« Il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait. »

Luc 24.27

Les disciples étaient très désorientés. Ils en étaient venus à croire que Jésus pouvait vaincre toutes les puissances. Ils lui faisaient confiance, car il avait commandé au vent et aux vagues et ils s’étaient apaisés, aux démons et ils avaient fui en tremblant de peur, aux maladies de toutes sortes et elles avaient été guéries. Sa parole, par sa puissance, avait toujours été victorieuse. Elle n’avait jamais échoué.

C’était toutefois chose du passé. Maintenant, ils voyaient des puissances se lever et triompher de Jésus. Judas l’avait trahi. Les officiers du Temple l’avaient arrêté. Effrayés, les disciples loyaux s’étaient dispersés et l’avaient abandonné. Les chefs religieux lui avaient fait subir un procès et l’avaient condamné à mort. Le gouverneur Ponce Pilate l’avait fait exécuter selon la méthode employée par les Romains : la crucifixion. Maintenant, Jésus était mort. Certains disciples avaient aidé à l’ensevelir. Cela faisait maintenant trois jours.

Pour les disciples, la mort de Jésus constituait un désastre si terrible qu’ils ne pouvaient même pas se permettre d’y penser. Qu’est-ce que cela pouvait bien vouloir dire? Était-ce vrai que Satan était plus fort ou plus intelligent que Jésus? Si vraiment Satan avait vaincu Jésus, alors peut-être qu’après tout, le mal remporterait la victoire sur le bien, peut-être que la vie serait engloutie par la mort et que l’enfer serait la seule destinée de l’humanité.

Parce que Jésus était mort, vaincu par le mal, les cœurs des disciples étaient envahis par la peur. Il était impossible que Dieu puisse les aimer. Dieu ne pouvait qu’être en colère, car ils étaient encore dans leurs péchés. Leurs péchés étaient encore pires maintenant, car la race humaine venait de crucifier le Fils unique de Dieu. Si Jésus était mort, la Bible affirmait clairement qu’ils seraient alors punis pour toujours sous la terrible colère de Dieu.

Ce dimanche matin là, les disciples n’étaient pas seulement désorientés, ils étaient terrifiés! Ils n’avaient toutefois rien compris. Ce qui s’était produit le vendredi précédent était en réalité bien différent de ce qu’ils pensaient. Lorsque Jésus est mort sur la croix, il n’est pas devenu la victime de la puissance de Satan. Il a cédé à sa puissance afin qu’en mourant il puisse détruire son arme la plus puissante : la mort. Comme Jésus n’a commis aucun péché, la mort ne pouvait pas le retenir dans la tombe. La mort n’avait aucun droit sur lui. La mort est la punition du péché, mais lorsqu’une personne n’a pas de péché, la mort n’a aucun droit sur elle.

Jésus a donc attendu trois jours dans la tombe, laissant la mort avoir l’illusion de la victoire, mais le dimanche matin, il est ressuscité. Il s’est relevé par la puissance de sa propre justice. Il n’a commis aucun péché, même alors qu’il était suspendu à la croix — même à ce moment-là, il aimait toujours Dieu plus que lui-même et son prochain comme lui-même.

Dans le passage cité plus haut, Jésus est retourné vers les disciples pour leur montrer qu’ils n’avaient rien compris. Le principal thème de la Bible n’est pas la colère de Dieu, mais l’amour de Dieu. Nous voyons cet amour uniquement lorsque nous voyons Jésus-Christ ressuscité des morts. Lorsque nous le voyons ainsi par la foi, notre peur de Dieu disparaît et nous pouvons nous réjouir à l’avance du fait que nous vivrons avec Dieu notre Sauveur pour l’éternité.

Alors, avez-vous confiance en Dieu? L’aimez-vous? Êtes-vous bien en sa présence et trouvez-vous en lui votre réconfort? Si ce n’est pas le cas, alors vous avez besoin de voir ce que Jésus a montré à ses disciples, à savoir que toutes les Écritures parlent de lui. Il est celui qui nous délivre de l’aiguillon de la mort et de la puissance du péché.

Un jour, le bien vaincra complètement toute forme de mal, pour notre bien et pour la gloire de Jésus-Christ.