Cet article a pour sujet l'énorme pouvoir culturel des militants du transgenrisme, mais ils sont en train de perdre leur emprise sur la rhétorique à mesure que des voix dissidentes se font entendre pour s'opposer à leur idéologie destructrice.

6 pages. Traduit par Paulin Bédard

Contrecoup pour les transgenres

« Les activistes transgenres exercent un énorme pouvoir culturel et leur idéologie est loin d’être discréditée aux yeux des politiciens progressistes, des universitaires délirants et de leurs microphones médiatiques. Pourtant, des îles britanniques au continent européen en passant par les pays nordiques, les gens commencent à se réveiller. »

En moins d’une décennie, le mouvement transgenre a pris l’Occident d’assaut. L’idéologie du genre s’est rapidement répandue des campus aux écoles publiques; les médias ont docilement changé leur langage et leurs titres; l’industrie du divertissement s’est lancée avec enthousiasme dans la production de propagande pour tous les âges. Il y a eu une augmentation soudaine du nombre de femmes violeuses à l’apparence masculine suspecte; les femmes ont été invitées à se taire et à accueillir leurs nouvelles sœurs à pénis dans des espaces réservés aux femmes; les gens religieux ont été informés qu’ils étaient coupables d’une toute nouvelle phobie, alors qu’ils venaient juste de s’habituer aux précédentes.

Mais le plus inquiétant, c’est que des milliers d’enfants — généralement des filles — ont été convaincus qu’ils étaient nés dans le mauvais corps. Une industrie médicale a vu le jour presque du jour au lendemain pour remédier à cette situation, proposant des doubles mastectomies, des chirurgies de changement de sexe et des bloqueurs d’hormones pour transformer leurs sujets humains en personnes qu’ils pensaient être. Des voix discordantes se sont fait entendre, mais elles ont été étouffées. Les chefs d’État se sont rangés docilement, conditionnés à se mettre au garde-à-vous lorsque le mouvement LGBT, en pleine expansion, les informait de la prochaine étape à l’ordre du jour. Soudain, les parents se sont retrouvés face à des filles qui insistaient pour être des garçons et à des garçons qui insistaient pour être des filles, et tout le monde leur disait de se rendre à la nouvelle clinique du genre pour obtenir les médicaments et les mutilations dont leurs enfants avaient besoin.

Il est stupéfiant de voir avec quelle rapidité la dissidence a été écrasée et l’idéologie du genre est devenue un nouveau dogme. Pourtant, ces dernières années, des signes d’espoir sont apparus, des fissures apparurent dans la rhétorique transgenre. Ces fissures se multiplient dans toute l’Europe, et il y a une chance très réelle que cette horrible expérimentation médicale civilisationnelle sur les jeunes soit enfin forcée de regarder les choses en face.

Au Royaume-Uni, l’idéologie du genre s’est répandue rapidement. Même Boris Johnson a opéré une transition, revenant l’année dernière sur son projet d’interdire les opérations de changement de sexe pour les mineurs, à la demande des militants transgenres et, selon certains parlementaires conservateurs, sous l’influence de sa fiancée millénariale, Carrie Symonds. Le prince Harry, qui est l’adepte woke de Windsor, a soutenu l’organisation caritative transgenre radicale Mermaids, qui promeut les traitements de changement de sexe pour les enfants. Les féministes qui critiquent le mouvement transgenre ont été attaquées : J.K. Rowling a été victime de doxage1 et a reçu des menaces de mort; Kathleen Stock, professeur de philosophie, a démissionné de l’université du Sussex après une vague de harcèlement et d’intimidation de la part d’activistes transgenres2.

Bien qu’il soit trop tôt pour affirmer que le vent tourne, certains signes indiquent que le mouvement transgenre a atteint son point culminant. En 2020, le gouvernement britannique a annoncé qu’il abandonnait les projets d’« auto-identification », qui auraient permis aux personnes de changer de sexe par le moyen d’une déclaration statutaire, au lieu d’obtenir une certification du Comité de reconnaissance du genre. Les militants LGBT ont qualifié cette décision de « coup dur pour les droits des LGBTQ3 ». Les militants transgenres avertissent également que l’opinion pourrait se retourner contre des éléments clés de leur projet culturel, en particulier la transition de genre pour les enfants.

Cet aspect de la contestation porte le visage de Keira Bell, qui s’est rendue à l’âge de 16 ans au service de développement de l’identité de genre de la clinique Tavistock, à Londres. Bell, qui luttait contre la dysphorie de genre, s’est rapidement vu prescrire des bloqueurs de puberté, qui stoppent le développement physique naturel. Les militants transgenres affirment que les bloqueurs de puberté donnent aux enfants le temps de se confronter à leur identité de genre et qu’ils peuvent reprendre la puberté s’ils le souhaitent, mais la réalité est que ces médicaments peuvent avoir des effets permanents4. À l’âge de 20 ans, Bell avait subi une ablation des seins et les traitements qu’elle avait suivis lui avaient donné des poils, une barbe, une voix grave et avaient perturbé sa fonction sexuelle — et elle s’est rendu compte que rien de tout cela ne l’avait aidée. Plus tard, elle écrira ceci :

« Ce qui se passait en réalité, c’est que j’étais une fille peu sûre de mon corps, ayant été abandonnée par mes parents, m’étant sentie aliénée par mes pairs, ayant souffert d’anxiété et de dépression, et ayant lutté contre mon orientation sexuelle. En mûrissant, j’ai reconnu que la dysphorie de genre était un symptôme de ma misère générale, et non sa cause.5 »

Bell est devenue ce que l’on appelle une « détransitionneuse » et vit à nouveau en tant que femme. Elle a poursuivi la clinique Tavistock en justice, où son équipe a fait valoir que « Tavistock n’avait pas protégé les jeunes patients qui faisaient appel à ses services et qu’au lieu d’un traitement attentif et individualisé, la clinique avait mené sur nous ce qui s’apparentait à des expériences incontrôlées ». Bell a obtenu un verdict favorable unanime.

À la grande stupéfaction du mouvement transgenre, les juges ont décidé que les enfants de moins de 16 ans ne pouvaient pas donner leur consentement à l’utilisation de bloqueurs de puberté, et que les cliniques souhaitant prescrire ces médicaments à des jeunes de 16 et 17 ans pourraient devoir obtenir l’autorisation des tribunaux. Mermaids a qualifié ce jugement de « coup dévastateur »; Stonewall, une organisation caritative LGBT britannique et la plus grande organisation de défense des droits des homosexuels en Europe, l’a qualifié de « stupéfiant ». Au début de l’année, une cour d’appel a annulé le jugement, et Mme Bell demande l’autorisation de porter son affaire devant la Cour suprême. L’avenir de milliers d’enfants est en jeu.

L’affaire Bell a fait éclater le débat monolithique sur l’identité de genre qui, depuis plusieurs années, est presque totalement dominé par les activistes transgenres. La BBC et d’autres grands médias britanniques ont fait état des scandales de Tavistock6, des fautes médicales et des dizaines de démissions dans les cliniques spécialisées dans l’étude du genre. Des critiques de l’idéologie trans qui ne seraient jamais publiées dans des pays comme le Canada apparaissent désormais régulièrement. Slate s’est même demandé en 2019 « comment le discours transphobe est devenu si courant au Royaume-Uni » et a qualifié le pays de « mère patrie de la “critique du genre”7 ».

Dans un événement peu remarqué mais significatif, Vice a rapporté le mois dernier8 que la BBC prévoyait de se retirer des « Champions de la diversité », un programme géré par Stonewall. Ce programme est conçu pour aider les organisations à devenir plus « inclusives » et, en 2021, les commissions pour l’égalité et les droits de l’homme, le Bureau du Cabinet du gouvernement britannique et l’Ofcom, l’autorité britannique de régulation des médias, ont tous rompu leurs liens avec Stonewall. Selon certains rapports, la BBC coupe ses liens afin de paraître plus impartiale, et des employés LGBT de la BBC ont déclaré que l’atmosphère de travail était comparable à celle d’un « travail pour l’ennemi ». L’un d’entre eux a déclaré de manière ridicule : « Je ne me sens plus en sécurité en tant que personne LGBT+ au sein de l’organisation. »

La réaction hystérique de nombreux militants LGBT révèle une chose importante : ils savent qu’ils sont en train de perdre leur emprise sur la rhétorique. Le charme a été rompu, les critiques se font plus fortes et l’examen minutieux qu’ils voulaient désespérément éviter s’intensifie.

En France aussi, le mouvement transgenre commence à se heurter à une opposition plus forte. Comme au Royaume-Uni, les personnes transgenres peuvent choisir une identité de genre reconnue par le gouvernement français. Toutefois, dans une affaire jugée l’année dernière, la plus haute juridiction française a statué qu’un homme biologique s’identifiant à une femme transgenre ne pouvait être reconnu comme la mère biologique d’un enfant conçu avec sa femme9. En outre, au début de l’année, le gouvernement français a interdit l’utilisation d’un langage neutre dans les écoles, invoquant les dommages causés à la langue française. La volonté du gouvernement français de légiférer sur le programme transgenre semble avoir des limites.

Plus important encore, une partie de l’élite française prend position contre l’idéologie du genre. En septembre, plus de cinquante professionnels de la santé, universitaires de renom, juristes, médecins, philosophes, psychiatres, juges et psychanalystes ont publié une lettre ouverte cinglante10 condamnant certains aspects de l’idéologie du genre et de la transition de genre chez les enfants. Publiée par l’intermédiaire de l’Observatoire des discours idéologiques sur l’enfant et l’adolescent, cette lettre expose leurs préoccupations et a été presque totalement ignorée par la presse internationale :

« Nous ne pouvons plus garder le silence sur ce qui nous apparaît comme une grave dérive commise au nom de l’émancipation de “l’enfant transgenre” (celui qui déclare ne pas être né dans le “bon corps”). Les discours radicaux légitiment les demandes de changement de sexe sur la base du seul ressenti, érigé en vérité. Mais c’est au prix d’un traitement médical à vie, voire chirurgical (ablation des seins ou des testicules) sur le corps des enfants ou des adolescents. C’est ce phénomène et sa forte médiatisation qui nous préoccupent, pas les choix des adultes transgenres… On fait croire aux enfants qu’une fille peut devenir un garçon et vice-versa parce qu’ils l’ont décidé sans l’avis des adultes, et ce, de plus en plus tôt. »

La lettre se termine par une dénonciation puissante de ce qui est fait aux enfants :

« Nous dénonçons cette séquestration d’enfance. Il est désormais urgent d’informer le plus grand nombre de citoyens, de toutes professions, de tous bords, de tous âges, sur ce qui pourrait bien apparaître demain comme l’un des plus grands scandales sanitaires et éthiques, que nous aurions regardé se dérouler sans rien dire : la marchandisation du corps des enfants. Car en persuadant ces enfants qu’on leur a “assigné” un sexe à la naissance, et qu’ils peuvent librement changer de sexe, on en fait des patients à vie : des consommateurs à vie de produits chimiques hormonaux commercialisés par les laboratoires pharmaceutiques, des consommateurs récurrents d’opérations chirurgicales toujours plus nombreuses à la poursuite du rêve chimérique d’un corps imaginaire. Actuellement, des pays qui étaient favorables à la transition médicale avant l’âge de la majorité interdisent les traitements hormonaux aux mineurs (Suède, Royaume-Uni et certains États des États-Unis…). »

Les signataires — et la liste est impressionnante11 — notent que beaucoup n’ont pas osé s’exprimer « par crainte de certaines associations LGBTQI+ ». Comme au Royaume-Uni, de nombreuses personnes en France se sentent désormais obligées de s’exprimer alors que les dangers évidents de l’expérience médicale menée sur des milliers d’enfants prennent de l’ampleur et que les activistes transgenres se montrent de plus en plus audacieux. En France comme au Royaume-Uni, les militants transgenres commencent à perdre le contrôle de la rhétorique.

En Scandinavie aussi, on assiste à un retour en arrière. En 2020, le Conseil suédois de la santé et du bien-être a signalé une hausse de 1500 % des diagnostics de dysphorie de genre — des filles qui croient être des garçons — chez les adolescentes âgées de 13 à 17 ans. Selon The Guardian, cette hausse des chiffres reflète un changement de l’opinion publique sur le transgenrisme, qui a conduit les parents et les médecins à se montrer plus ouverts à l’idée d’autoriser les jeunes à subir une opération de « réassignation sexuelle ». En 2018, sous la pression des militants transgenres, le gouvernement suédois a proposé une loi supprimant la nécessité d’un consentement parental pour ces opérations.

Cependant, en mai 2021, la Société pour une médecine de genre basée sur des preuves (SMGP) a signalé que l’hôpital Karolinksa de Stockholm, l’un des hôpitaux universitaires les plus prestigieux au monde, modifiait son approche de la dysphorie de genre, en publiant une déclaration de politique générale sur le traitement des mineurs. Comme le dit la SMGP :

« Cette politique, qui concerne les services pédiatriques pour le genre de Karolinska à l’hôpital pour enfants Astrid Lindgren (ALB), a mis fin à la pratique consistant à prescrire des bloqueurs de puberté et des hormones de sexe opposé aux patients dysphoriques de moins de 18 ans. Il s’agit d’un moment décisif, l’un des hôpitaux les plus réputés au monde qualifiant le “protocole néerlandais” d’expérimental et cessant de l’utiliser de manière routinière en dehors du cadre de la recherche. Selon le “protocole néerlandais”, qui a gagné en popularité ces dernières années, les mineurs dysphoriques sont traités avec des bloqueurs de puberté à l’âge de 12 ans (et, dans certaines interprétations, lorsqu’ils atteignent le stade 2 de la puberté de Tanner, qui peut survenir chez les filles à l’âge de 8 ans), et avec des hormones du sexe opposé à l’âge de 16 ans. Cette approche, également connue sous le nom d’“affirmation” médicale, a été approuvée par la directive des “Normes de soins 7” de l’Association professionnelle mondiale pour la santé des transgenres.
Selon la nouvelle politique de Karolinska, qui est entrée en vigueur en mai 2021, les interventions hormonales (blocage de la puberté et hormones du sexe opposé) pour les mineurs dysphoriques ne peuvent être effectuées que dans un cadre de recherche approuvé par le comité d’éthique suédois. La politique stipule qu’une évaluation minutieuse du niveau de maturité du patient doit être effectuée afin de déterminer si le patient est capable de fournir un consentement éclairé significatif. Il est également exigé que les patients et les tuteurs soient informés de manière adéquate des risques et des incertitudes liés à cette voie de traitement. Il n’est pas certain que les mineurs de moins de 16 ans soient éligibles à ces essais. »

Malgré l’importance de cette nouvelle, la presse internationale l’a une fois de plus presque totalement ignorée, vraisemblablement parce qu’elle constitue une faille importante dans la rhétorique qui a été presque universellement promue depuis plusieurs années. Jusqu’à présent, le mantra des médias affirmait que, si les enfants ne bénéficiaient pas d’une « chirurgie d’affirmation du genre », ils se suicideraient. Aujourd’hui, certains des experts les plus prestigieux d’Europe rejettent cette idée.

Les Finlandais suivent une voie similaire. En fait, les directives médicales finlandaises établissent une distinction entre la dysphorie de genre précoce de l’enfant et le développement du genre de l’adolescent, reconnaissant qu’une certaine confusion ou exploration du genre peut faire naturellement partie de la croissance et interdisant presque totalement l’intervention médicale jusqu’à ce que « l’identité et le développement de la personnalité semblent être stables ». Dans l’intervalle, la psychothérapie est recommandée pour la dysphorie de genre, et les interventions chirurgicales sont interdites pour les moins de 18 ans. Le blocage de la puberté est également considéré comme explicitement expérimental et, s’il est utilisé dans des circonstances graves, les patients sont envoyés dans une clinique de recherche et les professionnels médicaux s’assurent qu’ils sont « capables de comprendre la signification des traitements irréversibles et les avantages et inconvénients associés à l’hormonothérapie à vie, et qu’il n’y a pas de contre-indications ».

Le combat est loin d’être terminé. Les activistes transgenres exercent un énorme pouvoir culturel et leur idéologie est loin d’être discréditée aux yeux des politiciens progressistes, des universitaires délirants et de leurs microphones médiatiques. Nombreux sont ceux qui insistent encore pour dire qu’en l’absence d’opérations chirurgicales de changement de sexe et de dépendance à vie à l’égard des drogues, les enfants dysphoriques de genre se suicideront — et cette menace est très puissante. Pourtant, des îles britanniques au continent européen en passant par les pays nordiques, les gens commencent à se réveiller. Les grandes institutions médicales commencent à faire passer la recherche avant l’idéologie. Chaque fois que cela se produit, les militants trans perdent un pouvoir qu’ils ne pourront jamais récupérer. Et à mesure que les conséquences affreuses et irréversibles de leur expérience délirante deviennent plus claires, nous pouvons commencer à espérer que leur rhétorique implosera plus tôt qu’il ne semblait possible il y a encore peu de temps.

Je l’espère désespérément, pour le bien des enfants qui se voient imposer une vie de médicalisation perpétuelle.

Notes

1. NDT : Le doxage ou doxing est la recherche et la communication d’informations personnelles sur quelqu’un au moyen de l’Internet dans le but de nuire à cette personne, de l’intimider et de la harceler.

2. Richard Adams, « Sussex professor resigns after transgender rights row » [Un professeur du Sussex démissionne après une polémique sur les droits des transgenres], The Guardian, 28 octobre 2021.

3. Jamie Wareham, « U.K. Drops Trans Rights Self-ID Reform Of Gender Recognition Act In Major Blow To LGBTQ Rights » [Le Royaume-Uni abandonne la réforme de la loi sur la reconnaissance du genre en faveur des droits des personnes transgenres, ce qui constitue un coup dur pour les droits des personnes LGBTQ], Forbes, 22 septembre 2020.

4. Jonathon Van Maren, « New study shows that puberty blockers for children are “devastating” and “irreversible” » [Une nouvelle étude montre que les bloqueurs de puberté pour les enfants sont « dévastateurs » et « irréversibles »], The Bridgehead, 19 mars 2019.

5. Keira Bell, « My Story » [Mon histoire], Persuation, 7 avril 2021.

6. Jonathon Van Maren, « BBC bombshell : Report shows that NHS gender clinic is doing incalculable damage to children » [Bombe de la BBC : Un rapport montre que la clinique du Service national de santé spécialisée dans l’étude du genre cause des dommages incalculables aux enfants], The Bridgehead, 19 juin 2020.

7. Sam Ritholtz, « The Motherland of “Gender Criticism” » [La mère patrie de la « critique du genre »], Slate, 20 décembre 2019.

8. Ben Hunte, « BBC Expected To Quit Stonewall’s LGBTQ Diversity Programme » [La BBC devrait abandonner le programme de diversité LGBTQ de Stonewall], Vice, 7 octobre 2021.

9. « French court rules transgender woman cannot be recognised as child’s mother » [Un tribunal français estime qu’une femme transgenre ne peut pas être reconnue comme la mère d’un enfant], France 24, 16 septembre 2020.

10. Jonathon Van Maren, « “Manipulating humanity” : French medical professionals, academics denounce transgenderism » [« Manipulation de l’humanité » : Des professionnels de la santé et des universitaires français dénoncent le transgenrisme], The Bridgehead, 27 septembre 2021.

11. « Liste des Signataires de l’Appel », Observatoire la Petite Sirène.