Psaume 20 - Des cris de joie
Psaume 20 - Des cris de joie
Lorsque la Seconde Guerre mondiale a enfin pris fin, des millions de personnes se sont précipitées dans les rues pour fêter l’événement.
Vous avez peut-être vu des photos des foules à l’annonce de la victoire.
C’est ce genre de scène qui est décrite dans le Psaume 20.5. Dans ce psaume, Israël prie pour le triomphe de son roi et se réjouit de célébrer son succès.
« Nous crierons de joie à cause de ton salut, nous lèverons l’étendard au nom de notre Dieu, l’Éternel accomplira toutes tes demandes! »
À l’époque d’Israël, le roi n’était pas un personnage cérémoniel comme la plupart des monarques d’aujourd’hui. Il prenait une part active au gouvernement et conduisait même les armées de la nation au combat. Si le roi était béni, le pays était béni.
Cependant, même le meilleur des rois n’était rien sans l’aide de l’Éternel.
Dans ce psaume, Israël prie donc pour que l’Éternel lui réponde, le protège et le soutienne, et pour que Dieu rende le roi victorieux. Nous pouvons imaginer cette prière prononcée à la veille d’une nouvelle campagne militaire, ou juste avant une grande bataille, lorsque le peuple demande à Dieu de lui accorder sa faveur.
Si l’Éternel est favorable au roi, Israël poussera des cris de joie et brandira des bannières en signe de triomphe (v. 6). Avec exubérance, ils se réjouiront que l’Éternel ait donné le « salut », délivrant le roi et toute sa nation du pouvoir de l’ennemi.
La victoire signifie la paix et la sécurité pour le peuple, la libération de la peur et la possibilité de prospérer.
Cependant, tout triomphe terrestre est de courte durée. Peu après la Seconde Guerre mondiale, un nouveau conflit international a éclaté. De même, le roi d’Israël et ses armées n’ont pas tardé à repartir en campagne. Nos cris de joie s’évanouissent rapidement.
C’est pourquoi Dieu a dit à son peuple qu’il pouvait s’attendre à un meilleur Roi issu de la lignée de David, Jésus le Christ. Dans la plénitude des temps, il est venu vaincre le pouvoir du diable et apporter la paix à son Église.
La bataille a été incroyablement difficile. Sur la croix, on a d’abord cru que le Roi avait été vaincu et qu’il n’y aurait pas d’étendard de la victoire. Cependant, les anges du dimanche de Pâques ont annoncé la joie aux disciples de Jésus : « En effet, il est ressuscité, comme il l’avait dit » (Mt 28.6).
Le Christ, notre Roi triomphant, est maintenant au ciel, où les cris de joie retentissent continuellement dans la foule : « Le salut est à notre Dieu, qui est assis sur le trône, et à l’Agneau » (Ap 7.10).
La gloire du Christ ressuscité nous donne continuellement des raisons de nous réjouir. Même lorsque nous sommes accablés par les difficultés, il nous donne le triomphe. Lorsque le combat spirituel nous épuise, nous savons que, par Jésus, notre victoire finale est certaine.
Faites confiance à votre grand Roi dans tout ce que vous faites, et vivez dans la joie de son salut!