Vivre selon l’Esprit (Romains 8.1-17)⤒🔗

1. À quoi renvoie le mot « donc » (v. 1) dans la section précédente?

À tout le chapitre 7, parce que nous sommes délivrés à la fois de la culpabilité et du pouvoir du péché.

2. Comment expliquer l’enseignement de Paul au verset 2, si on définit le mot « loi » par « principe ou pouvoir qui déterminent et régulent »?

Paul établit le contraste est entre « la loi du péché et de la mort » et « la loi de l’Esprit de vie ».

3. Qu’est-ce que la loi ne pouvait pas faire? (Comparez avec Ga 3.21)

(1) Elle ne pouvait pas pardonner les péchés du passé. (2) Elle ne pouvait pas aider à obéir à l’avenir.

4. Quelles sont les deux choses que Jésus a faites (v. 3-4) que la loi ne pouvait faire?

(1) Il a accordé le pardon des péchés passés par son propre sacrifice.
(2) Il donne la capacité de vivre dans l’obéissance nouvelle à l’avenir.

5. Comment Paul lui-même explique-t-il le mot « selon » (v. 4)?

Il montre aux versets 4 et 5 qu’un synonyme peut être « en harmonie » ou « en accord avec », soit le Saint-Esprit, soit la nature pécheresse de l’homme.

6. On peut traduire le verset 6 par « les tendances de la chair » et « les tendances de l’Esprit », ce qui veut dire « l’état d’esprit qui caractérise ceux qui sont seulement charnels ou ceux qui appartiennent au Saint-Esprit ». Pourquoi Paul dit-il qu’une de ces tendances est la mort et que l’autre est la vie?

La définition biblique de la mort est la « séparation d’avec Dieu ».

7. D’après le verset 7, pour quelle raison les tendances de la chair sont-elles la mort?

L’homme naturel n’est pas simplement séparé de Dieu, il est ennemi de Dieu, hostile, rebelle à sa loi.

8. L’enseignement réformé parle de l’incapacité totale de l’homme. Qu’est-ce que cela signifie?

Cela signifie que l’homme n’est à aucun moment capable de faire quoi que ce soit qui plaise à Dieu.

9. Quelle est la condition fondamentale pour que nous ayons les tendances de l’Esprit?

Il est essentiel que nous soyons nés de nouveau, que le Saint-Esprit demeure en nous, que son œuvre se fasse en nous.

10. Que nous enseigne le verset 10 sur la dualité de la nature humaine (corps-âme)?

L’âme a déjà part à la résurrection du Christ, mais ce n’est pas encore le cas pour le corps (Jn 5.25-28; Ap 20.6).

11. De quoi pouvons-nous être sûrs grâce à la régénération présente de notre âme?

Le fait d’avoir déjà bénéficié la première résurrection nous garantit de profiter de la seconde.

12. Comment le verset 11 nous assure-t-il que nos corps ressuscités seront les mêmes que nos corps actuels (identiques, mais transformés)?

Il est question ici de corps mortels (donc ceux que nous avons actuellement) et non de corps morts que nous aurons à l’avenir. Il y a donc une continuité entre le présent et l’aboutissement final.

13. Les mots « ainsi donc » au verset 12 renvoient à l’exhortation précédente de Paul (v. 1-11). Pouvez-vous expliquer le lien?

Le contenu de ces versets est vrai, il est de ce fait impensable que nous ne ressentions pas une dette d’obéissance envers Dieu.

14. Pourquoi est-il certain que ceux qui vivent selon la chair mourront?

Parce que leur vie montre qu’ils sont déjà spirituellement morts. Ceux qui sont et qui demeurent spirituellement morts vont indéniablement subir la mort éternelle.

15. Que nous enseignent les mots « conduits par l’Esprit » sur cette œuvre du Saint-Esprit?

Tous les vrais chrétiens sont conduits par l’Esprit (il n’y a pas d’Église à double niveau) et ils le sont constamment (et non de façon sporadique).

16. Expliquez comment « l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (v. 16).

Il le fait (1) par la Parole et (2) par une conscience éclairée (nous avons ce témoignage lorsque ces deux éléments sont en harmonie).

17. Si nous sommes enfants de Dieu, il en résulte que nous sommes ses héritiers. Quel est le sens de ce verset?

Nous aurons part à l’héritage qui appartient à Jésus-Christ.

18. Quelle condition est exigée au verset 17 de ceux qui désirent être glorifiés avec Christ? (Comparez Lc 24.26; Ph 2.6-11)

Ils doivent vivre une partie des souffrances du Christ (Hé 11.24-26).