15^e jour du 12^e mois

« Quand il ouvrit le septième sceau, il y eut dans le ciel un silence d’environ une demi-heure. […] La fumée des parfums monta, avec les prières des saints. »

Apocalypse 8.1, 4
Lecture : Apocalypse 8.1-5

Avec l’ouverture du septième sceau, nous atteignons l’apogée de la vision. Le chiffre sept n’est-il pas le symbole de la perfection et de la plénitude? Mais lorsque le sceau s’ouvrit, rien ne se produisit. Il y eut plutôt une demi-heure de silence! Pas de tonnerre, mais durant cet instant qui inspire presque la frayeur, ce sont les prières des serviteurs de Dieu qui montent vers le trône de Dieu.

Nous recevons ici l’assurance que Dieu entend les prières des siens. La prière n’est nullement conçue pour nous décharger émotivement, après « avoir tout dit au Père ». Elle atteint les oreilles mêmes de Dieu. « Il y eut un silence dans le ciel. »

Non seulement nous sommes assurés que Dieu entend nos prières, mais aussi que celles-ci tiennent un rôle dans le jugement de Dieu et dans le salut qu’il opère. Dieu agit en conséquence des prières de ses enfants.

Lorsque les prières montent de la terre vers le ciel, alors du ciel descend la réponse. La voici : « Il y eut des tonnerres, des voix et des éclairs et un tremblement de terre! » (Ap 8.5).

Si vous estimez que là n’est pas l’exaucement de vos prières, repensez-y encore. Que demandez-vous à Dieu en priant pour que son nom soit sanctifié ou que son règne vienne? Le ciel n’entend que de telles prières et y répond sans faute.

Prière

Père, nous espérons si peu, que nous ne te demandons pas trop. À présent, exauce-nous. Que cette prière puisse monter jusque vers ton trône. Que ton nom soit sanctifié. Que tous les hommes cherchent ta gloire. Amen.