Cette méditation sur 2 Thessaloniciens 1.11 a pour sujet l'appel ou la vocation que Dieu nous adresse, afin que nous mettions nos talents à son service et pour l'avancement du Royaume.

Source: Par l’Esprit et en vérité. 2 pages.

2 Thessaloniciens 1 - Avoir la vocation

« C’est pourquoi nous prions continuellement notre Dieu pour vous : qu’il vous trouve digne de l’appel qu’il vous a adressé. »

2 Thessaloniciens 1.11

Avoir la vocation… Voilà une belle expression, qui indique que la personne à qui elle s’applique a trouvé un sens à sa vie. Cette personne sait ce qu’elle veut faire de son existence, elle a appris ou apprend à utiliser les dons qu’elle a reçus en vue d’un but qui sous-tend toute son énergie. La Bible enseigne que chaque être humain a reçu une vocation, un appel particulier qui a autant de valeur que la vocation adressée à une autre personne. Dieu accorde des dons et des talents à tous sans exception, et aucun don ou talent n’a une moindre valeur qu’un autre.

La parabole des talents racontée par Jésus à ses auditeurs (Mt 25.14-30) insiste sur le fait que les talents accordés par Dieu doivent fructifier grâce au travail et à l’énergie appliqués par ceux qui les ont reçus. À l’époque, un talent constituait une très grosse somme d’argent.

Dans la sphère du Royaume de Dieu, celle où son autorité est reconnue, il n’y a pas de place pour la paresse, la nonchalance ou la négligence. Un jour Dieu demandera à chacun des comptes de ce qu’il ou elle aura fait des talents qu’il lui aura accordés. Un talent est avant tout quelque chose qui doit être mis au service de Dieu et de son prochain. Le faire c’est exprimer l’amour qui est dû à Dieu et à son prochain.

Ce qui signifie bien sûr que toute activité humaine n’entre pas dans le cadre du Royaume de Dieu : un trafiquant de drogue peut-être très malin, très habile à faire passer des quantités de cocaïne d’un pays à l’autre, en utilisant (parfois à leur insu) des voyageurs naïfs, cela ne comptera jamais comme une activité au service de Dieu et de son prochain. À dire vrai, si l’on regarde autour de soi, on n’en finira pas d’énumérer le nombre de talents dévoyés qui auraient pu être utilisés dans le cadre du Royaume de Dieu, en accord avec ses principes et pour le bien de la communauté dans son ensemble.

Les amateurs de sarcasmes en tout genre (il n’en manque guère) se moqueront facilement de ce que j’écris, en évoquant les talents de telle ou telle prostituée, de telle ou telle personne spécialisée en détournements de fonds et que sais-je encore. Cependant, leur talent pour le sarcasme mal placé se retournera un jour contre eux. Ils devraient plutôt lire le livre des Proverbes, dans la Bible, où l’on trouve l’avertissement suivant :

« Jusqu’à quand, stupides, vous complairez-vous à des sottises? Et vous, moqueurs, jusqu’à quand prendrez-vous plaisir à vous moquer? Et vous, insensés, jusqu’à quand détesterez-vous la connaissance? » (Pr 1.22).

La vraie connaissance consiste à savoir et accepter que la vocation reçue de Dieu, c’est avant tout un appel à croire en sa parole, en ses promesses, en son Évangile de salut. Comprendre la vocation particulière que Dieu adresse à chacun de nous, avec la mise en œuvre, le déploiement des talents qu’il accorde à chacun, cela passe d’abord par l’acceptation de cette vocation primordiale, de cet appel à suivre Jésus-Christ, à vivre greffé spirituellement en lui, par l’action de l’Esprit Saint.

Au premier siècle de notre ère, l’apôtre Paul écrivait justement aux chrétiens de la ville de Thessalonique à propos de l’appel, de la vocation que Dieu leur avait adressée. Ses paroles retentissent avec la même intensité vingt siècles plus tard, pour tous ceux qui se savent appelés par Dieu :

« C’est pourquoi nous prions continuellement notre Dieu pour vous : qu’il vous trouve digne de l’appel qu’il vous a adressé et que, par sa puissance, il fasse aboutir tous vos désirs de faire le bien et rendre parfaite l’œuvre que votre foi vous fait entreprendre. Ainsi, le Seigneur Jésus-Christ sera honoré en vous et vous serez honorés en lui; ce sera là un effet de la grâce de notre Dieu et Seigneur Jésus-Christ » (2 Th 1.11-12).