Cet article a pour sujet le doute semé par Satan ou par des questions sur le mal et la souffrance. La victoire est par la foi au Dieu tout-puissant et très bon, à sa providence et en son Fils qui s'est donné pour nous restaurer.

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Croire ou douter?

Croire ou douter? Tel est le thème de cet article. Le doute ronge bien souvent ceux-là mêmes qui voudraient bien croire en Dieu, mais rencontrent au cours de leur cheminement spirituel de nombreux obstacles qui les en empêchent ou retardent leur progrès. Disons-le d’emblée, provoquer le doute est le tout premier instrument employé par Satan pour éloigner les hommes de leur Créateur. Cela, le troisième chapitre de la Genèse nous le dit clairement. Lorsque tout était encore bon et parfait dans la création divine, le serpent, incarnation de Satan, s’est adressé à Ève de cette manière : « Dieu a-t-il vraiment dit : Vous ne mangerez pas du fruit de tous les arbres du jardin? » (Gn 3.1). Satan veut en même temps faire douter Ève de la réalité de la parole de Dieu, mais aussi de la bonté de Dieu, qui limiterait de manière totalement injuste l’accès à tous les arbres du jardin. Et Satan continue en présentant sa version des faits, qu’il fera avaler, si je puis dire, à Ève puis à Adam.

Le doute provient essentiellement d’une déformation de la Parole et de la volonté divines. Ses conséquences sont décrites comme suit dans la lettre de Jacques, vers la fin du Nouveau Testament :

« Si l’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu qui la lui donnera, car il donne à tous généreusement et sans faire de reproche. Il faut cependant qu’il la demande avec foi, sans douter, car celui qui doute ressemble aux vagues de la mer agitées et soulevées par le vent. Qu’un tel homme ne s’imagine pas obtenir quoi que ce soit du Seigneur. Son cœur est partagé, il est inconstant dans toutes ses entreprises » (Jc 1.5-8).

Bien sûr, ne pas douter ne veut pas dire que l’on comprend le sens de toutes choses, qu’on ait obtenu une sagesse parfaite qui ne se pose jamais de questions. Aucune créature ne pourrait se targuer d’une telle connaissance dans ce monde marqué par le péché. Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit dans la lettre de Jacques. Il s’agit de maintenir une confiance en Dieu quoiqu’il arrive, même lorsqu’il nous arrive des choses incompréhensibles. Sur quelle fondation pouvons-nous maintenir une telle confiance? Uniquement sur le fondement des promesses que Dieu a faites à son peuple et qu’il a réalisées au cours de l’histoire. En particulier ce que Dieu a accompli pour le salut de l’humanité, en envoyant son Fils éternel Jésus-Christ dans un corps comme le nôtre, témoigne de la véracité de ses promesses. Comme l’écrit l’apôtre Paul dans sa seconde lettre aux chrétiens de Corinthe : « En Jésus-Christ Dieu a dit “oui” à tout ce qu’il avait promis » (2 Co 1.20).

Mais quelles sont les raisons immédiates qui provoquent le doute? La première et sans doute la plus importante est l’existence du mal dans le monde. Si Dieu existe, alors pourquoi laisse-t-il accomplir tant de mal? Depuis toujours, c’est une question ardemment débattue. Il n’y a pas de réponse facile à cette question, mais la Bible nous confronte à notre propre responsabilité vis-à-vis de l’existence du mal, que chacun commet journellement d’une manière ou d’une autre : « Pourquoi l’homme se plaindrait-il alors qu’il reste en vie? Que chacun se plaigne de ses propres péchés », lisons-nous par exemple au livre des Lamentations de Jérémie (Lm 3.39). Juste auparavant, le prophète s’est exclamé :

« Qui donc n’a qu’à parler pour qu’une chose existe? Et celui qui commande, n’est-ce pas le Seigneur? Par sa parole, le Très-Haut ne suscite-t-il pas et le malheur et le bonheur? » (Lm 3.37-38).

Bien sûr, ce texte et bien d’autres ne répondent pas à la question lancinante du pourquoi de l’existence du mal en général. Cependant, des générations de croyants n’ont pas hésité à mettre toute leur confiance en Dieu à cause de leur foi en son omnipotence, c’est-à-dire sa toute-puissance. L’existence du mal est alors surmontée par une foi invincible en la restauration finale de toutes choses, fondée sur le fait historique de la résurrection de Jésus-Christ. Celui-là même qui était totalement juste et dénué de péché a été brisé sur la croix de la manière la plus affreuse. Cependant, en le ressuscitant des morts, Dieu a prouvé de manière éclatante que son but final pour le monde qu’il a créé, est sa rédemption, sa restauration, son rétablissement.

Écoutez maintenant comment le Catéchisme de Heidelberg, qui est une réponse humaine à la révélation divine, parle de la providence de Dieu. La question posée est la suivante : « Qu’entends-tu par la providence de Dieu? » Voici la réponse à cette question :

« La force toute-puissante et partout présente de Dieu par laquelle il maintient et conduit, comme par la main, le ciel et la terre avec toutes les créatures, de sorte que les herbes et les plantes, la pluie et la sécheresse, les années de fertilité et celles de stérilité, le manger et le boire, la santé et la maladie, la richesse et la pauvreté, bref toutes choses ne nous viennent pas du hasard, mais de sa main paternelle. »

Le Catéchisme pose ensuite la question suivante : « À quoi nous sert-il de connaître la création et la providence de Dieu? » Et il répond :

« À être patients dans l’adversité, reconnaissants dans la prospérité, et à garder confiance, quoi qu’il arrive, en notre Dieu et Père fidèle. Aucune créature ne peut nous séparer de son amour puisqu’il les tient toutes tellement dans sa main qu’elles ne peuvent agir ni se déplacer sans sa volonté. »

L’antidote contre le doute c’est de cesser de considérer le Dieu qui fait l’objet de notre foi chancelante comme un être supérieur, mais somme toute impotent, en qui on ne peut faire vraiment confiance, et de commencer à lui faire confiance justement pour ce qu’il est, tout-puissant et miséricordieux à la fois. Oui, il contrôle tout ce qui arrive, le bien comme le mal, en ce sens qu’il laisse Satan s’activer dans le monde dans la mesure où il le lui permet, et ce pour un temps seulement. Mais il annonce et opère aussi la rédemption de l’humanité déchue et en montre les signes incontournables dans la vie nouvelle qu’il accorde à ses enfants. Quiconque a vu la transformation intervenue dans la vie d’un chrétien converti après des années de vie moralement dissolue et misérable ne pourra pas en douter.

Cela dit, il existe une autre forme de doute que beaucoup cultivent : douter pour éviter d’être confronté à la parole de Dieu qui est acérée comme une épée à double tranchant et qui révèle nos pensées les plus intimes en les mettant à nu. Le doute comme mécanisme de défense en quelque sorte. Douter pour justifier un style de vie que Dieu condamne et que même notre propre conscience n’approuve pas, mais dont nous sommes devenus les esclaves. Douter par arrogance, par manière de dire : « Personne ne va gouverner mes pensées et ce que je dois croire, je suis un être libre! » Comme si nous n’étions pas les esclaves de tant de vaines pensées et de désirs qui ne mènent à rien, ou plutôt à notre propre destruction… Douter pour s’affirmer contre une autorité quelconque, comme celle de nos parents qui nous ont élevés dans la foi. Douter aussi parce qu’on n’obtient pas ce pour quoi on prie intensément, comme si le Dieu éternel et tout-puissant était là pour être à notre service, comme s’il ne savait pas mieux que nous-mêmes ce dont nous avons réellement besoin. Douter aussi pour se prouver à soi-même qu’on est très intelligent, et très critique. Comme si notre critique ne devait pas en tout premier lieu porter sur nos propres faiblesses ou sur les égarements de l’humanité en rupture avec Dieu…

Mais on peut être induit au doute par d’autres que nous-mêmes, par des personnes que nous considérons comme intellectuellement développées et que nous respectons pour cela : « Si tel ou tel ne croit pas, ce qu’il pense et dit doit certainement être vrai », pensons-nous facilement. Nous respectons des êtres limités, faillibles et arrogants plus que Jésus-Christ lui-même, l’homme parfait qui s’est sacrifié pour une humanité pécheresse. Je voudrais citer le Psaume 53, écrit par David au sujet de ceux qui se moquent de Dieu en niant son existence ou en le reléguant au rang de figure impuissante, ce qui leur fait croire qu’ils peuvent se livrer à toutes sortes d’exactions impunément :

« Les insensés pensent : Dieu n’existe pas. Ils sont corrompus, leur conduite est dégradante, aucun n’agit bien. Du haut du ciel, Dieu observe tout le genre humain : Reste-t-il un homme sage qui s’attend à Dieu? Ils se sont tous fourvoyés, tous sont corrompus, plus aucun ne fait le bien, même pas un seul. Ceux qui font le mal n’ont-ils rien compris? Car ils dévorent mon peuple, c’est le pain qu’ils mangent! Jamais ils n’invoquent Dieu. Ils sont saisis d’épouvante, quand il n’y a rien à craindre, car Dieu disperse les os de ceux qui t’attaquent. Tu les couvriras de honte, car Dieu les a rejetés. N’est-ce pas lui qui accomplira du mont de Sion le salut pour Israël, quand Dieu changera le sort de son peuple? Que Jacob crie d’allégresse et Israël de joie! » (Ps 53).

Je voudrais maintenant raconter une anecdote personnelle qui illustre comment l’image de la souffrance incompréhensible d’un enfant peut être utilisée comme arme par Satan pour nous faire douter de l’existence et de la miséricorde divines. Il y a bien des années, lorsque ma foi vacillait grandement et que j’étais pris dans une recherche personnelle assez tourmentée, je revenais d’une réunion d’Église où quelques vérités fondamentales de la foi chrétienne avaient été mises en doute voire rejetées par ceux-là mêmes qui auraient dû les affirmer et les enseigner aux autres. Cela arrive hélas bien fréquemment, et ce n’est pas pour rien que le Seigneur Jésus-Christ nous a avertis contre les bergers qui n’ont aucun souci des brebis qui leur ont été confiées, mais qui agissent comme de simples mercenaires.

J’étais très ébranlé par ce que je venais d’entendre lorsque, sur le chemin du retour, j’ai aperçu sur un mur l’affiche d’un grand magazine avec la photo d’une enfant sud-américaine qui était tombée dans une fosse remplie de boue dont ni elle ni personne n’arrivait à l’extraire. Elle s’était enfoncée petit à petit, et malgré tous les efforts entrepris, elle avait fini par disparaître dans cet enlisement inéluctable. L’horreur de cette situation m’avait alors tellement saisi que je ne pense pas avoir ressenti dans ma vie la présence et le visage grimaçant de Satan plus fortement qu’au cours de cette soirée si dramatique sur le plan personnel. C’était comme une attaque terriblement vicieuse dirigée contre moi au moment même ou ma foi chancelait sous les coups de butoir de prétendus chrétiens qui niaient le caractère historique de la résurrection de Jésus-Christ et la nécessité de prêcher l’Évangile aux nations. Rentré chez moi, je me suis littéralement effondré en sanglots, et me suis mis à prier intensément afin que Dieu me retire de mon propre bourbier, de ce doute horrible qui s’était emparé de moi.

Oh, Dieu ne m’a pas envoyé une lettre par la poste, il n’a pas écrit un message en toutes lettres sur le mur de ma chambre, mais il m’a fait comprendre à sa manière qu’il y avait un adversaire utilisant des armes vicieuses pour me séparer de lui; ce qui s’était passé ce soir-là n’était pas une simple coïncidence, ce n’était pas non plus une image neutre de la réalité, mais l’expression d’un combat spirituel dont l’enjeu n’était rien de moins que mon âme. Allait-elle sombrer dans la fosse du doute et de l’incrédulité, ou bien faire confiance à Dieu en dépit de toutes les apparences plaidant pour le contraire? Bien des années plus tard, je lis avec un regard particulier les paroles écrites par Pierre à ses lecteurs vers la fin de sa première lettre :

« Ne vous laissez pas distraire, soyez vigilants. Votre adversaire, le diable, rôde autour de vous comme un lion rugissant qui cherche quelqu’un à dévorer. Résistez-lui en demeurant fermes dans votre foi, car vous savez que vos frères dispersés à travers le monde connaissent les mêmes souffrances » (1 Pi 5.8-9).

Il m’est aujourd’hui toujours objectivement impossible de fournir une explication à l’agonie indescriptible de cette enfant sud-américaine et à la souffrance de ses proches. Cela m’échappe totalement, mais par la foi que Dieu a maintenue et fait croître en moi — ce qui en soi est déjà un miracle — je sais qu’il a un plan qui se réalise progressivement, en dépit de ce qui nous paraît témoigner du contraire. N’a-t-il pas laissé son propre Fils mourir de la façon la plus ignominieuse sur la croix où il fut crucifié? Au moment précis de la mort de Jésus, ne semblait-il pas que Satan avait triomphé? Eh bien, cette croix reste pour toutes les générations la réponse que Dieu fournit aux hommes en proie au doute, car elle a été en fait le signe de la victoire de Dieu sur Satan. Il fallait que Jésus-Christ meure de cette façon pour que s’accomplisse la justice parfaite de Dieu qui accorde le pardon de toutes leurs fautes à ceux qui s’attachent à son Fils bien-aimé et le chérissent comme leur Seigneur et Sauveur.

La foi est quelque chose qui doit être nourri afin de croître, autrement, comme une plante sans eau, elle se dessèche progressivement; elle peut aussi tomber la proie du doute, de manière d’abord subreptice, puis rapide. La lecture de la Bible, la méditation et la prière, la lecture d’une solide littérature chrétienne, la participation à la vie d’une Église fidèle, tout ceci contribue à nourrir notre foi et à la protéger des atteintes du lion rugissant qui rôde autour de nous pour nous faire perdre la foi. Il faut aussi savoir que ceux qui prêchent ou annoncent l’Évangile sont des pécheurs comme les autres. Ce n’est pas leur personne ou leurs actes qui déterminent la véracité du message, mais le contenu de ce message. Il arrive souvent que des actes ou des paroles malheureuses provenant de ces personnes créent des scandales et des occasions de doute chez ceux qui les écoutent. Mais leur vie, leurs actes et leurs paroles, même si elles devraient par excellence refléter le message de l’Évangile, ne sont pas la mesure selon laquelle notre foi doit croître. Pour répandre sa Parole, Dieu se sert d’instruments humains qui en soi sont tout aussi faibles et misérables que n’importe qui d’autre. Ceux qui auront été trouvés infidèles dans un service aussi noble, égarant les croyants au lieu de les mener vers le Seigneur Jésus-Christ, seront jugés très sévèrement.

Et c’est vrai que, dans le monde, ils sont bien nombreux ceux qui prétendent être des conducteurs spirituels alors qu’en fait ils sèment la confusion et l’obscurité. Alors, demanderez-vous, qu’est-ce qui authentifie cette Parole? Par quel pouvoir la recevons-nous comme véridique? Qui nous en donne la preuve et élimine notre doute? Seule une action de Dieu lui-même, opérée par son Saint-Esprit, peut effectuer un tel miracle. Car soyons bien clair : il ne faut pas moins d’un miracle pour que la foi entre en nous et y demeure. Tel qu’il est, l’homme s’oppose à Dieu et refuse de croire, même quand il prétend rechercher Dieu. Il se forge en fait des idoles, des fausses conceptions sur Dieu, des idées qui lui conviennent et ne risquent pas de le déranger. Avant tout, il veut se construire un dieu qui soit bien distant, sauf évidemment quand il a besoin de son aide de manière urgente. Tel n’est pas le Dieu de la Bible. Il ne se laisse pas manipuler.

Certes, dans cette vie il reste bien des questions sans réponse, et des chocs de toutes sortes peuvent nous ébranler à chaque instant. La certitude de la foi ne consiste pas à trouver rapidement une réponse toute faite à toutes les questions qui se posent à nous, mais en une confiance inébranlable en la souveraineté et la bonté de notre Créateur, qui nous en a donné suffisamment de preuves par le don de la personne de Jésus-Christ, son Fils éternel.

Je voudrais citer un large extrait du Psaume 119 pour conclure. Le plus long de tous les Psaumes chante la sécurité et la paix qui habitent celui qui lit et obéit aux préceptes de Dieu : il a trouvé un fondement inébranlable à sa vie :

« Oh! Que j’aime ta loi! Je la médite tout le jour. Ton commandement me rend sage, plus sage que mes ennemis, car il m’accompagne toujours. Je suis plus avisé que tous mes maîtres, car je médite tes édits. Je suis plus sage que les vieillards parce que j’obéis à tes commandements. Mes pas ont évité tous les sentiers du mal pour obéir à ta parole. Je ne me suis pas écarté des lois que tu as établies, car tu m’as enseigné. Que ta parole est douce à mon palais! Elle est meilleure que le miel, et j’acquiers du discernement grâce à tes ordonnances; c’est pourquoi je déteste tout sentier mensonger. Ta parole est comme une lampe qui guide tous mes pas, elle est une lumière éclairant mon chemin. J’ai promis solennellement — et je tiendrai promesse — d’obéir à tes justes lois. Je suis plongé dans la misère; ô Éternel, rends-moi la vie conformément à ta parole. Accueille avec faveur, ô Éternel, les sentiments que je t’exprime et enseigne-moi tes décrets! Ma vie est sans cesse en danger, mais je n’oublie rien de ta loi. Des méchants m’ont tendu des pièges, mais je ne dévie pas de tes commandements. Tes décrets restent pour toujours mon bien précieux, et ils font la joie de mon cœur. J’ai pris la décision d’obéir à tes lois constamment, pour toujours. Je hais les indécis, et c’est ta loi que j’aime. Tu es mon refuge et mon bouclier, je fais confiance à ta parole. Éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez le mal! J’obéirai aux commandements de mon Dieu! Soutiens-moi selon ta promesse, et je vivrai; que je n’éprouve pas de honte pour avoir espéré en toi! Sois mon appui et je serai sauvé, je ne perdrai jamais de vue tes ordonnances. Ceux qui s’écartent de tes ordonnances, tu les rejettes tous, car leurs pensées ne sont que mensonge. Tu ôtes comme des scories tous les méchants qui vivent sur la terre, c’est pourquoi j’aime tes édits » (Ps 119.97-119).

Avez-vous noté les paroles suivantes : « Je hais les indécis, et c’est ta loi que j’aime. Tu es mon refuge et mon bouclier, je fais confiance à ta parole »? Puissent ces paroles vous servir de guide et vous fortifier dans l’assurance que ce que Dieu a proclamé par ses serviteurs les prophètes et les apôtres, concernant le salut manifesté en Jésus-Christ, sont des paroles véridiques, dignes de confiance et qui mènent au salut.