Cette méditation sur le Psaume 126 a pour sujet le rire et la joie que nous procure la grâce du pardon en Jésus-Christ, qui devrait être une grande raison de ne plus être grognons et malheureux.

Source: Les Psaumes du Christ - Nos Psaumes. 2 pages. Traduit par Beth Pham-Ngoc

Psaume 126 - Le rire

« Cantique des montées. Quand l’Éternel ramena les captifs de Sion, nous étions comme ceux qui font un rêve. Alors notre bouche riait de joie, et notre langue poussait des cris de triomphe; alors on disait parmi les nations : l’Éternel a fait pour eux de grandes choses! L’Éternel a fait pour nous de grandes choses; nous sommes dans la joie. Éternel, ramène nos captifs comme des torrents dans le Négueb. Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec cris de triomphe. Celui qui s’en va en pleurant, quand il porte la semence à répandre, s’en revient avec cris de triomphe, quand il porte ses gerbes. »

Psaume 126

Nous n’avons pas toujours envie de rire. À dire vrai, nous voyons tant de bonnes raisons d’être grognons, découragés et tout bonnement malheureux. Il nous arrive aussi parfois d’être bougons sans véritable raison. Ne plaisante pas avec moi parce que je ne rigolerai pas

Le Psaume 126 nous dit que les pèlerins en route pour Jérusalem riaient beaucoup. Notre petit psaume mentionne même des « cris de triomphe », pas moins de trois fois. Nous pouvons nous demander pourquoi. Est-ce que ces pèlerins, assoiffés et fatigués qu’ils étaient à cause du voyage, se sont retrouvés dans un bistrot et ont bu un coup de trop? Ont-ils rencontré par hasard un comédien très drôle? Pourquoi riaient-ils?

En fait, ils riaient parce qu’ils vivaient au milieu des œuvres merveilleuses de Dieu. Par le passé, ils ne pouvaient pas entendre la bonne nouvelle du pardon de leurs péchés parce que les portes du temple de Jérusalem avaient été fermées et clouées. C’était pour eux un problème majeur, car ressentir le poids de la main puissante de Dieu sur soi à cause de ses péchés n’est pas une partie de plaisir, le mot est faible. Mais, désormais, « l’Éternel a fait pour eux de grandes choses » (v. 2), le temple a notamment été rouvert et l’Évangile du pardon y était proclamé à travers les sacrifices. Cette réalité rendait les pèlerins ivres de joie! C’était si merveilleux, en effet, de vivre au cœur des merveilleuses œuvres de la grâce de Dieu!

Nous entendons souvent parler du grand sacrifice de Jésus-Christ pour nos péchés. Au fond, nous l’entendons si souvent que nous nous y habituons et il se peut que cela ne nous émerveille plus autant. C’est un problème. Grâce à Jésus, le Seigneur Dieu ne nous traite pas comme nous le méritons : il s’agit en fait d’une vérité extraordinaire et formidable. Étant donné cet Évangile, pourquoi traverserions-nous une seule journée en bougonnant sans vergogne? C’est un outrage envers Dieu, au vu de ce qu’il a fait pour nous en Jésus-Christ!

Nous nous efforçons donc, même lorsque nous nous sentons découragés et à plat, de nous souvenir de ce que le Seigneur a fait pour nous par son Fils. Ainsi, nous nous efforçons aussi d’être heureux et joyeux.

L’Évangile peut déterminer ce que nous ressentons.