Le baptême chrétien
Le baptême chrétien
- Le mode approprié du baptême
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Le sujet du baptême
a. Le baptême des croyants et de leurs enfants
b. Le fondement biblique du baptême des enfants
c. La raison du baptême des enfants - Textes bibliques
- Étude personnelle
- Questions
Après sa résurrection, le Christ a institué le baptême (Mt 28.19; Mc 16.16). Il a commandé à ses disciples de baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ceux qui étaient devenus ses disciples, c’est-à-dire étant entré dans une relation spéciale avec le Dieu trinitaire. Quoique son intention ne fût pas de prescrire une formule, l’Église choisit les paroles de l’institution lorsqu’elle sentit la nécessité d’en avoir une. La formule actuelle était déjà en usage avant le 2e siècle. Les protestants considèrent le baptême comme légitime lorsqu’il est administré par un ministre dûment accrédité et au nom du Dieu trinitaire, tandis que les romains, qui considèrent le baptême comme absolument nécessaire au salut, en permettent l’administration, en cas de danger de mort d’un enfant, par d’autres que des prêtres, par exemple par des sages-femmes.
1. Le mode approprié du baptême⤒🔗
Selon les baptistes, le baptême doit se pratiquer par l’immersion. Ils vont jusqu’à affirmer que celle-ci appartient à l’essence même du baptême. Selon eux, un baptême administré autrement n’est pas un baptême. Leur idée fondamentale du baptême est la suivante : être enseveli et ressuscité avec le Christ (Rm 6.3-6; Col 2.12). Cela serait symboliquement indiqué uniquement par l’immersion. Mais I’Écriture présente clairement la purification comme la chose essentielle dans le symbolisme du baptême (Éz 36.25; Jn 3.25-26; Ac 22.16; Tt 3.5; Hé 10.22; 1 Pi 3.21). Ceci peut être symbolisé par l’aspersion aussi bien que par l’immersion (Lv 14.7; Nb 8.7; Éz 36.25; Hé 9.19-22; 10.22). Par conséquent, le mode du baptême est indifférent à l’essence du baptême. Celui-ci peut être administré soit par l’immersion soit par l’aspersion.
Les baptistes ont un autre argument, à savoir que le Nouveau Testament atteste seulement le baptême par immersion. Cependant, ils n’ont pas réussi à prouver leur argument en faveur de celle-ci. Jésus n’a jamais prescrit un mode particulier. La Bible elle-même n’en donne pas une description. Le terme baptizô employé par Jésus ne veut pas nécessairement signifier « immerger », mais également « purifier par lavement ». Il n’existe pas de baptême mentionné dans le Nouveau Testament dont nous soyons certains qu’il le fut par immersion. Il est improbable que les multitudes qui ont accouru vers Jean-Baptiste et les 3000 qui ont cru le jour de la Pentecôte furent baptisés de cette manière-là. Il n’est pas davantage probable que ce mode d’administration eut lieu dans les cas rapportés par le livre des Actes (Ac 9.18; 10.47; 16.33-34).
2. Le sujet du baptême←⤒🔗
Il y a deux catégories de personnes auxquelles le baptême est appliqué : les adultes et les enfants.
a. Le baptême des croyants et de leurs enfants←↰⤒🔗
Sans aucun doute, Jésus, dans ses paroles sur l’institution du baptême, avait d’abord en esprit le baptême des adultes, car ce n’était qu’avec eux que les disciples pouvaient commencer leur œuvre missionnaire. Le baptême devait suivre la profession de la foi (Mc 16.16). Le jour de la Pentecôte, ceux qui ont reçu la parole de Pierre ont été baptisés (Ac 2.14; voir aussi Ac 8.37 et 16.31-34). L’Église attend une profession de foi de tous les adultes qui se font baptiser. Lorsqu’une telle profession de foi est faite, elle est acceptée par l’Église, telle quelle, sans qu’elle porte de jugement sur sa sincérité, à moins qu’il n’y ait de sérieuses raisons pour mettre en doute cette sincérité.
En ce qui concerne le baptême des enfants, les baptistes refusent le baptême des enfants, sous prétexte que ces derniers ne peuvent pas exercer leur foi, et parce que le Nouveau Testament ne donne aucun ordre pour baptiser les petits enfants et ne signale aucun cas de baptême des enfants. Cependant, ces arguments ne démontrent pas que le baptême d’enfants ne soit pas biblique.
b. Le fondement biblique du baptême des enfants←↰⤒🔗
Le baptême des enfants ne se fonde pas sur un texte particulier de la Bible, mais sur un ensemble de considérations bibliques. L’alliance faite avec Abraham était premièrement une alliance spirituelle, bien qu’elle eût aussi un aspect national (Rm 4.16-18; Ga 3.8-9,14). Cette alliance est toujours en vigueur et elle est essentiellement la même en tant que Nouvelle Alliance de l’actuelle dispensation (Rm 4.13-18; Ga 3.15-18; Hé 6.13-18). Les enfants avaient part aux bénédictions de l’alliance, ont reçu le signe de la circoncision et ont été reconnus comme faisant partie de l’assemblée d’Israël (2 Ch 20.13; Jl 2.16). Dans le Nouveau Testament, le baptême remplace la circoncision en tant que signe et sceau de l’entrée dans l’alliance (Ac 2.39; Col 2.11-12). La Nouvelle Alliance est représentée dans l’Écriture comme étant plus gracieuse que l’ancienne (És 54.13; Jr 31.34; Hé 8.11) et par conséquent, elle ne peut pas exclure les enfants. Ceci est confirmé par d’autres passages (Mt 19.14; Ac 2.39; 1 Co 7.14). Des maisonnées entières ont été baptisées et il est improbable que dans ces maisonnées il n’y eût pas d’enfant (Ac 16.15,33; 1 Co 1.16).
c. La raison du baptême des enfants←↰⤒🔗
Certains réformés pensent que les enfants sont baptisés sur la base d’une régénération présumée, c’est-à-dire la présomption (non l’assurance) qu’ils sont régénérés. D’autres réformés croient qu’ils sont baptisés sur la base de l’alliance de Dieu et de sa promesse de grâce, qui inclut la promesse de la régénération. Cette position est préférable. La promesse de la grâce rattachée à l’alliance offre le seul terrain valable, certain et objectif, pour le baptême des enfants. Mais si l’on demande comment le baptême des enfants peut servir de moyen de grâce pour fortifier la vie spirituelle, la réponse est qu’il peut fortifier la vie régénérée si elle est déjà présente chez l’enfant, ou peut fortifier plus tard la foi de l’enfant lorsque celui-ci comprend mieux le sens du baptême. Son opération n’est pas limitée au moment précis de son administration.
3. Textes bibliques←⤒🔗
a. L’institution du baptême←↰⤒🔗
« Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28.19). « Puis il leur dit : Allez dans le monde entier et prêchez les bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné » (Mc 16.15-16).
b. Le baptême comme symbole de purification←↰⤒🔗
« Et maintenant, pourquoi tardes-tu? Lève-toi, sois baptisé et lavé de tes péchés, en invoquant son nom » (Ac 22.16). « C’était une figure du baptême qui vous sauve, à présent, et par lequel on ne se débarrasse pas de la souillure de la chair, mais qui est la demande adressée à Dieu d’une bonne conscience, par la résurrection de Jésus-Christ » (1 Pi 3.21).
c. Le remplacement de la circoncision par le baptême←↰⤒🔗
« En lui aussi vous avez été circoncis d’une circoncision qui n’est pas faite par la main des hommes; c’est-à-dire le dépouillement du corps de la chair, la circoncision du Christ. Ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts » (Col 2.11-12).
d. L’application permanente de l’alliance avec Abraham←↰⤒🔗
« Donc c’est par la foi, pour qu’il s’agisse d’une grâce, afin que la promesse soit assurée à toute la descendance, non seulement à celle qui a la loi, mais aussi à celle qui a la foi d’Abraham notre père à tous » (Rm 4.16). « Et si vous êtes à Christ, alors vous êtes la descendance d’Abraham, héritiers selon la promesse » (Ga 3.29).
e. L’inclusion des enfants des croyants dans l’Église du Nouveau Testament←↰⤒🔗
« Et Jésus dit : Laissez les petits enfants et ne les empêchez pas de venir à moi; car le royaume des cieux est pour leurs pareils » (Mt 19.14). « Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera » (Ac 2.39). « Car le mari non croyant est sanctifié par la femme, et la femme non croyante est sanctifiée par le frère, autrement, vos enfants seraient impurs, tandis qu’en fait ils sont saints » (1 Co 7.14).
4. Étude personnelle←⤒🔗
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Les passages suivants prouvent-ils que les disciples n’ont pas employé la formule trinitaire? (Ac 2.38; 8.16; 10.48; 19.5).
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De quelle manière le sens spirituel du baptême ressemble-t-il à celui de la circoncision? (Dt 30.6; Jr 4.4; Ac 2.38; 22.16).
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Pouvez-vous prouver que la circoncision a été abolie dans le Nouveau Testament? (Ac 15; Ga 2.3; 5.2; 6.12-13).
5. Questions←⤒🔗
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À quel moment le Christ a-t-il institué le baptême?
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Que signifie le baptême au nom de quelqu’un?
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Les paroles du Christ avaient-elles l’intention de consacrer une formule?
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Qu’est-ce que les baptistes estiment comme essentiel dans le symbolisme du baptême?
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Quelle est la chose essentielle dans le baptême?
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Jésus-Christ a-t-il prescrit un mode particulier du baptême?
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Peut-on prouver par l’Écriture l’absolue nécessité de l’immersion?
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Qui doit administrer le baptême? Quelle est la position de Rome à ce sujet?
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Quelle est la condition du baptême des adultes?
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Prouver par l’Écriture le baptême des enfants.
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Quelles sont les différentes façons de comprendre la raison pour laquelle nous baptisons les enfants?
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Laquelle est préférable et pourquoi?
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De quelle manière le baptême des enfants des croyants est-il un moyen de grâce?