Cette méditation sur le Psaume 128 a pour sujet le bonheur d'être béni par Dieu et de vivre dans la satisfaction et la paix du coeur à cause de la parfaite obéissance du Christ, notre Sauveur.

Source: Les Psaumes du Christ - Nos Psaumes. 2 pages. Traduit par Beth Pham-Ngoc

Psaume 128 - Je suis heureux

« Cantique des montées. Heureux quiconque craint l’Éternel et marche dans ses voies! Tu jouis alors du travail de tes mains, tu es heureux, tu prospères. Ta femme est comme une vigne féconde dans l’intérieur de ta maison; tes fils sont comme des plants d’olivier, autour de la table. C’est ainsi qu’est béni l’homme qui craint l’Éternel. L’Éternel te bénira de Sion, et tu contempleras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie; tu verras les fils de tes fils. Que la paix soit sur Israël! »

Psaume 128

Nous aimons être heureux et nous ne souhaitons pas être tristes. Cependant, certains parmi nous luttent vraiment pour ne pas être abattus et insatisfaits.

Cela nous présente un problème. Le mot « heureux » ou « béni » (Ps 128.1) signifie en fait être satisfait dans son cœur, avoir une paix intérieure. C’est le genre de sentiment que nous voulons tous avoir et de préférence tout le temps. Le psalmiste nous donne la recette de ce bonheur : « quiconque craint l’Éternel » est « heureux », satisfait, en paix. Cela nous mène à une triste conclusion : le fait que je sois malheureux doit donc signifier que je ne crains pas suffisamment Dieu…

La Bible enseigne que cette conclusion est exacte. Avant la chute au paradis, Adam et Ève étaient heureux, satisfaits et en paix dans leurs cœurs. Cependant, à cause de cette chute, ils ont perdu ce sentiment de paix et de bonheur. Leur culpabilité à cause de leur péché a fait barrage à cette paix. Il en est de même pour chacun de nous, jour après jour. Même si je fais tous les efforts possibles, je ne peux tout simplement pas servir Dieu à la perfection. Ce n’est donc pas surprenant qu’il ne nous donne pas ce sentiment de bonheur et de paix que nous aimerions tant avoir.

C’est pour cela que j’ai besoin de l’œuvre du Sauveur. Notre Seigneur Jésus-Christ craignit et adora le Seigneur Dieu et lui obéit de manière parfaite, tous les jours de sa vie. En tant qu’enfant, puis en tant qu’adulte, il se réjouissait de son Dieu et marchait donc dans ses voies, sans le moindre faux pas. Cependant, au lieu de récompenser Jésus par un bonheur parfait et une paix constante dans son cœur, le Seigneur Dieu permit que Jésus ressente et vive le genre de sentiment que nous ressentons à cause de nos échecs. Jésus connut des moments où il était triste et même désespéré dans son sentiment d’abandon sur la croix. Pourtant, même dans sa détresse, Jésus continua de craindre le Seigneur et de marcher dans ses voies.

Le Seigneur récompensa l’obéissance du Christ avec la gloire du ciel. Là, le Sauveur vit aujourd’hui une bénédiction parfaite, un bonheur et une paix sans tache. Ce que Jésus a obtenu, il le donne à son peuple et son bonheur est donc en principe désormais le mien. Dans la nouvelle Jérusalem, je la connaîtrai pleinement.

Ainsi, même durant une journée sombre, je peux regarder à Jésus, mon Sauveur, me réjouir dans sa parfaite obéissance et, dans cette vie brisée, commencer à profiter d’un bonheur parfait.