Psaume 124 - Notre secours est dans le nom de l’Éternel
Psaume 124 - Notre secours est dans le nom de l’Éternel
« Cantique des montées. De David. Sans l’Éternel qui était pour nous — qu’Israël le dise! — sans l’Éternel qui était pour nous, quand les hommes s’élevèrent contre nous, alors ils nous auraient engloutis tout vivants, quand leur colère s’enflamma contre nous; alors les eaux nous auraient submergés, un torrent aurait passé sur notre âme. Alors auraient passé sur notre âme les flots impétueux. Béni soit l’Éternel, qui ne nous a pas livrés en proie à leurs dents! Notre âme s’est échappée comme l’oiseau du filet des oiseleurs; le filet s’est rompu, et nous nous sommes échappés. Notre secours est dans le nom de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre. »
Psaume 124
« Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu nous a parlé par le Fils en ces jours qui sont les derniers. Il l’a établi héritier de toutes choses, et c’est par lui qu’il a fait les mondes. Ce Fils, qui est le rayonnement de sa gloire et l’expression de son être, soutient toutes choses par sa parole puissante; après avoir accompli la purification des péchés, il s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très-hauts, devenu d’autant supérieur aux anges qu’il a hérité d’un nom bien différent du leur. […]
Or la foi, c’est l’assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas. C’est à cause d’elle que les anciens ont reçu un bon témoignage. C’est par la foi que nous comprenons que le monde a été formé par la parole de Dieu, de sorte que ce qu’on voit ne provient pas de ce qui est visible. »
Hébreux 1.1-4, 11.1-3
Au fil des siècles, beaucoup d’Églises réformées ont utilisé ces paroles, dimanche après dimanche, au début du culte pour reconnaître leur dépendance à l’égard du Seigneur. Cela se fait dans le contexte des luttes hebdomadaires. La semaine qui vient de s’écouler a connu ses problèmes, ses défis et ses déceptions. Certains étaient plutôt gérables, alors que d’autres difficultés étaient si importantes qu’on avait la sensation de se noyer sous les soucis. La semaine à venir apportera encore forcément son lot de soucis. Tandis que les chrétiens regardent en arrière pour voir comment ils ont survécu à la semaine passée et envisagent comment ils vont gérer la nouvelle semaine, ils confessent courageusement : « Notre secours est dans le nom de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre » (v. 8).
Ce Dieu peut-il réellement nous aider? Le fait-il? Il est frappant de remarquer que le Dieu qui a créé le monde ne l’a pas créé seul, il l’a façonné à travers son Fils qui est aussi, bien sûr, véritablement Dieu, avec le Père et le Saint-Esprit. Après que le monde créé par Dieu fut abîmé par le péché et la chute, le Fils de Dieu quitta la glorieuse présence du Père pour passer du temps sur terre, parmi les humains pécheurs, pour pouvoir ensuite nous sauver du péché et de ses conséquences amères. Sur la croix, il combattit Satan pour pouvoir le vaincre. Il prit sur lui la colère de Dieu envers le péché, pour qu’il puisse calmer sa juste colère. Il entra au tombeau, sachant qu’il ressusciterait. Il se chargea de cette tâche à cause de son amour pour le peuple de Dieu.
Cependant, pouvait-il la mener à bien? Puisqu’il était directement impliqué avec le Père dans la création du monde, il n’est pas surprenant d’apprendre qu’il a réussi dans tout ce qu’il a entrepris. Il n’est pas un petit Sauveur, pas plus que Dieu n’est un Créateur malhabile.
Aujourd’hui, ce Sauveur continue à nous tenir si fermement dans sa main que nous osons reconnaître avec une grande hardiesse que nous avons survécu à la semaine dernière parce que ce Dieu nous a aidés, et que nous survivrons de la même façon à la semaine prochaine, quoi qu’il arrive, parce que ce Dieu continuera à nous aider, à nous porter et à nous soutenir. Voilà pourquoi l’Église continue à confesser que « notre secours est dans le nom de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre ».