Jean 8 - La lumière du monde
Jean 8 - La lumière du monde
Si nous voulons vivre, nous avons besoin de la lumière. Genèse 1.3 rapporte que ce fut le premier acte de création de Dieu, lorsqu’il dit : « Que la lumière soit ». Sans ce premier don, la vie entière languirait dans les ténèbres.
Cette vérité élémentaire se retrouve partout dans la création de Dieu. Il suffit de penser au fait que les plantes ont besoin de lumière. Si quelqu’un nous offre une nouvelle plante d’intérieur, nous faisons de notre mieux pour la maintenir en vie. Nous l’arrosons, nous lui donnons de la nourriture, nous lui parlons même, mais si nous la mettons dans un coin sombre de notre maison, elle commencera bientôt à avoir l’air malade, puis elle se flétrira et jauniri. Elle a besoin de lumière.
Parce que la lumière est essentielle à la vie, l’Écriture nous dit que Dieu est lumière. Nous aimons cette parole du Psaume 27.1 : « L’Éternel est ma lumière et mon salut; de qui aurais-je peur? »
Quand tout ce qui nous entoure est sombre, Dieu continue de briller. L’Éternel est entouré d’une lumière qui ne faiblit jamais et il nous communique cette lumière.
C’est ainsi que Jean parle de Jésus dans son Évangile. Jean 1 parle de la Parole faite chair, Jésus-Christ : « En elle [la Parole] était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (Jn 1.4). En venant dans ce monde en tant que Sauveur, Jésus était « la lumière des hommes ». Il a apporté sa lumière toute-puissante pour que, grâce à lui, nous puissions voir qui nous sommes réellement : des pécheurs rebelles, désespérés sans Dieu et condamnés aux ténèbres éternelles. De plus, le Christ montre la vérité sur la justice et la miséricorde de Dieu, et comment nous pouvons à nouveau être acceptés par Dieu.
Pendant des siècles, le peuple de Dieu a attendu l’aube de cette rédemption. Il y a longtemps, Ésaïe a annoncé la venue du Christ en disant qu’il serait une lueur d’espoir pour les nations, une lumière pour tous les peuples : « Je t’établis pour être la lumière des nations, pour que mon salut soit manifesté jusqu’aux extrémités de la terre » (És 49.6). Dans la plénitude des temps, le Christ est venu faire resplendir la faveur de Dieu. Il annonce en Jean 8.12 : « Je suis la lumière du monde. »
Lorsqu’il dit cela, Jésus est en train d’enseigner pendant la fête des Tabernacles. Cette fête commémorait la traversée d’Israël dans le désert. Jean nous dit que c’était le dernier et le plus grand jour de la fête (Jn 7.37).
La tradition juive disait que quelque chose de spécial devait se produire au temple lors de ce dernier jour. Selon la coutume, ce soir-là, il y avait une cérémonie spéciale où on allumait des bougies. Dans l’une des cours du temple, de grands chandeliers étaient allumés et brûlaient toute la nuit. Comme le soleil s’était couché et qu’il n’y avait pas d’autre éclairage, ces bougies illuminaient les parvis du temple et étaient visibles à une certaine distance. La lumière de Dieu brillait!
Comme le reste de la fête des Tabernacles, allumer ces bougies était un mémorial du voyage d’Israël. Cela rappelait comment Dieu avait éclairé leur chemin à travers le désert avec une colonne de feu. Par sa lumière brillante, Dieu avait fidèlement conduit et guidé son peuple.
Jésus parle maintenant le dernier jour de la fête, ou peut-être quant la fête est terminée. Alors que tout le monde pense à ces belles bougies allumées, il déclare qu’il est la lumière! Il est l’éclat de Dieu, toujours présent auprès de son peuple. Les bougies du temple se sont éteintes pour une autre année, mais la merveilleuse lumière de Jésus brille toujours. Il sortira son peuple des ténèbres.
Cette lumière est tellement nécessaire, car là où se trouve la lumière, les ténèbres ne sont jamais loin. Lorsque les bougies du temple se sont finalement éteintes, les ténèbres se sont répandues. Il en va de même pour notre vie en Christ. Si Jésus est la lumière du monde, nous aurons la lumière aussi longtemps que nous serons près de lui. Cependant, si nous oublions le Christ, ou si nous sommes plutôt indifférents à son égard, ou si nous avançons sans bénéficier de sa grâce et de sa sagesse, alors nous continuons de marcher dans les ténèbres. Ce sont les ténèbres du péché, de la futilité et de la confusion.
Comme le dit Jésus : « Marchez pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous surprennent pas : celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va » (Jn 12.35). Lorsque la vraie lumière brille, nous pouvons voir le chemin; sans la lumière du Christ, nous trébucherons.
Cependant, la lumière du monde nous appelle à sortir des ténèbres. Dans Romains 13, Paul dit : « La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres et revêtons les armes de la lumière » (Rm 13.12). Venez à la lumière et sachez que votre vie ne s’épanouira jamais si vous restez dans l’obscurité. Pensez à cette plante d’intérieur dans le coin sombre de votre maison : dans l’obscurité, elle se flétrit et elle meurt.
Ne vivez donc pas loin du Christ, dans un endroit où sa lumière ne peut pas vous atteindre. N’éteignez pas la lampe brillante de la Parole de Dieu, mais laissez-la éclairer votre chemin chaque jour. Laissez la lumière du Christ imprégner chaque recoin de votre vie. Que chacune de vos pensées, de vos paroles et de vos actions soit transformée par le rayonnement de Dieu en Christ.
En effet, le même Jésus qui a dit : « Je suis la lumière du monde », a dit ceci dans Matthieu 5.14 : « C’est vous qui êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. » Si le Christ est la lumière, alors nous sommes la lumière.
Comme une lumière qui brille dans une pièce sombre, nos bonnes actions se distinguent dans ce monde. Veillons à ce que les gens écoutent nos paroles, voient nos actes et remarquent ce que nous chérissons, et dans toutes ces choses, ils devraient voir notre reflet de la gloire du Christ.
Si le Christ nous a donné sa lumière, puissions-nous toujours briller!