Cet article a pour sujet un résumé de la vie et du ministère de Jésus pendant son temps sur terre, de sa naissance à son ascension.

Source: La vie de Jésus. 11 pages.

Résumé de la vie de Jésus

  1. Sa naissance
  2. Son enfance et son adolescence
  3. Son baptême et sa tentation
  4. Les débuts de son ministère public
  5. Son enseignement intensif et son ministère en Galilée
  6. La formation des douze
  7. Un antagonisme croissant
  8. Sa dernière semaine à Jérusalem
  9. Sa mort, sa résurrection et son ascension
  10. Des personnes citées dans les Évangiles et le livre des Actes en rapport avec Jésus
  11. Questions

La vie de notre Seigneur est une vie unique à tous égards. Dans son existence terrestre, nous voyons s’accomplir nombre de prophéties de l’Ancien Testament, toutes prononcées plusieurs siècles avant son apparition. Jésus en personne explique à ses disciples qu’en accord, ou conformément, avec les prédictions de l’Écriture sainte, il doit souffrir, mourir et ressusciter d’entre les morts (Lc 18.31-34). De même, après sa résurrection, il déclare ouvertement que, dans son ministère terrestre, dans sa passion et sa résurrection, les Écritures furent accomplies (Lc 24.25-27 et 44-48).

De la même manière, la prédication des premiers disciples, notamment celle d’Étienne, de Pierre et de Paul (livre des Actes des apôtres) et dans tout le reste du Nouveau Testament, la vie, la souffrance et la victoire de Jésus sont présentées comme étant la réalisation des Écritures. Rien de pareil dans toute l’histoire mondiale. Des centaines d’années avant sa naissance, elles avaient été annoncées par l’Ancien Testament, jusque le lieu même de cette naissance (voir Mi 5.2). Depuis sa conception miraculeuse jusqu’à son ascension glorieuse, sa vie demeure une vie unique en son genre. Ce n’est que dans sa vie terrestre que nous voyons Dieu incarné (devenu chair), vivant tel un homme, avec tout ce que cela peut impliquer. Si la vie et la carrière des fondateurs de religions témoignent de leur recherche d’atteindre des grands principes moraux et des vérités spirituelles, seule la vie de Jésus nous révèle le Dieu d’amour et de justice, qui vient chercher et sauver l’humanité déchue et perdue.

Toutes ses affirmations au sujet de sa filiation divine — une filiation éternelle et non « fonctionnelle » ou adoptianiste — ont été confirmées par sa vie, sa mort et sa résurrection, ainsi que par son ascension triomphale. En effet, Jésus-Christ est unique parmi le genre humain tout entier.

Examinons les périodes de sa vie et de sa mission terrestres.

Il ne nous est guère possible de construire un schéma biographique de sa vie telle qu’on peut, parfois, réussir à le faire concernant d’autres personnages historiques. Les Évangiles ne nous apportent pas de matériaux historiques suffisants pour entreprendre la rédaction d’une biographie complète de Jésus. Ici même, nous nous proposons de diviser les périodes de sa vie en nous basant sur les données du quadruple Évangile.

1. Sa naissance🔗

Les auteurs de nos Évangiles ont eu largement l’occasion de découvrir la vérité concernant la naissance de Jésus. Outre le fait que Marie, la mère vierge de Jésus, a été confiée aux soins du disciple bien-aimé (Jn 19.26-27), nous nous rappellerons que Jacques, le frère de Jésus, se trouvait parmi les conducteurs de l’Église apostolique. Après la résurrection et l’ascension, Marie et les frères de Jésus ne conservèrent plus aucun doute quant à sa seigneurie et à son origine divine. Ils vécurent longtemps dans la communion intime des autres apôtres et de toute l’Église de Jérusalem (Ac 1.14). Lorsque Luc accompagna Paul dans son voyage à Jérusalem (en l’an 56 ou 57), l’un des personnages qu’il rencontra fut Jacques (Ac 21.17-18). À cette époque, si nous pouvons en juger de la préface de son Évangile, Luc était intensément intéressé par tous les événements relatifs à la vie de notre Seigneur (voir son prologue de l’Évangile). Nous ignorons s’il put rencontrer personnellement Marie. Toutefois, il est certain qu’il eut accès aux informations concernant la naissance du Sauveur, lesquelles ne pouvaient, en dernier ressort, provenir que de la seule mère de Jésus. Fondamentalement, c’est d’après le point de vue de celle-ci qu’il relate l’histoire de la naissance surnaturelle de Jésus (Lc 1.26-56; 2.1-51).

Matthieu, de son côté, rapporte l’histoire d’un autre point de vue, celui de Joseph. Mais les deux Évangiles sont d’accord pour nous dire que Jésus n’était pas l’enfant d’un père humain, mais qu’il fut conçu par la puissance du Saint-Esprit et qu’il naquit comme le Fils de Dieu (comparer Lc 1.35 et Mt 1.18-25). Tout à fait en accord avec ce même fait, Jean introduit son Évangile par les célèbres paroles de son prologue (Jn 1.1-14).

2. Son enfance et son adolescence🔗

Luc 2.40 et 52 nous apprend que l’enfance et l’adolescence de Jésus ont été normales, mais également parfaites. Dans sa vie, l’idéal d’une vie humaine parfaite a été totalement et complètement atteint, bien qu’il n’ait vécu que sous l’humble toit d’une maison de Nazareth, avec Marie et Joseph et des frères et sœurs plus jeunes que lui.

Dès sa première jeunesse, il est conscient de sa filiation divine, et ce, en un sens très spécial. Luc 2.46-47 nous permet de conclure que, depuis son enfance, il dut étudier très sérieusement, voire intensément, les saintes Écritures de l’Ancien Testament. Bien que Joseph mourut assez tôt et que Jésus dut travailler durement en tant que charpentier pour subvenir aux besoins de toute la famille (Mt 13.55-56), il consacra le temps nécessaire à l’étude et à la méditation de la Bible. Excepté certains détails concernant l’enfance et l’adolescence de Jésus, on ne peut se permettre que certaines hypothèses fondées sur les Évangiles, mais on sait que sa maturité fut atteinte dans l’harmonie de toutes ses facultés et qu’il grandit normalement et parfaitement. Sur le reste de ses années dites « obscures », le Nouveau Testament observe le silence le plus total.

3. Son baptême et sa tentation🔗

Lorsque Jésus atteignit la maturité nécessaire, peut-être à l’âge de 30 ans (d’après Lc 3.23), il quitta Nazareth et fut baptisé par Jean. Par ce geste public, il acceptait sa messianité en tant que Fils de Dieu et Sauveur qui, bien que sans péché, s’identifiait avec le genre humain déchu et prenait sur lui la coulpe de toutes les transgressions de l’homme égaré et apostat.

Dieu le Père montra son approbation sur cet acte d’identification en lui envoyant le Saint-Esprit descendu sous forme d’une colombe et en parlant depuis les cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé, objet de mon affection » (Lc 3.22). Ces paroles sont celles du Psaume 2.7 et d’Ésaïe 42.1, et le déclarent comme le Messie, mais révèlent également sa fonction de Serviteur souffrant dont parle le livre d’Ésaïe.

Avec cette assurance dans son cœur, Jésus fut poussé par l’Esprit dans le désert pour y être tenté (Mt 4.1). Appelé à devenir le Sauveur des hommes, il devait d’abord donner la preuve de sa fidélité inconditionnelle au Père céleste et de sa puissance à surmonter le tentateur. Le récit de la tentation se trouve en contraste avec celui de la chute du premier couple dans Genèse 3. Ainsi, tandis qu’en dépit de toutes les conditions réunies pour mener une vie d’obéissance et de communion avec Dieu, le premier couple succomba à la tentation, Jésus, quant à lui, en plein désert, cible de la séduction du tentateur, sans aucune circonstance favorable, remporta la victoire. Après quarante jours d’épreuve physique et spirituelle, il devait soit succomber sous les attaques du Malin, soit se soumettre à la voie tracée par le Père. Il résista à la plus subtile et redoutable des tentations et son obéissance et sa soumission à Dieu son Père furent indéfectibles. Il sortit de son combat spirituel tel le Fils et le Serviteur loyal de Dieu (Mt 4.1-11; Mc 1.12-13; Lc 4.1-13).

4. Les débuts de son ministère public🔗

Ayant remporté la victoire dans cet affrontement gigantesque, Jésus s’engagea activement dans le ministère pour lequel il était désigné. Il appela ses premiers disciples (Jn 1.35-51), leur révéla son pouvoir surhumain rédempteur en changeant l’eau en vin (Jn 2.1-11), en accomplissant d’autres miracles (Jn 2.23), en enseignant Nicodème au sujet de la régénération (Jn 3.1-12), en apportant la libération aux méprisés de la Samarie (Jn 4). Cette étape de son ministère avait été préparée par le Baptiste et atteignit son apogée par la confession des Samaritains (Jn 4.42).

5. Son enseignement intensif et son ministère en Galilée🔗

L’emprisonnement de Jean-Baptiste fut le signal donné pour le début du ministère public de Jésus. Il annonça l’année de grâce et la présence du Royaume de Dieu (Mc 1.14). Lorsque dans la synagogue de Nazareth il fut rejeté en tant que Messie (Lc 4.16-30), il fit de Capernaum son nouveau quartier général. Sans doute pendant plus d’une année, il œuvra et enseigna dans cette ville ainsi que dans certaines autres bourgades de la province de Galilée.

Il révéla son pouvoir divin sur la nature (Mc 4.35-41; 6.34-51), sur le monde des mauvais esprits et des démons (Lc 8.26-39; 9.37-43), sur le corps humain et sur les maladies physiques et spirituelles (Mt 8.1-17; 9.1-8), sur la vie et sur la mort (Mt 9.18-26; Lc 7.11-17). En outre, il affirma détenir l’ultime autorité sur la destinée éternelle de l’humanité. Dans le Sermon sur la Montagne et dans d’autres discours, il révéla son autorité exceptionnelle en proclamant les lois du Royaume des cieux (Mt 5 à 7).

Tandis qu’en sa qualité du Christ promis il révélait son autorité suprême durant cette période, Jésus révéla également son amour et sa compassion pour ceux qui étaient affligés de maux physiques et spirituels (Mt 9.1-8; Lc 8.43-48). Il déclara à plusieurs reprises qu’il était venu chercher et sauver les égarés en exerçant sa prérogative divine de pardonner les offenses (Lc 5.20-26; 7.48-50).

Parmi ses nombreux disciples, il en choisit douze, qu’il instruisit spécialement et forma en tant que ses futurs apôtres (Mt 10.1-4, Lc 6.12-16). L’autorité avec laquelle il enseigna ses auditoires, son refus de se laisser abattre par les attaques de ses adversaires haineux, chefs juifs ou sectaires pharisiens, ses miracles de guérison et autres manifestations de son pouvoir exercé sur la création (Mc 5.1-43; Lc 4.33-42) lui suscitèrent une immense popularité parmi les masses galiléennes (Lc 4.40-42; 5.15-16; 6.17-19). Cette popularité atteignit son apogée lors de la multiplication des pains (cinq mille personnes nourries, Mt 14.13-21; Mc 6.30-44; Lc 9.10-17; Jn 6.5-13), et cette preuve si évidente de sa messianité poussa la foule à le proclamer roi (Jn 6.15).

6. La formation des douze🔗

Après son refus d’être couronné roi en tant que Messie terrestre, les foules ainsi que nombre de ses disciples l’abandonnèrent (Jn 6.66-67). Alors, il se retira dans les territoires de Tyr, de Sidon et de Césarée de Philippe (Mt 15.21; 16.13; Mc 7.31). Il ne pouvait pas pour autant échapper à l’attention du public.

Lorsqu’à nouveau il revint vers les bords de la mer de Galilée, il guérit et secourut encore nombre de personnes infirmes ou en détresse. Pour la deuxième fois, il nourrit la multitude en multipliant du pain et des poissons (quatre mille personnes nourries, Mt 15.32-39). Ensuite, en se séparant de la foule, il chercha la solitude en compagnie de ses disciples. C’est alors qu’il posa la question cruciale : « Mais vous, qui dites-vous que je suis? » (Mt 16.15). Vint alors la réponse fulgurante de Simon Pierre; le disciple, parlant au nom de tous ses compagnons déclara : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » À partir de ce moment-là, Jésus se mit à préparer sérieusement ses disciples au choc terrible qui les attendait dans la capitale, à Jérusalem (Mt 16.21-26). Mais en même temps, il les assura de sa victoire finale; par conséquent, ses fidèles n’avaient rien à craindre (Lc 12.4-12 et 32-34).

La révélation de sa personne à ses disciples atteignit un sommet nouveau lors de sa transfiguration devant les trois disciples intimes, lorsque ces derniers le virent environné de gloire divine (Mt 17.1-11; Mc 9.2-10; Lc 9.28-35). C’est parce qu’il était venu accomplir à la fois la Loi et les Prophètes que Moïse et Élie apparurent et s’entretinrent avec lui. La transfiguration précéda de peu son chemin vers Jérusalem, où il allait souffrir et mourir entre les mains des chefs religieux juifs. Mais une fois de plus, il entendit la voix de son Père qui donnait son approbation sur son ministère.

7. Un antagonisme croissant🔗

S’étant révélé aux disciples et ayant été reconnu par eux comme le Fils de Dieu, Jésus les prépara plus ouvertement encore que dans le passé en vue de leur future tâche de fondateurs de son Église. Il les enseigna à la fois de manière directe et illustrative, au moyen de paraboles, et il continua à leur révéler son pouvoir divin en guérissant des infirmes (Lc 14.1-6; 17.11-19) et des aveugles (Mc 10.46-52). Mais l’opposition contre lui se mit à croître et les chefs religieux juifs lui vouèrent une haine mortelle (Mc 14.1). Toute méthode leur semblait bonne pour le harceler et pour mettre fin à sa popularité grandissante. Enfin, ils trouvèrent même un prétexte pour le dénoncer auprès du gouvernement romain pour le faire exécuter (Lc 11.53-54). Son enseignement juste et actuel, qui produisait la conversion des esprits, ne fit qu’enflammer l’opposition des pharisiens et accroître leur haine contre lui (Jn 11.46-53).

8. Sa dernière semaine à Jérusalem🔗

Étant ouvertement entré à Jérusalem, la capitale, en sa qualité de Messie-Roi au milieu d’une foule qui l’acclama avec un enthousiasme délirant (Mc 11.1-10; Jn 12.12-19), Jésus chassa les changeurs de monnaie et autres marchands dans le Temple, et une fois de plus il manifesta son autorité messianique et royale (Mt 21.12-13; Lc 19.45-46). Cependant, le dénouement était proche. Sans répit, il exposa la grande hypocrisie de ses opposants (Mt 23.1-39; Lc 20.1-47). Il enseigna dans le Temple publiquement durant les derniers jours décisifs de sa mission (Mt 21.23; 22.1-14; Mc 12.1-12; Lc 20.1-47). Il prophétisa ce qui allait advenir au peuple de la Judée, à Jérusalem et au Temple (Lc 21.20-24).

Il prédit que l’histoire mondiale prendrait fin lors de son avènement en gloire, quand il dévoilerait aux yeux de tous, y compris ceux de ses adversaires haineux, son autorité ultime. Alors il établirait son règne éternel (Mt 24.29-31). Le soir de la veille de sa crucifixion, peu avant son arrestation, en guise de préparatif pour son sacrifice expiatoire imminent, il mangea la Pâque avec ses disciples, les instruisit pour la dernière fois quant à leur future mission, lava leurs pieds (Jn 13.1-11), leur apprit à rester humbles, prédit la trahison de l’un d’entre eux, Judas, institua la Cène et pria pour tous ceux qui allaient croire en son nom (Jn 17).

Vint alors l’heure finale et décisive de sa soumission à la volonté du Père, à Gethsémani (Mt 26.39-46). Ayant pris sur lui le poids de la culpabilité de tous ses élus, il permit sa propre arrestation, fut maltraité, jugé de manière inique, condamné injustement et, bien que reconnu innocent de toute faute, il fut crucifié. Son sacrifice expiatoire atteignit le sommet culminant durant les heures d’obscurité et d’abandon, et son cri révéla à la fois sa détresse et l’accomplissement de la mission suprême pour laquelle il était venu parmi les hommes. « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? » (Mt 27.46). Il avait dit à ses disciples qu’il n’était pas venu pour juger le monde, mais pour donner sa vie comme la rançon pour plusieurs (Mt 26.28; Mc 10.45). S’étant volontairement offert comme l’Agneau Pascal, l’Agneau de Dieu dont parlait le Baptiste, sa tâche terrestre prenait fin.

Mais avant de remettre son esprit entre les mains de Dieu, il déclara aussi triomphalement : « Tout est accompli » (Jn 19.30).

9. Sa mort, sa résurrection et son ascension🔗

Après sa mort, il ne fut plus à la merci de ses ennemis. Son corps fut descendu de la croix et enseveli dans une tombe nouvellement creusée dans un jardin (Lc 23.50-53). Sa promesse de ressusciter fut bientôt réalisée. En effet, il dissipa les craintes et les angoisses de ses disciples en leur apparaissant vivant. Pendant quarante jours, il leur apparut, s’entretint avec eux et mangea devant eux, leur prouvant la réalité de sa résurrection physique. Il leur promit d’envoyer le Saint-Esprit, le Consolateur selon l’Évangile de Jean. Ils allaient devenir ses témoins à partir de Jérusalem et jusqu’aux extrémités de la terre. Ayant pour la dernière fois confirmé son autorité universelle (Mt 28.18-20), il donna l’ordre de faire des disciples de toutes les nations et de baptiser ceux qui croiraient en lui. Il promit sa présence fidèle jusqu’à la fin des siècles. Ensuite, pendant qu’il les bénissait, il disparut de devant leurs regards « et fut enlevé au ciel » (Lc 24.51).

Sa vie et son ministère s’achevaient dans la victoire complète. Pierre pouvait donc déclarer avec raison : « Dieu a fait Seigneur et Christ, celui que vous avez crucifié » (Ac 2.36).

10. Des personnes citées dans les Évangiles et le livre des Actes en rapport avec Jésus🔗

a. Ancien Testament🔗

Abel, Abiathar, Abram ou Abraham, Daniel, David, Élie, Élisée, Ésaïe, Isaac, Jacob, Jérémie, Jonas, Lot, Moïse, Naaman, Noé, Rachel, Salomon, Zacharie.

b. Associés avec Jésus🔗

  • Anne, une prophétesse (Lc 2.36-38).
  • Élisabeth, femme de Zacharie, mère de Jean-Baptiste (Lc 1.5-45).
  • Joanna, femme de Chuza, ministre d’Hérode (Lc 8.3; 24.10).
  • Marthe, sœur de Marie et de Lazare (Lc 10.38-41; Jn 11; 12.2).
  • Marie, la mère vierge du Seigneur, épouse de Joseph (Mt 1.18).
  • Marie, femme de Cléopas, mère de Jacques le jeune et de Joses (Mc 15.40).
  • Marie de Magdala, une femme que Jésus exorcisa, qui devint son disciple et à qui Jésus apparut en premier après sa résurrection (Mt 28.1; Mc 16.9; Lc 8.2).
  • Marie, sœur de Marthe et de Lazare, de Béthanie (Lc 10.38-42; Jn 11.1; 12.1-3).
  • Salomé, l’une des femmes qui accompagnèrent Jésus, le servant durant son ministère, présente à la crucifixion et à la tombe le matin de la résurrection. Marc 15.40; 16.1-2 et Matthieu 27.56 l’identifient avec la femme de Zébédée. Elle serait par conséquent la mère de Jean et de Jacques, les deux apôtres les plus proches du Seigneur (Mt 20.20-24; Mc 10.35-40). D’après Jean 19.25, on conclut qu’elle était la sœur de Marie, la mère de Jésus, ce qui est fort probable.
  • Salomé, fille de Philippe, tétrarque en Palestine, et d’Hérodias, qui dansa devant le roi Hérode, ce qui offrit l’occasion à sa mère adultère de demander à ce dernier la tête de Jean-Baptiste (Mt 14.3-11; Mc 6.17-28).
  • Susanne, une femme qui servit le Seigneur durant son ministère (Lc 8.3).

c. Les apôtres🔗

  • André, disciple de Jean-Baptiste, se tourna vers Jésus et conduisit son frère Pierre vers le Maître (Mt 10.2; Mc 1.16-18; 13.3; Jn 1.35-42).
  • Bartholomé, peut-être son autre nom étant Nathanaël, conduit à Jésus par Philippe (Mt 1.3; Jn 1.45-46).
  • Jacques, frère de Jean, fils de Zébédée et de Salomé; avec son frère, il est le partenaire de Pierre et d’André dans l’entreprise de pêche gérée par les deux familles. Il est le premier martyr, apôtre (Mt 4.21; Mc 1.19; Lc 5.10; Ac 12.1-2).
  • Jacques, fils d’Alphée et de Marie; Alphée était aussi connu sous le nom de Clopas (Jn 19.25). Il est appelé également Jacques le Mineur ou le Bref, à cause de sa stature, ou peut-être son âge.
  • Jean, fils de Zébédée et de Salomé, frère de Jacques. Pêcheur de profession comme son frère et son père, il est parmi les trois favoris du Seigneur, avec son frère et Pierre. L’Évangile l’appelle aussi celui que Jésus aimait. Dans l’Église apostolique, il occupe une position prééminente. Il travaillera à Éphèse puis sera exilé dans l’île de Patmos sous le règne de Domitien. Il rédigea l’Évangile qui porte son nom, trois épîtres portant également son nom et certainement le livre de l’Apocalypse. Il est mort sous le règne de l’empereur Trajan (Mt 17.1; Mc 1.19; Lc 5.10; Jn 13.23; Ac 3.1; Ap 1.4).
  • Jude ou Judas, nommé aussi Thaddée et même Lebbée (Mt 10.3; Mc 3.18; Jn 14.22).
  • Judas, fils de Simon Iscariot, d’où son nom de Judas Iscariot. Trésorier du groupe apostolique, il vendit Jésus pour trente pièces d’argent, reconnut son crime, mais sans se repentir, il alla se pendre (Mt 26.14-16, 47-50; 27.3-5; Lc 6.16; Jn 12.6; Ac 1.18).
  • Matthieu, appelé aussi Lévi, de profession péager ou collecteur d’impôts, pour le compte de l’occupant romain. Il est l’auteur de l’Évangile qui porte son nom (Mc 2.14-17; Lc 5.27-32).
  • Pierre, avant sa vocation il s’appelle Simon. Il est le fils de Jonas, originaire de Bethsaïda. De profession pêcheur, il est toujours nommé en premier parmi les douze. Il reconnut en Jésus le Fils de Dieu. Il renia cependant le Seigneur lors du procès de Jésus, mais se repentit et fut réhabilité. Il devint le porte-parole de l’Église naissante. Il rédigea deux lettres qui portent son nom (Mt 4.18; 10.2; etc.). Selon la tradition, il serait mort à Rome subissant le martyre (crucifié la tête en bas).
  • Simon le zélote, ou de Cana (Mt 10.4; Lc 6.15).
  • Thomas, appelé Dydime, qui signifie aussi jumeau (Mt 10.3; Jn 11.16; 14.20, 24-29).

d. D’autres personnes associées avec Jésus🔗

  • Alexandre, fils de Simon de Cyrène, lequel avait porté la croix de Jésus (Mc 15.21).
  • Anne, beau-père de Caïphe, souverain sacrificateur (Ac 4.6). Après son arrestation, Jésus dut comparaître devant lui qui l’envoya vers Caïphe son gendre. Il semble qu’il continua à exercer la fonction sacerdotale après son expulsion par Valerius Gratus en l’an 16 de notre ère. Ce qui explique que les deux hommes sont appelés tous deux souverains sacrificateurs (Lc 3.2; Jn 18.13).
  • Barabbas, un agitateur et un meurtrier, peut-être aussi révolutionnaire politique; condamné à mort, il fut libéré à la place de Jésus (Mt 27.16-26).
  • Bartimée, fils de Timée, un mendiant aveugle que Jésus guérit (Mc 10).
  • César Auguste, le premier empereur romain. Jésus est né sous son règne. Hérode le Grand bâtit en son honneur la ville de Césarée (Lc 2.1).
  • César Tibère, gendre d’Auguste et successeur de celui-ci. Hérode Antipas fit construire en son honneur Tibériade sur la mer de Galilée. C’est sous son règne que Jésus fut crucifié (Lc 3.1).
  • Caïphe, souverain sacrificateur qui condamna Jésus à la mort (Mt 26.3,57; Lc 3.2; Jn 11.49; 18.13-14,24,28; Ac 4.6).
  • Chuza, officier d’Hérode Antipas. Sa femme Joanna se trouve parmi celles qui servirent le Seigneur (Lc 8.3).
  • Cléopas, disciple de Jésus à qui, ainsi qu’à un autre disciple anonyme, Jésus apparut après sa résurrection, sur la route d’Emmaüs (Lc 24.18).
  • Cyrenius ou Quirinius, gouverneur romain de la Syrie qui exerçait le gouvernement à la date de la naissance de Jésus. Il ordonna l’édit de recensement, ce qui conduisit Joseph et sa fiancée enceinte, Marie, à se faire inscrire à Bethléem, leur lieu d’origine (Lc 2.1-5).
  • Hérode le Grand, fils d’Antipater, un Édomite (Iduméen). Il est né en 62 avant notre ère, il est mort en l’an 4 avant Jésus peu après la naissance de Jésus. Il fut désigné gouverneur de la Galilée par Jules César en l’an –47. Plus tard, il gouverna presque sur toute la Palestine. Il eut neuf épouses, fut un tyran épouvantable, massacra les petits enfants de la ville de Bethléem dans l’espoir de faire disparaître en la personne de Jésus, dont il venait d’apprendre la naissance, un futur rival (Mt 2; etc.).
  • Hérode Philippe, fils du précédent et de Mariamné. Sa femme Hérodias l’abandonna pour vivre avec son demi-frère Hérode (Mt 14.3-6).
  • Hérode Archelaüs, fils d’Hérode le Grand et de Malthace, roi de Judée à la mort de son père, quand Jésus se trouvait en Égypte (Mt 2.22).
  • Hérode Antipas, fils d’Hérode le Grand et de Malthace, tétrarque (roi). Sous l’instigation de Hérodias, la femme adultère de son demi-frère, il fit décapiter Jean-Baptiste. Jésus comparut devant lui après son arrestation (Mt 14.1-12; Mc 6.14-28).
  • Jean-Baptiste, fils de Zacharie, un sacrificateur, et d’Élisabeth, la cousine de Marie, la mère de notre Seigneur. Il fut le précurseur du Sauveur en annonçant l’avènement proche de celui-ci. Il prêcha la repentance et le baptême en vue du pardon des péchés. Ayant dénoncé l’adultère d’Hérode Antipas, il fut emprisonné, et sur la demande de l’inique Hérodias et de l’immorale fille de celle-ci, la jeune Salomé, il fut décapité. Il a été le dernier prophète hébreu (Mt 3.1-17; Lc 1.5-8; 3.1-3; Jn 3.22-36).
  • Joseph, fiancé de Marie, père adoptif de notre Seigneur, charpentier de son métier, il vécut à Nazareth (Mt 1.25; 2.19-23).
  • Joseph, un membre du Sanhédrin, originaire d’Arimathée, disciple de Jésus. Il demanda au gouverneur romain le corps de Jésus, puis le fit ensevelir dans son jardin (Mt 27.58-60, Mc 15.43-46).
  • Jacques, José, Jude, fils de Joseph et de Marie, frères de Jésus. Jacques et Jude écriront deux lettres portant leurs noms (Mt 13.55, Mc 6.3; Jn 7.1-5).
  • Jaïrus, chef de la synagogue de Capernaüm, le père d’une fillette que Jésus ressuscita des morts (Mc 5.22; Lc 8.41).
  • Lazare, frère de Marthe et de Marle, habitant de la Ville de Béthanie, proche ami de Jésus et de ses disciples. Tombé malade, il mourra, mais Jésus le ressuscitera (Jn 11).
  • Malchus, un officier du Sanhédrin, dont Pierre arracha l’oreille lors de l’arrestation de Jésus, dans le jardin de Gethsémani (Jn 18.10).
  • Nicodème, un pharisien, membre du Sanhédrin, il vint vers Jésus de nuit pour s’entretenir avec lui. Il défendit Jésus devant les accusations du Sanhédrin, il fut présent lors de l’ensevelissement du Sauveur (Jn 3; 7.50-52; 19.39).
  • Ponce Pilate, gouverneur ou sous-gouvemeur romain de la Judée depuis l’an 26 de notre ère jusqu’à l’an 36. Jésus comparut devant lui après son procès juif. Pilate le condamna à la crucifixion, après avoir cherché, en vain, à le libérer; il fut incapable de relâcher Jésus par pure lâcheté et opportunisme. Plus tard, il fut convoqué par la cour impériale, exilé, et selon une tradition, il se serait donné la mort dans son bain (Mt 27; Mc 15; Lc 3.1; 13.1; 23; Jn 18; 19; Ac 3.13; 4.17; 13.28; 1 Tm 6.13).
  • Rufus, fils de Simon de Cyrène (Mc 15.21).
  • Siméon, un Israélite pieux qui reconnut en l’enfant Jésus présent au Temple le futur Sauveur (Lc 2.3).
  • Simon, père de Judas, le traître (Jn 6.71; 13.26).
  • Simon, un pharisien qui invita Jésus à un dîner. Une femme considérée comme pécheresse oignit les pieds de Jésus lors de ce banquet; Jésus raconta à cette occasion la parabole des deux débiteurs (Lc 7.36-50).
  • Simon, un lépreux vivant en Béthanie, peut-être le mari de Marthe (Mt 26.6-13, Mc 14.3-9; Jn 12.1-8).
  • Simon, un homme originaire de la Cyrénaïque; il fut réquisitionné par les soldats romains pour porter la croix de Jésus; père d’Alexandre et de Rufus, qui devinrent disciples de Jésus (Mt 27.32; Mc 15.21).

e. Personnes anonymes🔗

Outre la liste des personnes dont les noms nous ont été conservés par les quatre Évangiles, il en existe d’autres, associées avec Jésus à divers titres :

  • Une femme de Samarie (Jn 4.1-42).
  • Une femme adultère (Jn 8.1-11).
  • Un homme né aveugle (Jn 9).
  • Un paralytique, porté par des amis et présenté à Jésus (Mc 2.1-12).
  • Une femme pécheresse (Lc 7.36-50).
  • Un chef de la synagogue (Lc 13.14).
  • Un officier romain (Lc 7.1-10).
  • Un jeune homme riche (Mc 10.17-22).
  • Une femme syro-phénicienne (Mc 7.24-30).
  • Un aveugle à Bethsaïda (Mc 8.22-26).
  • Un garçon possédé (Mc 9.16-29).
  • Des petits enfants (Mc 10.13-16).
  • Des mages d’Orient (Mt 2.1-12).
  • Des bergers à Bethléem (Lc 2.8-20).
  • Dix hommes frappés de la lèpre, dont un Samaritain (Lc 17.11-19).
  • Une femme souffrant d’hémorragie (Lc 8.43-48).
  • Une femme veuve, ayant perdu son fils (Lc 7.11-17).
  • L’homme à la main sèche (Lc 6.6-10).

11. Questions🔗

  1. Résumer en deux pages la vie de Jésus d’après les quatre Évangiles.
  2. Souligner dans vos Évangiles avec une couleur de votre choix les grandes étapes de sa vie : naissance, visite au Temple, baptême, tentation, ministère public, voyages dans diverses régions, le dernier repas, Gethsémani, l’arrestation, le procès devant les autorités juives et romaines, devant Hérode, la crucifixion, la mort et l’ensevelissement, la résurrection.
  3. Souligner avec une autre couleur toutes les paraboles de Jésus.
  4. Souligner les miracles.
  5. Étudier la géographie de la Palestine.
  6. Citer les noms d’au moins six femmes mentionnées dans les Évangiles (avec la référence biblique).
  7. Mentionner les noms des douze apôtres.
  8. Que savez-vous de : Ponce Pilate, César Auguste, Hérode le Grand, Hérode Antipas, Jaïrus, Clopas, Nicodème?
  9. Donner des références bibliques relatives au Baptiste.
  10. Qui est Jésus pour vous? Comment expliquer son influence sur votre vie personnelle? Sur le monde?
  11. Choisir une vingtaine de versets bibliques qui pourraient vous aider dans votre témoignage auprès des non-croyants, et apprenez-les par cœur.