Cet article a pour sujet l'homosexualité et le mariage homosexuel qui s'oppose au mariage selon Dieu, encourage la polygamie et l'individualisme, menace la destruction de la famille et des enfants, et attire le jugement de Dieu.

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Le mariage homosexuel

  1. La redéfinition du mariage
  2. La place des enfants
  3. Les conséquences destructrices
  4. Que devrions-nous faire?

Étant donné que le plan de Dieu pour le mariage a été largement méprisé et rejeté dans notre société, il est relativement facile de céder aux demandes de ceux qui désirent des mariages homosexuels. Les partisans du mariage homosexuel disent que toute personne qui est engagée dans une relation amoureuse avec quelqu’un, même si c’est une personne de même sexe, devrait avoir le droit d’officialiser sa relation par le mariage.

Il est toutefois important de voir que le mariage homosexuel est totalement contraire et hostile à ce en quoi il devrait consister selon Dieu. Le mariage homosexuel est manifestement opposé à l’ensemble du dessein que le Tout-Puissant a conçu pour le mariage. Il est également complètement opposé à ce que la société, tout au long de l’histoire, a presque universellement considéré être le mariage.

Dieu a dit que le mariage est pour un homme et une femme. Dieu a conçu les deux identités sexuelles de manière à ce qu’elles se complètent l’une l’autre, émotivement, spirituellement et physiquement. En fait, bien que l’unité du mariage soit plus que physique, cette unité ne peut pas être séparée de la sexualité et la sexualité ne peut pas être séparée de la procréation. C’est à l’intérieur du mariage que Dieu a voulu que les enfants soient engendrés. C’est à l’intérieur du mariage que le père et la mère ont chacun un rôle à jouer dans la procréation et l’éducation. C’est à l’intérieur du mariage que tout cela prend place. C’est là que se trouve le fondement de la société.

Cependant, la façon de voir le mariage du point de vue homosexuel est diamétralement opposée. Alors que Dieu a joint ensemble un homme et une femme, dans le mariage homosexuel deux personnes de même sexe se joignent ensemble. Alors que Dieu a institué le mariage pour engendrer des enfants, les partisans du mariage homosexuel disent que la procréation n’a rien à voir avec le mariage. Alors que Dieu a conçu les organes sexuels de l’homme et de la femme de manière à ce qu’ils soient faits l’un pour l’autre, le mariage homosexuel pratique la sexualité d’une façon qui est contraire au dessein du Créateur.

Il ne faut pas s’étonner que Dieu condamne sévèrement le comportement homosexuel dans sa Parole. L’apôtre Paul, par exemple, inclut dans sa liste de ceux qui n’hériteront pas du Royaume de Dieu ceux qui pratiquent l’homosexualité (1 Co 6.9). Dieu a condamné la pratique homosexuelle en vue de protéger l’ordonnance créationnelle du mariage et l’intégrité de la famille (Lv 18.22; Lv 20.13). Tout cela signifie que le mariage homosexuel est une rébellion ouverte contre Dieu et contre ses ordonnances et qu’il s’en suit des conséquences désastreuses pour la société. Considérons trois de ces conséquences.

1. La redéfinition du mariage🔗

Puisque le mariage homosexuel n’a rien à voir avec le don que Dieu a fait à l’humanité au début de l’histoire de ce monde, il en résulte que, si le mariage homosexuel devient accepté par la société, nous sommes ultimement en danger de perdre l’institution du mariage telle que Dieu l’a établie et telle que nous la connaissons actuellement. C’est aussi simple que cela1. Les prétentions des groupes de pression gais sont fausses, à savoir que le mariage homosexuel ne serait qu’un ajout au mariage tel qu’il est déjà. Les homosexuels honnêtes à ce sujet le reconnaissent bien, et les lesbiennes et les gais admettent que le mariage homosexuel sera un élément destructeur du mariage tel que nous le connaissons maintenant. La réingénierie sociale inhérente au projet homosexuel rend nécessaire la reconfiguration du mariage et suscite de nombreuses questions nouvelles. Est-ce que deux personnes qui désirent se « marier » du fait qu’elles s’aiment ne pourraient pas alors avoir le privilège de se marier? Un frère et une sœur qui s’aiment ou encore un père et un fils qui s’aiment ne pourraient-ils pas se marier?

Il est intéressant de savoir que la question de l’homosexualité semble également avoir encouragé la promotion de la polygamie (plus d’une épouse ou d’un mari) et de la « polyamorie » (une relation ouverte dans une maisonnée avec autant de personnes qu’on désire aimer). Pourquoi le mariage devrait-il se limiter à deux personnes? Pourquoi ne pas avoir un mariage ouvert, une expérience de groupe? Sur quelle base pourrions-nous ou devrions-nous dire non à cela, si l’amour et l’engagement l’un envers l’autre sont la seule base du mariage? Si nous perdons la conception traditionnelle du mariage, telle que comprise par la société, et si le mariage est redéfini selon les préférences de chacun, les conséquences pourraient être énormes. Ces conséquences ne paraîtront pas immédiatement, mais se manifesteront graduellement. Il n’est donc pas surprenant que même des gais s’opposent au mariage homosexuel à cause des ramifications potentielles, d’une portée considérable pour la façon dont la société est ordonnée2.

Une des conséquences de la redéfinition du mariage selon la conception homosexuelle sera le développement d’un individualisme radical. La normalité d’un foyer et ce qui est permis sexuellement seront définis entièrement par l’individu. Tout sera possible. Il ne restera à l’État que peu de normes à faire respecter. Étant donné que les relations homosexuelles sont généralement très fragiles, qu’elles sont davantage marquées par la violence et qu’elles se brisent très facilement3, le mariage homosexuel aura tendance à miner systématiquement la fidélité, y compris dans les mariages normaux. Une société qui tolère toute forme de promiscuité sexuelle constitue une menace pour les familles stables.

L’individualisme radical est tout le contraire du mariage tel que conçu par Dieu. Il est possible de percevoir cela même d’un point de vue purement séculier4. Le mariage est fondé sur l’union d’un homme et d’une femme. Le grand bienfait du mariage réside dans le fait que l’homme et la femme sont conçus avec des différences profondes et que ces différences, dans le mariage, sont coordonnées de telle manière que la contribution de chacun vient combler ce qui manque à l’autre. Ensemble, ils créent quelque chose de plus grand qu’eux-mêmes. Pensons par exemple à un violon et à un archet, le bâton de bois auquel on fixe des crins de cheval tendus entre les extrémités. En eux-mêmes, le violon et l’archet ne peuvent pas faire grand-chose. Deux archets ensemble ne peuvent pas produire de la musique; ils ne peuvent être que l’image miroir l’un de l’autre, car ils sont pareils. Ils ne se complètent pas l’un l’autre. Mais ensemble, le violon et l’archet, dans leurs différences, produisent quelque chose de bien plus grand que ce qu’ils peuvent faire tout seuls. Il en est de même des deux parties de l’humanité, l’homme et la femme. Le mariage est l’union de deux parties différentes qui forment un tout. Les unions de même sexe ne constituent pas un tout humain. Il leur manque un ingrédient humain nécessaire, soit masculin soit féminin.

Ce n’est pas seulement une affaire de reproduction. L’interaction entre un homme et une femme procure des bienfaits énormes et irremplaçables à chacun des deux, car les différences d’identité sexuelle sont enracinées dans toutes les fibres de notre être. Masculinité et féminité ne sont pas des parties interchangeables de notre humanité. Ce sont deux identités complètement différentes qui ont normalement besoin l’une de l’autre pour se compléter. L’amour et l’engagement ne constituent pas à eux seuls un mariage; deux identités sexuelles différentes, mâle et femelle, sont requises. Nous avons d’ailleurs déjà vu dans le premier article de cette série que c’est bien ainsi que Dieu l’a conçu. Redéfinir le mariage, c’est courir après le désastre, y compris pour la société en général.

Une partie de ce désastre consiste en ce que la redéfinition du mariage et l’individualisme inhérent au phénomène du mariage homosexuel mettront en péril la position des enfants.

2. La place des enfants🔗

Ce sont les petits qui en paient véritablement le prix. Techniquement, il n’y a pas de place pour eux dans le mariage homosexuel. Les partisans du mariage homosexuel disent que le mariage n’a rien à voir avec les bébés, la procréation ou le fait que les enfants puissent avoir une mère et un père5. Après tout, ce qui compte dans le mariage, c’est que les adultes puissent faire ce qu’ils désirent ensemble. Les couples homosexuels ne sont pas formés à cause des enfants. Le but est d’avoir du plaisir personnel; non pas d’élever des enfants.

Il y a bien sûr des couples homosexuels qui veulent des enfants, mais qui ne peuvent pas donner naissance eux-mêmes, de manière naturelle, à une descendance. On retrouve donc des situations où un enfant est désiré et des moyens artificiels de conception sont employés en se servant du don d’un spermatozoïde ou d’un ovule d’un tiers. Après tout, s’il est possible d’avoir des enfants dans les mariages traditionnels, pourquoi ne serait-il pas possible d’en avoir dans les mariages homosexuels où les partenaires le désirent? C’est leur droit en tant que couple marié.

Mais est-ce équitable pour un enfant de grandir dans un environnement qui, par nature, n’a rien à voir avec la procréation? En quoi cela peut-il affecter un tel enfant? Il existe déjà des histoires d’horreur juridiques. Des partenaires homosexuels livrent parfois bataille devant les tribunaux pour l’obtention de la garde légale d’un enfant. Les cours de justice doivent alors déterminer qui sont les parents de cet enfant6. De plus, un enfant a besoin de connaître son vrai père et sa vraie mère. Il arrive souvent que des enfants adoptés recherchent leurs parents biologiques parce qu’ils ont besoin de savoir d’où ils viennent. Mais un enfant qui grandit dans un contexte homosexuel peut ne jamais connaître ses parents biologiques. et un tel enfant n’aura jamais à la fois un père et une mère pour prendre soin de lui.

Les études ont maintes et maintes fois démontré que les enfants ont besoin à la fois d’un père et d’une mère pour recevoir une éducation équilibrée et adéquate, ainsi que pour comprendre leur propre identité. Par exemple, des petits garçons qui grandissent en l’absence d’un père concluent qu’être un homme signifie être aussi différent que possible d’une femme et deviennent alors agressifs. Des enfants élevés en dehors d’un mariage traditionnel courent un risque nettement plus grand de souffrir d’à peu près tous les problèmes que les experts en travail social peuvent mesurer. Par exemple, ils seront plus sujets à subir des échecs scolaires, à souffrir de problèmes physiques ou mentaux, à devenir victimes d’abus ou à devenir délinquants juvéniles. L’acceptation d’un mode de vie homosexuel encouragera également l’activité pédophile7. Il faut bien se rendre compte que le mariage homosexuel ne vise pas à assurer un milieu sécuritaire pour les enfants, mais à avoir une liberté sexuelle reconnue par la société.

L’institution du mariage a été le milieu où les enfants sont protégés, nourris, éduqués, aimés et où ils grandissent avec une identité précise et une idée claire de leur place dans la société. Si le mariage homosexuel devenait légalement reconnu, tout cela changerait radicalement8. Les enfants seront déconnectés de leur passé biologique et n’auront plus qu’un lien vague avec une partie de la parenté plus ou moins éloignée. Le sang, l’identité sexuelle de fille ou garçon, les liens de parenté seront négligés au détriment de l’enfant, de son identité et de sa place dans la société. Il est fort probable que ce sera l’État qui finira par élever les enfants des mariages homosexuels. Le mariage ne suivra plus la ligne généalogique des générations. Il ne constituera plus ce lien qui relie le passé et l’avenir.

Une troisième conséquence du mariage homosexuel que l’on peut mentionner est la destruction qu’il entraînera.

3. Les conséquences destructrices🔗

Une redéfinition du mariage permettant d’inclure le mariage homosexuel peut avoir des conséquences médicales dévastatrices. La société combat l’alcoolisme à cause de ses effets destructeurs; elle a également le devoir de combattre le comportement homosexuel à cause des effets destructeurs encore pires qu’il produit, à la fois sur les personnes directement impliquées et sur la société dans son ensemble. Les études ont démontré que les homosexuels ont une espérance de vie de vingt-cinq à trente ans moins élevée que la population en général. Les gais s’exposent à un ensemble impressionnant de maladies incluant des maladies du foie, l’hépatite infectieuse, le sida, le cancer du rectum. De plus, les taux de suicide et de maladie mentale sont élevés chez les homosexuels9. Ignorer de tels risques de santé dans la vie de ses concitoyens n’est pas faire preuve d’amour pour son prochain.

Il faut également ajouter, et c’est d’autant plus important, que les mariages homosexuels attireront encore davantage le jugement de Dieu sur notre société. Le mariage homosexuel n’est pas une source de bénédiction. Au contraire, il est source de malédiction pour la société, comme nous pouvons le constater non seulement au niveau de la santé, mais aussi dans l’affaiblissement de la famille et du tissu social qui maintient la cohésion de la société.

4. Que devrions-nous faire?🔗

Nous qui voulons défendre le mariage tel qu’institué par Dieu, que devrions-nous faire dans la situation actuelle? Voici quelques suggestions qui nous sont venues à l’esprit.

1. Nous devrions commencer dans nos propres foyers et montrer au monde ce que représente l’œuvre rédemptrice du Christ dans nos mariages et nos familles. Nos mariages devraient refléter l’amour du Christ et de son Église (Ép 5.21-33). Nos mariages et nos familles devraient être un flambeau d’espérance dans un monde obscur, afin que les gens nous demandent la raison de notre joie (1 Pi 3.15). Une façon significative d’influencer la société, c’est d’être le sel de la terre. Par l’Évangile, nous pouvons, en tant que chrétiens, donner de l’espoir aux homosexuels qui luttent. Il n’y a aucun esclavage duquel l’Esprit de notre Sauveur ressuscité ne peut nous délivrer. Il est tout-puissant et il peut le faire (1 Co 6.9-11).

2. Nous devrions insister face aux autres que nous ne sommes pas en train de défendre nos propres conceptions qui nous tiennent à cœur, mais bien plutôt le dessein de Dieu pour le mariage. C’est lui qui l’a institué et c’est lui que nous devrions écouter. Les droits de Dieu ont toujours préséance sur les droits que les humains s’imaginent avoir! Il a parlé clairement dans sa Parole, et sa Parole nous donne l’autorité de parler franchement de ce sujet. Le préambule de notre charte canadienne des droits et libertés ne reconnaît-il pas que « le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu »?

3. Partout où c’est possible, nous devrions nous opposer aux mœurs sexuelles relâchées qui prévalent actuellement et encourager toute initiative faisant la promotion de la chasteté. Nous devrions démontrer pourquoi les mœurs non bibliques sont mauvaises pour la société. En même temps, nous devons honorer le droit des autres à ne pas être d’accord avec nous et faire preuve d’amour chrétien envers nos opposants. Nous ne cherchons pas à dénigrer nos concitoyens, mais à honorer Dieu. Nous devons faire preuve de compassion envers ceux qui luttent avec des péchés sexuels. Nous sommes tous des pécheurs qui avons besoin de la grâce de Dieu.

4. Si nous connaissons quelqu’un qui est membre d’une Église faisant la promotion du mariage homosexuel et le préconisant auprès des tribunes gouvernementales, nous devrions aider cette personne à protester vigoureusement et à rappeler à ses dirigeants ce que les Écritures enseignent. C’est une chose horrible de voir dans notre pays des gens qui prétendent parler au nom de l’Église chrétienne et qui, en fait, contredisent la Parole de Dieu. Les dommages qu’ils causent sont catastrophiques. Leur témoignage devrait être contesté, mis en question.

5. Nous devons travailler au niveau politique, car le gouvernement a un rôle à jouer. Selon les Écritures, le gouvernement est au service de Dieu pour notre bien et pour s’opposer au mal (Rm 13.4). Écrivons à nos représentants élus et faisons pression sur eux. Ils ont des responsabilités. Nous devrions également être prêts à reconnaître les réalités politiques et à travailler avec d’autres en vue de parvenir à des solutions réalistes et à notre portée dans des domaines où nous sommes d’accord10. Il serait bon d’organiser une rencontre de personnes de même opinion où l’on pourrait discuter de ce qui nous préoccupe au sujet du mariage homosexuel et de ce qui devrait être fait à ce sujet. Nous devons nous impliquer davantage dans le processus politique et le programme du gouvernement de notre pays afin que notre voix soit entendue avec plus de vigueur.

Notes

1. Pour ce sujet et pour ce qui suit dans ce paragraphe, voir Daniel Cere, Redefining Marriage? A Case for Caution (2003), p. 9-10 (chercher Cere). Le Dr Cere enseigne à McGill et l’article mentionné ici est une version révisée d’un texte soumis au Comité sur la justice et les droits de l’homme de la Chambre des Communes. Voir aussi Maggie Gallagher, « What Marriage is For », The Weekly Standard, vol. 8, n45 (2003).

2. Voir, par exemple, Katherine Young et Paul Nathanson, « Answering Advocates of Gay Marriage », The Australian Family (juillet et novembre 2003), en particulier « Claim 20 » dans l’article de novembre.

3. Par exemple, dans un sondage de 1970 auprès de 1000 homosexuels de la région de San Francisco, on a trouvé que 84 % des hommes homosexuels blancs et 77 % des hommes homosexuels noirs avaient 50 partenaires homosexuels ou plus pendant leur vie. Seulement 3 % des homosexuels blancs et 9 % des homosexuels noirs avaient moins de 10 partenaires homosexuels pendant leur vie. Voir Gagnon, The Bible and Homosexual Practice (Nashville : Abingdon, 2001), p. 453. Les résultats d’une étude australienne de 1997 et d’une étude hollandaise de 1994 sont semblables. (Gagnon, The Bible and Homosexual Practice, p. 455-456.) Pour ce qui est de la violence et de la stabilité, voir également When Two Become One : The Unique Nature and Benefits of Marriage, 2e éd. (Markham : Evangelical Fellowship of Canada, 2003), p. 19.

4. Ce qui suit est basé sur G. L. Stanton et B. Maier, Marriage on Trial. The Case Against Same-sex Marriage and Parenting (Downers Grove : InterVarsity, 2004), p. 24-25.

5. Cette position a même conduit, par exemple, la cour du Vermont à rendre explicitement un jugement disant que le mariage dans l’état du Vermont n’a rien à voir avec la procréation. Voir Maggie Gallagher, « What Marriage is For », The Weekly Standard, vol. 8, n45 (2003), p. 3.

6. Voir, par exemple, Chuck Colson, « The Wisdom of Solomon », Breakpoint with Charles Colson, 11 août 2004 (aller à library, news, family, « family redefinition hurts children »).

7. Voir Maggie Gallagher, Testimony on the Marriage Affirmation and Protection Amendment (H3190), (Massachusetts Statehouse, 28 avril 2003), p. 1-2. Voir également, par exemple, K.D. Pruett, Fatherneed. Why Father Care is as Essential as Mother Care for Your Child (New York : Free Press, 2000). Concernant l’abus sexuel des enfants ou la pédophilie, voir Gagnon, The Bible and Homosexual Practice, p. 479-480.

8. NDLR : Au Canada, le mariage homosexuel a été légalement reconnu en juillet 2005, peu de temps après la publication de cet article.

9. Voir Gagnon, The Bible and Homosexual Practice, p. 472-473. Concernant la maladie mentale, l’enquête sur la maladie mentale aux Pays-Bas et l’étude d’incidence ont rapporté dans les Archives of General Psychiatry en 2001 que « les gens avec des comportements homosexuels comportent de plus grands risques de désordres psychiatriques ». Cela montre bien que la décision de l’Association psychiatrique américaine de 1973 à l’effet d’enlever l’homosexualité du diagnostic et du manuel statistique des désordres mentaux était motivée politiquement. Ce n’était pas le résultat d’une nouvelle recherche. Peter Sprigg, « Homosexuality : The Threat to the Family and the Attack on Marriage », Family Research Council, n99 (14 octobre 2004).

10. Voir, par exemple, D.A. Carson, The Gagging of God : Christianity Confronts Pluralism (Grand Rapids : Zondervan, 1996), p. 419.