Cette méditation sur le Psaume 124 a pour sujet la délivrance que Dieu nous accorde en Jésus-Christ, venu nous libérer du piège sans espoir du péché et du diable.

Source: Les Psaumes du Christ - Nos Psaumes. 2 pages. Traduit par Beth Pham-Ngoc

Psaume 124 - Nous nous sommes échappés

« Cantique des montées. De David. Sans l’Éternel qui était pour nous — qu’Israël le dise! — sans l’Éternel qui était pour nous, quand les hommes s’élevèrent contre nous, alors ils nous auraient engloutis tout vivants, quand leur colère s’enflamma contre nous; alors les eaux nous auraient submergés, un torrent aurait passé sur notre âme. Alors auraient passé sur notre âme les flots impétueux. Béni soit l’Éternel, qui ne nous a pas livrés en proie à leurs dents! Notre âme s’est échappée comme l’oiseau du filet des oiseleurs; le filet s’est rompu, et nous nous sommes échappés. Notre secours est dans le nom de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre. »

Psaume 124

Le pauvre oiseau. Il faisait simplement ce qu’il a toujours fait, suivant son instinct pour trouver la nourriture qui lui était nécessaire. Bim, bam : le piège se referma sur l’oiseau. Il chercha frénétiquement une sortie, mais n’en trouva aucune…

L’image nous rappelle des moments où nous nous occupions de nos affaires, en toute innocence, pour soudain nous retrouver victimes d’un piège posé par quelqu’un. Comme lorsque nous faisons notre travail tel qu’un chrétien est censé le faire, fidèles à nos principes bibliques, et que nous découvrons que quelqu’un est bel et bien en train de profiter de notre refus de faire des sales coups. Et nous nous retrouvons laminés. Et puis quoi encore? Nous avons l’impression d’être mangés tout cru, balayés par les flots, engloutis sous des torrents déchaînés… Pris au piège. Le seul moyen de nous en sortir est de nous salir les mains aussi.

Notre Seigneur Jésus-Christ s’occupait de ses propres affaires dans le jardin de Gethsémané lorsqu’une bande de soldats s’approchèrent. Un des ses propres disciples s’avança et l’embrassa, que pouvait-il y avoir de mal à cela? Cependant, ce geste était un piège; maintenant, les soldats savaient qui arrêter. Et Jésus fut coffré… Bien sûr, il avait le pouvoir d’échapper à ce piège, souvenez-vous de tous les miracles qu’il avait accomplis. Il se laissa toutefois prendre et demeura pris au piège, traîné en procès, condamné et emmené pour être crucifié.

Étant donné le message positif du Psaume 124, on pourrait croire que Dieu le délivrerait sans faute de ce piège. Mais il n’en fut pas ainsi. Jésus fut fermement cloué sur la croix, une victime sans défense dans un piège sans espoir. Il nous apparaît que Satan, comme le chasseur, pouvait désormais le dévorer, le détruire.

Pourquoi Dieu ne l’a-t-il pas délivré? Dieu est saint, il déteste tout péché. Les péchés du peuple de Dieu, vos péchés et les miens, furent empilés sur Jésus-Christ de sorte que la colère de Dieu devait se déverser sur lui. Mais c’est précisément à ce moment-là qu’on trouve l’Évangile : sur la croix, alors que tout semblait perdu, Jésus paya pour ces péchés, brisa ainsi leur pouvoir et écrasa Satan. En conséquence, deux choses se produisirent. La première est que Satan lui-même fut lié. La seconde est que Jésus-Christ libéra le peuple de Dieu du piège du péché.

Je n’ai donc pas à me salir les mains pour échapper au piège qui semble m’emprisonner. J’appartiens à Jésus, et donc sa liberté de toujours obéir à Dieu est désormais mienne.