Cette méditation sur le Psaume 134 a pour sujet la bénédiction de Dieu donnée à son peuple qui nous donne la force et la capacité d'accomplir notre tâche grâce à Jésus-Christ, ce qui nous amène à le bénir.

Source: Les Psaumes du Christ - Nos Psaumes. 2 pages. Traduit par Beth Pham-Ngoc

Psaume 134 - Que Dieu vous bénisse

« Cantique des montées. Voici : bénissez l’Éternel, vous tous, serviteurs de l’Éternel, qui vous tenez dans la maison de l’Éternel pendant les nuits! Élevez vos mains vers le sanctuaire et bénissez l’Éternel! Que l’Éternel te bénisse de Sion, lui qui a fait les cieux et la terre! »

Psaume 134

« L’Éternel parla à Moïse et dit : Parle à Aaron et à ses fils et dis : Vous bénirez ainsi les Israélites, vous leur direz : Que l’Éternel te bénisse et te garde! Que l’Éternel fasse briller sa face sur toi et t’accorde sa grâce! Que l’Éternel lève sa face vers toi et te donne la paix! C’est ainsi qu’ils mettront mon nom sur les Israélites, et je les bénirai. »

Nombres 6.22-27

Nous apprécions beaucoup le fait que le Seigneur nous bénisse. Nous avons besoin de sa bénédiction durant notre pèlerinage vers la nouvelle Jérusalem. Mais que signifie réellement le fait qu’il nous bénit?

Le terme « bénir » signifie qu’on dit du bien d’autrui. À travers nos paroles et nos chants, nous pouvons parler en bien de Dieu. Mais que signifie le fait que Dieu parle en bien de nous?

Le Seigneur dit à Abraham qu’il « bénirait » Sara, sa femme, puis il ajouta immédiatement qu’elle recevrait un enfant (Gn 17.16). La bénédiction de Dieu n’était pas faite de paroles creuses, au contraire; lorsque Dieu parla en bien de Sara, il lui donna le pouvoir de faire ce qu’elle n’avait pas pu faire pendant les nombreuses décennies de son mariage, à savoir porter un enfant. Voilà le but de la bénédiction : lorsque Dieu parle en bien d’un pécheur, il donne à cette personne le pouvoir d’accomplir ce qu’elle ne pourrait pas faire avec ses propres forces.

Après que le tabernacle fut achevé, l’Éternel donna l’ordre à Aaron et à ses fils de bénir Israël. Cette bénédiction sacerdotale garantissait au peuple que Dieu les rendrait capables de mener à bien leurs responsabilités quotidiennes. Ici, dans le Psaume 134, alors que les pèlerins parviennent au terme de leur séjour à Jérusalem et s’apprêtent à retourner chez eux, cette prière leur rappelle cette bénédiction et sa promesse merveilleuse. Dieu allait leur accorder tout le nécessaire pour rentrer chez eux et reprendre leurs tâches.

Notre Seigneur Jésus-Christ entendit ces mêmes paroles de bénédiction pendant sa vie sur terre. Nous trouvons normal que lui, tout particulièrement, ait toujours pu compter sur le fait que Dieu dise du bien de lui et qu’il a reçu la force divine pour sa tâche quotidienne. Dieu a effectivement équipé Jésus pour son ministère, jusqu’au jour de son arrestation et de sa crucifixion. Ensuite, la face de Dieu a cessé de briller sur Jésus. Au lieu de cela, Dieu a détourné son visage du Christ, pour que son Fils bien-aimé soit seul dans les ténèbres de la croix, sans l’amour de son Père, subissant seulement sa colère envers notre péché. Pourtant, face au jugement de Dieu, Jésus a persisté dans sa tâche, réconciliant ainsi les pécheurs avec Dieu.

C’est pour cela qu’aujourd’hui Dieu parle toujours en bien de nous qui sommes en Jésus-Christ. Et si Dieu dit du bien de nous, nous pouvons être certains que nous recevrons ce qu’il nous faut pour accomplir la tâche qu’il nous a donnée dans ce monde. Alors qu’il nous bénit, nous avons, à notre tour, encore plus de raisons de le bénir.