux non seulement pendant leur vie, mais à toutes les époques de l’histoire et même jusqu’à nous aujourd’hui, dans nos vies, dans notre Église et partout où l’enseignement des apôtres est fidèlement prêché. Et ce fruit durera éternellement, quand toute l’Église sera réunie autour de notre Sauveur pour célébrer sa parfaite compétence! Il est compétent, oui, notre Seigneur et Sauveur, pour produire et garder ce fruit à travers nous pour toujours!

Qu’en est-il du travail des non-chrétiens? Leurs entreprises porteront-elles un fruit durable? Malheureusement non. Tout est vanité pour eux. Pourquoi? Parce qu’ils ne sont pas rattachés à la vigne. Ils n’ont pas la foi en Jésus-Christ. Ils ne sont pas nourris de la sève de sa Parole et de son Esprit. Dans sa bonté, « Dieu fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons » (Mt 5.45). Il accorde aux méchants des talents, des habiletés et des moyens de produire des fruits relativement utiles à la société pour le temps présent. Toutefois, les méchants n’entreront pas dans le Royaume de Dieu, la voie des pécheurs mène à la perdition et ultimement leurs œuvres mauvaises disparaîtront à jamais.

Qu’en est-il des chrétiens et de leur travail? Jésus nous donne la magnifique espérance de porter un fruit durable. Nous avons beaucoup de difficulté à nous l’imaginer, mais soyons-en persuadés! Même nos petits efforts, très imparfaits, porteront du fruit, peut-être seulement demain ou l’année prochaine, et peut-être même dans trois ou quatre générations. Qui sait ce que Dieu peut faire à travers le travail accompli par nos faibles mains? Nous pouvons prier en toute confiance : « Affermis l’ouvrage de nos mains » (Ps 90.17), « sachant que notre travail n’est pas vain dans le Seigneur » (1 Co 15.58).

Quand vous prenez soin de vos enfants, quand vous leur enseignez la Bible, quand vous allez faire du bénévolat, quand vous témoignez de votre foi, quand vous servez dans l’Église, il y aura un fruit durable. Qui sait? Peut-être que ce service produira un grand impact dans la vie de nombreuses personnes, pendant des générations. Au grand jour de la grande récolte, tous ces fruits seront rassemblés dans le Royaume éternel.

Où trouvez-vous votre identité? Dans votre productivité ou en Jésus-Christ? Où est votre valeur? Où trouvez-vous votre joie? En Jésus seul? Alors, par sa grâce, vous porterez du fruit, un fruit durable, dans cette vie et pour toujours. Ô profondeur insondable de la sagesse de Dieu! Comment comprendre ces choses? Demeurons simplement dans son amour. Il nous a choisis, il nous a établis. Levons-nous, allons-y! Allons servir comme chrétiens. Allons servir dans nos vocations particulières. Commençons la nouvelle saison en étant sûrs que le Seigneur, cette année, nous fera porter du bon fruit, un fruit durable et à sa gloire! Amen.