Cette méditation sur le Psaume 122 a pour sujet la joie d'aller à la maison de l'Éternel chaque dimanche pour nous rassembler en Église durant le culte et entende à nouveau la bonne nouvelle de l'Évangile.

Source: Les Psaumes du Christ - Nos Psaumes. 2 pages. Traduit par Beth Pham-Ngoc

Psaume 122 - La joie d’aller à la maison de l’Éternel

« Cantique des montées. De David. Je suis dans la joie quand on me dit : allons à la maison de l’Éternel! Nos pieds se sont arrêtés à tes portes, Jérusalem! Jérusalem, toi qui es bâtie comme une ville qui forme un ensemble bien uni. C’est là que montent les tribus, les tribus de l’Éternel, comme témoignage pour Israël, afin de célébrer le nom de l’Éternel. »

Psaume 122.1-3

« Comme il approchait de la ville, Jésus en la voyant, pleura sur elle et dit : Si tu connaissais, toi aussi, en ce jour, ce qui te donnerait la paix! Mais maintenant, c’est caché à tes yeux. Il viendra sur toi des jours où tes ennemis t’environneront de palissades, t’encercleront et te presseront de toutes parts; ils t’écraseront, toi et tes enfants au milieu de toi, et ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas connu le temps où tu as été visitée. Il entra dans le temple et se mit à chasser les marchands, en leur disant : Il est écrit : Ma maison sera une maison de prière. Mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs. »

Luc 19.41-46

Le psalmiste fut ravi lorsqu’il reçut l’invitation de se joindre à un groupe en route pour Jérusalem, pour se rendre à la maison de Dieu. Pourquoi? S’agissait-il d’une occasion d’admirer une merveilleuse architecture?

Le Psaume 120 a donné le ton des cantiques des montées avec une lamentation sur la vie qui est si pleine de mensonges. Le seul endroit où nous pouvons trouver de véritables réponses aux questions déconcertantes de la vie est la maison de Dieu, car c’est là qu’est proclamée la bonne nouvelle, annonçant que Dieu restaure les pécheurs par le sacrifice de l’agneau! Voilà le cœur de la solution aux malheurs de ce monde. Maintenant que le pèlerin est arrivé à Jérusalem, où toutes les réponses lui seront à nouveau expliquées, il se souvient avec reconnaissance du privilège d’avoir été invité à les réentendre. Il est ravi d’être là!

Quel contraste frappant, alors, avec le dernier voyage de Jésus-Christ vers cette ville, avant sa crucifixion et sa mort. Le Christ n’a exprimé aucun empressement à aller à la maison du Seigneur; au contraire, il pleura (Lc 19.41). Il fit cela parce qu’il savait que les réponses de Dieu aux questions difficiles de la vie n’étaient manifestement plus communiquées dans le temple. Au lieu d’une présentation fidèle de l’Évangile, en expliquant comment l’agneau sacrifié annonçait la mort sacrificielle de l’Agneau de Dieu (c’est-à-dire de Jésus lui-même), le temple était rempli des cris des marchants qui cherchaient à s’enrichir grâce aux fidèles pèlerins.

Cependant, cela ne l’empêcha pas d’accomplir le message de l’Évangile représenté par ce temple. Avec obéissance, il alla à la croix pour mourir à la place des pécheurs. À cause de son parfait sacrifice, ceux qui croient en lui sont libérés de la punition que mérite le péché et sont adoptés dans la famille de Dieu. À l’époque du Nouveau Testament, cette réponse divine est proclamée dans l’Église. C’est pourquoi l’apôtre encourage les chrétiens hébreux à ne pas négliger leurs assemblées (Hé 10.25), car assister au culte est la chose la plus importante à faire!

Vous réjouissez-vous d’arriver au dimanche et de pouvoir à nouveau vous rassembler en Église? Trouvez-vous formidable l’idée d’entendre à nouveau la bonne nouvelle de l’œuvre rédemptrice du Christ? C’est dans l’Église que Jésus-Christ apporte les réponses à ceux qui luttent contre les tourments de la vie. Voilà pourquoi nous partageons la joie du psalmiste quand arrive l’heure de nous rassembler pour entendre la solution apportée par l’Évangile.