Cet article a pour sujet la connaissance personnelle parfaite que Dieu a de chacun de nous.

Source: Questions et réponses (ÉK). 2 pages.

Dieu me voit-il et me connaît-il personnellement?

« Dieu me voit-il et me connaît-il personnellement, ou bien voit-il toute l’humanité en groupe, sans distinguer chaque personne? »

Question d’un correspondant

Il n’y a aucun doute que Dieu connaît chacun de nous individuellement. La Bible ne fait pas mystère que Dieu nous connaît personnellement même avant notre naissance. Écoutez par exemple comment Dieu, dans l’Ancien Testament, adresse son appel au jeune Jérémie qu’il a destiné à devenir un prophète, un porte-parole de sa part :

« L’Éternel m’adressa la parole en ces termes : Avant de t’avoir formé dans le sein de ta mère, je t’ai choisi; et avant ta naissance, je t’ai consacré; je t’ai établi prophète pour les nations » (Jr 1.4-5).

Toujours dans l’Ancien Testament, le Psaume 139 souligne la même idée :

« Tu m’as fait ce que je suis, et tu m’as tissé dans le ventre de ma mère. Merci d’avoir fait de moi une créature aussi merveilleuse : tu fais des merveilles et je le reconnais bien. Mon corps n’était pas caché à tes yeux quand, dans le secret, je fus façonné et tissé comme dans les profondeurs de la terre. Je n’étais encore qu’une masse informe, mais tu me voyais, et, dans ton registre, se trouvaient déjà inscrits tous les jours que tu m’avais destinés alors qu’aucun d’eux n’existait encore » (Ps 139.13-16).

Dans le Nouveau Testament, Jésus parle de lui-même comme d’un berger qui connaît ses brebis. Voici par exemple un passage du chapitre 10 de l’Évangile selon Jean :

« Moi, je suis le bon berger; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, tout comme le Père me connaît et que je connais le Père. Je donne ma vie pour mes brebis » (Jn 10.14-15).

Jésus tient le même langage dans la parabole de la brebis perdue et retrouvée, au chapitre 15 de l’Évangile selon Luc :

« Si l’un de vous possède cent brebis, et que l’une d’elles vienne à se perdre, n’abandonnera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres au pâturage pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée? Et quand il l’a retrouvée, avec quelle joie il la charge sur ses épaules pour la ramener! Aussitôt rentré chez lui, il appelle ses amis et ses voisins et leur dit : “Venez partager ma joie, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue.” Je vous assure qu’il en est de même au ciel : il y aura plus de joie pour un seul pécheur qui change de vie, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’en ont pas besoin » (Lc 15.4-7).

Donc, n’en doutez pas : le Seigneur Jésus-Christ vous connaît personnellement et votre salut personnel lui tient à cœur.