Cette méditation sur 2 Samuel 7.14-15 a pour sujet le règne de Jésus-Christ qui est assuré pour toujours, mais dont il faut attendre la pleine manifestation.

Source: Aujourd'hui devant Dieu. 2 pages.

2 Samuel 7 - Un règne assuré pour toujours

21jour du 7mois

« Je serai pour lui un père, et lui sera pour moi un fils. S’il commet des fautes, je le corrigerai avec le bâton des hommes et avec les coups des humains; mais ma bienveillance ne se retirera pas de lui, comme je l’ai retirée de Saül, que j’ai écarté devant toi. Ta maison et ton règne seront pour toujours assurés devant toi, ton trône pour toujours affermi. »

2 Samuel 7.14-15
Lecture : 2 Samuel 7.12-17

Le lecteur chrétien de cette promesse de l’Ancien Testament sait qu’elle s’applique parfaitement au descendant de David, Jésus-Christ, son Seigneur. « Voici ton Roi vient », clamait la foule qui l’accueillait à Jérusalem. « Les royaumes de ce monde sont à notre Seigneur », écrivait le disciple emprisonné à Patmos. « Son règne n’aura pas de fin », confessent les chrétiens avec le Symbole de Nicée-Constantinople.

Pour l’heure, ce règne n’est pas apparent. D’ailleurs, le Roi revêtit la forme d’un serviteur et scella son ministère dans le sacrifice suprême. « Il n’avait ni éclat ni beauté. » « Il naquit dans une crèche et mourut sur la croix », l’une et l’autre faites du même bois.

À chaque époque, nous sommes tentés de trouver des signes visibles et convaincants de ce règne. Nous n’échappons pas au triomphalisme. Le grand mot d’ordre des chrétiens semble parfois être l’efficacité et la rentabilité à l’exclusion de tout idéal! Pourtant, notre Roi avait choisi une autre méthode. Il nous parla du Royaume en même temps que de la tribulation et de la persévérance. Jusqu’à ce que l’Agneau immolé monte sur le trône pour toujours. Dans cette attente, le seul signe suffisant du Royaume est le pardon de nos péchés. C’est pourquoi nous sommes déjà maintenant « un sacerdoce royal ».

Prière

Roi des anges, nos louanges montent-elles jusqu’à toi?
Et toi-même, Dieu suprême, descends-tu jusqu’à moi?
Ô mystère! Ô mystère insondable sans la foi!