Cette méditation sur le Psaume 144 a pour sujet le combat que les chrétiens doivent mener en suivant Jésus-Christ, leur chef, qui a déjà remporté la victoire, et en sachant se servir des armes de Dieu pour la bataille.

Source: Les Psaumes du Christ - Nos Psaumes. 2 pages. Traduit par Beth Pham-Ngoc

Psaume 144 - L’entraînement pour la guerre

« De David. Béni soit l’Éternel, mon rocher, qui exerce mes mains au combat, mes doigts à la bataille, mon bienfaiteur et ma forteresse, ma haute retraite et mon libérateur, mon bouclier, auprès de qui je me réfugie, qui me soumet mon peuple! Éternel, qu’est-ce que l’homme, pour que tu le connaisses? Le fils de l’homme, pour que tu penses à lui? L’homme est semblable à un souffle, ses jours sont comme l’ombre qui passe. Éternel, incline tes cieux et descends! Touche les montagnes, et qu’elles fument! Fais éclater les éclairs et disperse mes ennemis! Lance tes flèches et disloque leurs troupes! Étends tes mains d’en haut; délivre-moi; arrache-moi aux grandes eaux, à la main des ressortissants étrangers dont la bouche prononce des paroles vaines, et dont la droite est une droite pleine de fausseté. »

Psaume 144.1-8

« Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur et par sa force souveraine. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice; mettez pour chaussures à vos pieds les bonnes dispositions que donne l’Évangile de paix; prenez, en toutes circonstances, le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Malin; prenez aussi le casque du salut et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. Priez en tout temps par l’Esprit, avec toutes sortes de prières et de supplications. Veillez-y avec une entière persévérance. Priez pour tous les saints et aussi pour moi : que la parole, quand j’ouvre la bouche, me soit donnée pour faire connaître avec hardiesse le mystère de l’Évangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes; et que j’en parle hardiment comme je dois en parler. »

Éphésiens 6.10-20

Une partie de l’entraînement de base de tout soldat consiste à étudier les armes. Le soldat doit savoir comment utiliser les armes à feu et les explosifs pour être un combattant efficace. L’auteur du Psaume 144 avait également besoin de cette préparation puisqu’il avait été élevé en tant que berger. En tant que roi d’Israël, David devait mener l’armée au combat dans les conflits contre l’ennemi.

Dans les premiers versets de ce psaume, David reconnaît l’instruction de Dieu et ses conseils : « L’Éternel […] exerce mes mains au combat, mes doigts à la bataille. » Il prononça sa prière dans le contexte d’un assaut donné par un ennemi, peut-être une armée d’envahisseurs. La situation devait sembler pressante, mais le refuge de David était en Dieu, qui est solide et inébranlable. Il est capable de protéger et de préserver son peuple. Il peut aussi entraîner son serviteur au combat. Avec Dieu comme véritable Roi et guerrier de son peuple, le succès ne fait aucun doute, car « il donne le salut aux rois » (v. 10).

C’est encore un message puissant pour nous aujourd’hui, car Dieu nous dit que ce monde est un champ de bataille spirituel. Il dit que « nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes » (Ép 6.12). C’est ce combat que Jésus, le fils de David, a mené sur la croix et c’est encore notre combat aujourd’hui.

Cela signifie que nous devons être préparés pour la bataille, non pas de manière physique, avec une armure ou des fusils d’assaut. Au lieu de cela, nous devons prendre « toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour et tenir ferme après avoir tout surmonté » (Ép 6.13). Le mauvais jour est là, dans les tentations du diable, dans les persécutions du monde, dans les luttes contre la chair, dans les difficultés et les épreuves. Nous serions fous de tenter d’y faire face sans demander l’aide quotidienne et urgente du Seigneur chaque jour.

Les fidèles troupes de Jésus-Christ doivent au contraire marcher au pas de leur chef. Si nous le faisons, notre succès est garanti parce qu’il a déjà remporté la victoire et qu’il nous enseigne désormais à contrer les attaques désespérées de l’ennemi. Prenez la parole du Christ comme épée. Soyez affermis en vous laissant remplir de son Esprit. Soyez assidu à la prière. Alors vous serez prêt à combattre comme un bon soldat du Christ.