Cette méditation sur le Psaume 123 a pour sujet le secours que nous pouvons recevoir de Dieu lorsque nous sommes dans la tristesse ou le découragement.

Source: Les Psaumes du Christ - Nos Psaumes. 2 pages. Traduit par Beth Pham-Ngoc

Psaume 123 - Je lève les yeux

« Cantique des montées. Je lève mes yeux vers toi qui sièges dans les cieux. Voici : comme les yeux des serviteurs se tournent vers la main de leurs seigneurs, et les yeux de la servante vers la main de sa maîtresse, ainsi nos yeux se tournent vers l’Éternel, notre Dieu, jusqu’à ce qu’il nous fasse grâce. Fais-nous grâce, Éternel, fais-nous grâce! Car nous sommes par trop rassasiés de mépris; notre âme est par trop rassasiée des moqueries des satisfaits, du mépris des hautains. »

Psaume 123

C’est écrit sur son visage : elle est remplie de tristesse. À travers la fenêtre de ses yeux, vous pouvez voir qu’un fardeau pèse sur son esprit. Ses yeux ne vous révèlent pas la nature du fardeau, mais ils indiquent très clairement son besoin de soutien et d’encouragement. Le problème est de savoir comment l’aider.

Le psalmiste d’autrefois leva ses yeux abattus vers celui qui siège dans les cieux. Il parle évidemment du Dieu tout-puissant, de celui qui règne sur le monde depuis son trône céleste. Bien sûr, le psalmiste démoralisé regardait vers Dieu parce qu’il avait l’espoir, peut-être même la certitude, que ce Dieu lui montrerait le chemin pour sortir de son abattement. « Nos yeux se tournent vers l’Éternel, notre Dieu, jusqu’à ce qu’il nous fasse grâce » (v. 2).

Le psaume, cependant, ne nous certifie pas que le Seigneur a bel et bien soulagé le chanteur malheureux. Peut-être que cette remarque ne nous surprend pas parce que nous vivons aussi des moments comme ceux-là, où nous n’avons pas non plus le sentiment que Dieu nous délivre de notre découragement. Cela peut nous rendre cyniques concernant le fait d’attendre des réponses du ciel.

Notre Seigneur Jésus-Christ n’a-t-il pas connu la même chose? Sur la croix du Calvaire, il a levé les yeux pour implorer la miséricorde du Dieu tout-puissant. Mais les cieux étaient assombris, la terre plongée dans les ténèbres, tout était noir, le silence assourdissant. Dans son angoisse amère, il cria son désespoir : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? » (Mt 27.46). Il n’y eut cependant aucune réponse de la part de celui qui siège dans les cieux. Et si Dieu n’a pas entendu son propre Fils, pourquoi s’attendre à ce qu’il nous entende?

Je vais vous le dire. Les péchés de la race humaine étaient empilés sur Jésus-Christ pour qu’aux yeux du Dieu saint et souverain, Jésus soit le Pécheur. Le Dieu juste n’entend pas les pécheurs, il n’entendit donc pas son propre Fils, jusqu’à ce que Jésus eut payé pour les péchés. Une fois que Jésus eut lavé le péché, il s’écria que tout était accompli, puis il mourut et entra immédiatement dans la gloire du Père! À cause de sa victoire, Dieu l’a placé sur le trône dans le ciel, à sa droite. De cette place d’honneur, il entend actuellement chaque cri de son peuple.

Voilà la bonne nouvelle que je peux partager avec ma voisine abattue. Il y a un endroit où elle peut véritablement présenter la tristesse de son cœur. Le Seigneur l’entendra, c’est certain.