Cette prédication sur Philippiens 2.1-11 a pour sujet l'humiliation du Fils de Dieu par son incarnation, sa naissance et sa mort sur la croix, afin de nous sauver et de nous donner un exemple parfait d'humilité et de service.

Source: La Parole faite chair - Prédications sur la naissance du Christ. 6 pages.

Philippiens 2 - Le Fils de Dieu s’est humilié

« S’il y a donc quelque consolation en Christ, s’il y a quelque encouragement dans l’amour, s’il y a quelque communion de l’Esprit, s’il y a quelque compassion et quelque miséricorde, mettez le comble à ma joie afin d’avoir une même pensée; ayez un même amour, une même âme, une seule pensée; ne faites rien par rivalité ou par vaine gloire, mais dans l’humilité, estimez les autres supérieurs à vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus, lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes; après s’être trouvé dans la situation d’un homme, il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »

Philippiens 2.1-11

Bien-aimés du Seigneur,

Pourquoi le Fils de Dieu s’est-il fait homme? Au commencement du monde, quand Dieu a créé Adam, il ne l’a pas mis sur la terre comme petit bébé dans une mangeoire ou dans un berceau. Dieu a créé Adam adulte, à pleine maturité. Dès son premier jour sur terre, Adam était un homme vigoureux, en pleine santé, rayonnant de beauté. Il était le couronnement de la création. Il n’était pas menacé par la maladie ou par la mort. Il a été mis sur la terre dans un environnement magnifique, sans aucune trace de corruption. Alors, pourquoi Dieu n’a-t-il pas envoyé son propre Fils de la même manière? Après tout, Dieu est tout-puissant. Il était parfaitement capable de faire apparaître Jésus comme homme adulte avec toutes ses facultés à pleine maturité. Il aurait ainsi été prêt à commencer immédiatement son ministère public. N’aurait-ce pas été plus fort et plus imposant qu’un bébé fragile dans une mangeoire d’animaux?

Nous savons, bien sûr, que Dieu ne fait pas d’erreur. Il est plein de sagesse. Jésus est devenu comme nous pour que nous ayons une grande assurance, un puissant réconfort. Il est devenu semblable à nous pour notre salut. Quelle joie incomparable! Il s’est abaissé pour nous délivrer ainsi que pour nous donner un exemple à suivre. Paul nous dit dans notre texte : « Il s’est dépouillé lui-même, en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes » (Ph 2.7). Oui, le Fils de Dieu s’est humilié, il est devenu semblable à nous. Notre texte attire notre attention sur les trois questions suivantes :

1. Qui est donc celui qui s’est dépouillé?🔗

C’est le Fils éternel du Père, celui qui n’a ni commencement ni fin. Lumière née de la lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu, engendré non pas créé, de même nature que le Père, comme dit le Symbole de Nicée. Impossible pour nous de comprendre; nous sommes dépassés! Comment peut-il y avoir un seul Dieu en trois personnes? Comment le Père et le Fils peuvent-ils exister depuis toujours? Notre expérience nous dit que les pères existent d’abord et que les fils viennent ensuite. Pourtant, la Bible nous dit que le Fils est éternel, tout comme le Père et le Saint-Esprit sont éternels. Les trois sont un et vivent dans une communion parfaite depuis toujours. Jésus a dit : « Moi et le Père nous sommes un » (Jn 10.30). « Je suis dans le Père et le Père est en moi » (Jn 14.10). « Tout ce que le Père a est à moi » (Jn 16.15). « Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût » (Jn 17.5). Paul résume tout cela de façon admirable en nous disant : « lui dont la condition était celle de Dieu » (Ph 2.6). Jésus partageait depuis toujours la gloire et la majesté de son Père.

Au commencement, Dieu a créé le ciel et la terre. Il a fait les plantes et les animaux, les galaxies les plus lointaines et les électrons les plus infimes. Il a créé Adam et Ève, un homme et une femme adultes, pleins de force et de beauté. Il a fait alliance avec eux pour vivre en communion avec eux et avec leurs enfants. Qui est ce Créateur? Le Dieu Père, Fils et Saint-Esprit. « Tout a été fait par la Parole [c’est-à-dire Jésus] et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jn 1.3). « En lui [en Jésus], tout a été créé dans les cieux et sur la terre, ce qui est visible et ce qui est invisible. […] Tout a été créé par lui et pour lui » (Col 1.16). La condition de Jésus était celle de Dieu. Il est Dieu éternel!

Cependant, Dieu a vu l’homme et la femme désobéir, manger le fruit défendu, rompre l’alliance. L’homme a perdu sa noblesse et sa beauté, sa force et sa perfection, pour devenir ignoble, défiguré, esclave du péché, soumis à la corruption et à la mort. Le Dieu trinitaire — Père, Fils et Saint-Esprit — avait prévu un plan depuis toujours. Ce plan était d’envoyer le Fils sur la terre, afin de délivrer et racheter tous ceux que le Père a donnés au Fils. « Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés » (Jn 17.9).

« Père, je veux que là où je suis, ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jn 17.24).

Le Père a donc envoyé son Fils dans le monde, mais pas de la même façon qu’avec Adam, pas en tant qu’adulte à maturité. L’Esprit Saint est venu recouvrir Marie de son ombre et Marie est devenue enceinte. Impossible pour nous de comprendre; nous sommes dépassés! « Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut » (Lc 1.32). Après neuf mois d’une grossesse normale, Jésus est né. Mais dans quelles conditions? Pas dans une maison confortable, encore moins dans un palais royal. Il n’y avait pas de place pour Joseph et Marie dans l’auberge. « Marie l’emmaillota et le coucha dans une crèche », dans une mangeoire d’animaux (Lc 2.7). Quel contraste entre la gloire céleste du Fils de Dieu et la pauvreté de l’étable à Bethléem!

Jésus n’a pas échangé sa gloire éternelle contre la gloire d’un prince ou d’un chevalier. Il n’a même pas pris la gloire d’Adam, couronné roi sur la belle création impeccable. Non, « lui dont la condition était celle de Dieu, […] il s’est dépouillé lui-même », nous dit Paul. Il s’est dépouillé « … en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes » (Ph 2.6-7). Il s’est vidé, il s’est anéanti. Cela ne signifie pas que Jésus a cessé d’être Dieu. Non, il est toujours resté Dieu éternel et tout-puissant. Il est toujours resté le Fils du Père. Cependant, il n’a pas cherché à s’accrocher à ses droits. « Il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu » (Ph 2.6). Il a bien voulu cacher sa gloire et sa majesté. Dans quel but? Pour se faire serviteur, nous dit Paul — serviteur dans un monde corrompu. Il s’est abaissé, il s’est humilié, pour nous servir.

« La Parole s’est faite chair » dans un monde soumis aux conséquences du péché, dans un bébé sans défense, vulnérable, faible et mortel, dans une famille pécheresse, au milieu d’un peuple pécheur. Quel abaissement! Vrai Dieu, Créateur, et vrai homme, créé. Celui que Marie a déposé dans la mangeoire était le Créateur des bergers et des anges. Celui qui respirait l’odeur du fumier des animaux avait partagé éternellement la gloire avec son Père. Inimaginable! Mais pourquoi a-t-il fait cela?

2. Pourquoi le Fils de Dieu s’est-il dépouillé?🔗

Nous connaissons la réponse. L’ange a dit à Joseph : « C’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Mt 1.21). Paul aussi nous donne la réponse : « Il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix » (Ph 2.8). L’humiliation de la crèche était une première étape nécessaire pour arriver à l’humiliation combien plus cruelle de la croix! Impossible pour nous de comprendre; nous sommes toujours et encore dépassés! L’amour du Christ est long, il est large, il est haut, il est profond; c’est un amour qui surpasse toute intelligence!

« Voici comment l’amour de Dieu a été manifesté envers nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste non pas en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et qu’il a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés » (1 Jn 4.9-10).
« Dieu, en envoyant à cause du péché son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, a condamné le péché dans la chair; et cela, pour que la justice prescrite par la loi soit accomplie en nous… » (Rm 8.3-4).

Jésus est venu payer pour nos péchés. Pour ce faire, il fallait absolument qu’il devienne humain comme nous. Ce sont des hommes qui ont péché; c’est un homme qui devait payer pour nos péchés. La justice de Dieu l’exigeait. Jésus ne pouvait pas venir sur terre comme un autre Adam, un adulte déjà tout formé, sans aucun lien avec la race humaine. Non, il devait naître de Marie, comme un simple enfant, de la même race que nous, pour ensuite subir la punition pour nos péchés. Il s’est dépouillé. Il est devenu fragile et pauvre, afin de sauver des gens dépouillés, fragiles et pauvres. Il s’est abaissé pour que nous, qui sommes indignes et condamnés, soyons élevés. Il est devenu un esclave ignoble, pour que nous devenions nobles : des enfants de Dieu, héritiers de la vie éternelle. L’Évangile de Noël est merveilleux! C’est une grâce incomparable — une grâce incomparable pour tous ceux que le Père a donnés à son Fils depuis toujours, une grâce incomparable pour tous ceux qui tendent la main et reçoivent ce cadeau par la foi!

L’Évangile est très théologique, mais l’Évangile de Noël est aussi très pratique. Jésus s’est humilié pour nous laisser un exemple.

3. Quel exemple celui qui s’est dépouillé nous a-t-il laissé?🔗

Paul dit : « Ayez en vous la pensée qui était en Jésus-Christ » (Ph 2.5). Ayez la même attitude que Jésus, la même humilité, le même désir de vous abaisser pour servir vos frères et sœurs.

La lettre aux Philippiens est pleine de joie. « Je me réjouis avec vous tous. […] Réjouissez-vous avec moi » (Ph 2.17-18). « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur » (Ph 4.4). Toutefois, vous le savez bien, la joie n’est pas toujours au rendez-vous. Il y a parfois des obstacles à la joie. Nous aimerions pouvoir peser sur un bouton qui déclencherait la joie, mais ce n’est pas ainsi que cela fonctionne.

Paul était en prison quand il a écrit cette lettre — dans des circonstances pénibles et injustes. Cette condition ne l’a toutefois pas empêché d’avoir dans son cœur la joie du Seigneur. Cependant, sa joie n’était pas complète; il y avait une ombre au tableau, et cette ombre ne venait pas des murs de la prison où il était enfermé. Non, cette ombre venait des Philippiens eux-mêmes, ses frères et sœurs dans le Seigneur. Il y avait des tiraillements dans l’Église, il y avait des froids, il y avait des rivalités, des jalousies. Les frères et sœurs manquaient d’amour entre eux; ils manquaient d’affection les uns pour les autres. C’était là l’ombre au tableau, une ombre qui attristait l’apôtre Paul.

Il nous arrive de manquer de joie, nous aussi, pour toutes sortes de raisons, et parfois pour la même raison que l’apôtre Paul. S’il y a des distances ou des frictions entre nous, il est bien certain que ce manque d’amour fraternel étouffera notre joie. S’il y a un froid entre frères et sœurs, le Saint-Esprit est alors attristé. Cette tristesse se répercute sur l’ensemble du corps. Quelle est la cause de ce problème? Notre orgueil : un orgueil indomptable, enraciné profondément dans nos cœurs, comme du chiendent qui repousse sans cesse. Quel est le remède? Paul met devant nos yeux le remède par excellence : l’exemple de Jésus-Christ, lui qui s’est humilié, de la crèche à la croix.

« Mettez le comble à ma joie », dit Paul. Ayez en vous la pensée qui était en Jésus-Christ. Si nous avons cette pensée, l’unité, l’humilité et la bonté en seront le fruit.

Considérons d’abord l’unité.

« S’il y a quelque consolation en Christ, s’il y a quelque encouragement dans l’amour, s’il y a quelque communion de l’Esprit, s’il y a quelque compassion et quelque miséricorde… » (Ph 2.1).

Autrement dit : « Mes frères, j’ai besoin d’encouragement fraternel. Si vous pouvez adoucir ma misère, si vous pouvez soulager ma douleur au fond de ma prison, eh bien, mettez le comble à ma joie. » Paul dit : « Ayez une même pensée, un même amour, une même âme, une seule pensée » (Ph 2.2). Efforcez-vous d’avoir la même doctrine, les mêmes opinions, la même pensée. Efforcez-vous d’avoir le même cœur, la même affection réciproque. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont parfaitement unis dans la conception et l’exécution de ce plan que Jésus est venu accomplir pour sauver son Église, alors formez un corps bien uni. Le manque d’unité dans l’Église est toujours une menace, un danger, une ruse du diable qui cherche à détruire le peuple de Dieu.

Quel est le remède? L’humilité! « Ne faites rien par rivalité ou par vaine gloire, mais dans l’humilité, estimez les autres supérieurs à vous-mêmes » (Ph 2.3). L’humilité : voilà une qualité rare et difficile à trouver! « Estimez l’autre plus excellent que vous-mêmes. » S’il y a une chose difficile dans la vie, c’est bien celle-là. Notre cœur orgueilleux nous dit plutôt : « C’est moi qui suis supérieur aux autres. » Un homme de Dieu a dit : « Chacun porte en soi un cœur de roi. » Un autre a dit : « L’humilité est un don que vous avez perdu au moment même où vous croyez l’avoir. » Jésus-Christ, lui, le grand Roi, s’est abaissé pour devenir serviteur. Il avait tous les droits. Il est notre Dieu Créateur. Toutefois, il ne s’est pas acharné à faire valoir ses droits. Il s’est humilié en devenant homme, serviteur, en obéissant jusqu’à la croix. La bonne Parole de Dieu nous dit : « Ayez en vous la pensée qui était en Jésus-Christ. »

Si nous avons cette pensée, elle se traduira en actions. L’humilité dans nos cœurs produira la bonté. « Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres » (Ph 2.4). Cela ne signifie pas que nous devrions consacrer tout notre temps aux autres dans l’Église en négligeant nos autres responsabilités. Cependant, Dieu nous demande d’avoir une attitude de serviteur envers nos frères et sœurs. Sommes-nous prêts à renoncer à nos droits, à considérer nos frères et sœurs plus importants que nous-mêmes? Sommes-nous prêts à nous humilier en allant demander pardon? Cherchons-nous à nous réconcilier avec la personne qui a quelque chose contre nous? Faisons-nous preuve de bonté les uns envers les autres? Sommes-nous prêts à risquer d’aimer encore, malgré les blessures que cela peut entraîner?

À la crèche et à la croix, Jésus a aimé notre frère, notre sœur. Cet amour lui a coûté cher. Croyons-nous que Jésus-Christ est né de la vierge Marie? Croyons-nous que le Saint-Esprit a recouvert Marie de son ombre? Bien sûr! C’est la belle et grande fête que nous sommes venus célébrer ensemble. Alors, croyons aussi que le même Esprit Saint veut fortifier l’unité entre nous. Croyons qu’il veut briser notre orgueil et nous donner un cœur rempli d’humilité. Croyons qu’il veut produire parmi nous des gestes de bonté les uns envers les autres.

Chers frères et sœurs, ne pensons pas que cette parole soit pour nos voisins de la rangée d’à côté. « Toi qui es assis à ma gauche ou à ma droite, qu’est-ce que tu attends pour me donner la place que je mérite? » « Qu’est-ce que vous attendez pour m’aimer et m’estimer supérieur à vous-mêmes? » Non, mes bien-aimés, le Saint-Esprit s’adresse à nous personnellement. Quelle est mon attitude envers mes frères et sœurs dans la foi? Est-ce que leur manque d’amour envers moi me donne de bonnes excuses pour refuser de les aimer? Ou bien suis-je prêt à les aimer gratuitement, à les servir, à les aider à grandir en maturité? Est-ce que leur attitude indifférente ou égoïste envers moi provoque en moi de l’irritation, ou bien suis-je actif à promouvoir leurs intérêts? Suis-je jaloux et envieux de leurs privilèges, ou bien suis-je reconnaissant pour les bénédictions qu’ils reçoivent? Voilà le vrai sens de Noël. Si nous croyons que Jésus s’est dépouillé par amour pour nous, soyons sûrs d’une chose, il y aura un coût pour nous également si nous suivons son exemple : l’humilité d’un serviteur pour le bien de son prochain.

Chers frères et sœurs, la fête de Noël nous pousse à l’adoration. Quel mystère incompréhensible! « Lui dont la condition était celle de Dieu, […] il s’est dépouillé lui-même. » Impossible à comprendre; nous sommes dépassés! Que faire, sinon nous émerveiller? Célébrons notre Sauveur dans la joie et la reconnaissance, mais sans oublier que la fête de Noël devrait aussi nous pousser à l’unité, à l’humilité, à la bonté. « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur. » Oui, réjouissons-nous dans l’amour et la grâce de Dieu. Jésus s’est abaissé pour notre salut. Maintenant, mettons le comble à notre joie : vivons des relations harmonieuses dans l’Église, abaissons-nous à servir à l’exemple de Jésus, considérons les autres comme étant plus excellents que nous-mêmes, ayons en nous la pensée qui était en Jésus-Christ. Amen.