Cette méditation sur le Psaume 130 a pour sujet notre appel au secours quand on a le sentiment d'être submergé et que Dieu ne répondra pas à cause de nos péchés, mais à celui qui reçoit le pardon en Jésus, Dieu répond à l'aide.

Source: Les Psaumes du Christ - Nos Psaumes. 2 pages. Traduit par Beth Pham-Ngoc

Psaume 130 - Des profondeurs de l’abîme

« Cantique des montées. Des profondeurs de l’abîme je t’invoque, Éternel! Seigneur, écoute ma voix! Que tes oreilles soient attentives à la voix de mes supplications! Si tu gardais le souvenir des fautes, Éternel, Seigneur, qui pourrait subsister? Mais le pardon se trouve auprès de toi, afin qu’on te craigne. J’espère en l’Éternel, mon âme espère, et je m’attends à sa parole. Mon âme compte sur le Seigneur, plus que les gardes ne comptent sur le matin, que les gardes ne comptent sur le matin. Israël, attends-toi à l’Éternel! Car la bienveillance est auprès de l’Éternel, et la libération abonde auprès de lui. C’est lui qui libérera Israël de toutes ses fautes. »

Psaume 130

Avez-vous déjà vécu un moment où vous étiez convaincu d’être sur le point de vous noyer? Avec le peu d’air qui restait dans vos poumons, vous avez réclamé du secours d’une voix rauque, mais qui aurait pu entendre ce faible appel? Voilà le tableau dressé par le psalmiste dans ce texte.

Bien sûr, il n’était pas réellement en train de se noyer. Il se trouvait à Jérusalem, bien au-dessus du niveau de la mer. Toutefois, les épreuves de la vie lui donnaient le sentiment de sombrer. Il n’avait plus de terre ferme sous les pieds, il se sentait submergé, périssant sous le poids de ses difficultés.

Le Seigneur entendrait-il son cri désespéré? Entendra-t-il le vôtre? En fait, tout dépend de qui vous êtes. Regardez le verset 3 : « Si tu gardais le souvenir des fautes, Éternel, Seigneur, qui pourrait subsister? » Je connais la réponse à cette question en ce qui me concerne. Si Dieu devait garder le souvenir de toutes mes fautes, il n’y aurait aucun espoir pour moi. Pensez-vous qu’il en irait de même pour vous?

Il s’avère que notre réponse est incorrecte. Voyez-vous, Jésus-Christ fut crucifié et sur la croix il eut tout à fait le sentiment de périr dans les profondeurs de son agonie. Son énergie étant épuisée, il pouvait difficilement appeler Dieu à l’aide, et Dieu ne l’écoutait pas. C’est parce que le Seigneur son Dieu avait mis toutes nos fautes sur son compte. Jésus se retrouva donc obligé de survivre seul, alors même que le déluge de la colère de Dieu se déversait sur lui, que les torrents du jugement divin menaçaient de l’emporter. Voilà la merveille exquise de l’Évangile : le Christ Jésus ne s’est pas noyé dans les flots du jugement de Dieu, mais il se tint ferme et droit devant le juste Juge, même dans la mort, et expia le péché.

La bénédiction qui en résulta est que pour les pécheurs « le pardon se trouve » auprès de Dieu. La nouvelle réalité est que le Seigneur ne nous traite pas comme nous le méritons. Il répond à nos appels à l’aide!

Non, il ne répond pas aux appels de tout le monde. Il répond aux cris de ceux qui croient que Jésus-Christ est réellement mort sur la croix à leur place. Ceux qui sont unis à lui par la foi peuvent être assurés que même dans leurs moments de désespoir le plus profond, les oreilles du Dieu tout-puissant sont toujours attentives à leurs cris, même les plus faibles.