Cette prédication sur Deutéronome 6 a pour sujet la responsabilité des parents et de l'Église de donner une éducation chrétienne à nos enfants dans le contexte de l'alliance, avec les prérequis pour les enseigner, le contenu à leur transmettre et les résultats espérés.

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Deutéronome 6 - Dans son alliance de grâce, le Seigneur nous donne la grande responsabilité d’enseigner nos enfants dans la foi

« Voici le commandement, les prescriptions et les ordonnances que l’Éternel, votre Dieu, a commandé de vous enseigner, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays dans lequel vous allez passer pour en prendre possession, afin que tu craignes l’Éternel, ton Dieu, en observant, tous les jours de ta vie, toi, ton fils et le fils de ton fils, toutes ses prescriptions et tous ses commandements que je te donne, et afin que tes jours soient prolongés. Tu les écouteras donc, Israël, et tu les observeras pour les mettre en pratique, afin que tu sois heureux et que vous multipliiez beaucoup, comme te l’a dit l’Éternel, le Dieu de tes pères, dans un pays découlant de lait et de miel. Écoute, Israël L’Éternel, notre Dieu, l’Éternel est un. Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces paroles que je te donne aujourd’hui seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes fils et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les lieras comme un signe sur ta main, et elles seront comme des fronteaux entre tes yeux. Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes. Quand l’Éternel, ton Dieu, te fera entrer dans le pays qu’il a juré à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob, de te donner, avec de grandes et bonnes villes que tu n’as pas bâties, des maisons pleines de toutes sortes de biens et que tu n’as pas remplies, des citernes creusées que tu n’as pas creusées, des vignes et des oliviers que tu n’as pas plantés et lorsque tu mangeras et te rassasieras, garde-toi d’oublier l’Éternel, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu craindras l’Éternel, ton Dieu, c’est à lui que tu rendras un culte et tu jureras par son nom. Vous ne vous rallierez pas à d’autres dieux, d’entre les dieux des peuples qui sont autour de vous, car l’Éternel, ton Dieu, est un Dieu jaloux au milieu de toi. La colère de l’Éternel, ton Dieu, s’enflammerait contre toi, et il t’exterminerait de la surface du sol. Vous ne tenterez pas l’Éternel, votre Dieu, comme vous l’avez tenté à Massa. Mais vous observerez bien les commandements de l’Éternel, votre Dieu, les déclarations et les prescriptions qu’il vous a commandées. Tu feras ce qui est droit et ce qui est bien aux yeux de l’Éternel, afin que tu sois heureux et que tu entres en possession du bon pays que l’Éternel a juré à tes pères de te donner, en repoussant tous tes ennemis devant toi, comme l’Éternel l’a dit. Lorsque demain ton fils te demandera   Que signifient ces déclarations, ces prescriptions et ces ordonnances que l’Éternel, notre Dieu, vous a commandées?tu diras à ton fils : Nous étions esclaves du Pharaon en Égypte, et l’Éternel nous a fait sortir de l’Égypte à main forte. L’Éternel a opéré, sous nos yeux, des signes et des prodiges, grands et désastreux, contre l’Égypte, contre le Pharaon et contre toute sa maison; et il nous a fait sortir de là, pour nous amener dans le pays qu’il avait juré à nos pères de nous donner. L’Éternel nous a commandé de mettre en pratique toutes ces prescriptions et de craindre l’Éternel, notre Dieu, afin que nous soyons toujours heureux, et qu’il nous conserve la vie, comme il le fait aujourd’hui. Pour nous la justice sera d’observer et de mettre en pratique tous ces commandements devant l’Éternel, notre Dieu, comme il nous l’a commandé. »

Deutéronome 6.1-25 (v. 6-7 et 20-21)

Peuple racheté du Seigneur,
 
Dieu nous confie la grande responsabilité d’enseigner sa Parole à nos enfants. Cependant, cette responsabilité ne vient pas toute seule, sans la grâce de Dieu. Le Seigneur nous confie cette responsabilité dans le contexte de son alliance de grâce. Avant de demander à son peuple d’enseigner sa Parole aux enfants de l’alliance, Dieu a commencé par leur faire grâce. Il a commencé par dire à Abraham : « Je serai ton Dieu et celui de tes descendants après toi » (Gn 17.7). Il a commencé par délivrer son peuple, habiter au milieu d’eux et les conduire vers la terre promise. Dieu commence par s’engager envers nous et nos enfants, avec ses promesses et avec sa grâce. Il promet d’être notre Dieu et le Dieu de nos enfants. C’est dans ce contexte qu’il nous demande de nous engager avec confiance à éduquer nos enfants dans la foi. Dans son alliance de grâce, le Seigneur nous donne la grande responsabilité d’enseigner nos enfants dans la foi.
  1. Les prérequis pour les enseigner
  2. Le contenu à leur transmettre
  3. Les résultats espérés

1. Les prérequis pour les enseigner🔗

Quels sont les prérequis pour enseigner la Parole de Dieu à nos enfants? Avons-nous besoin d’un diplôme universitaire? Devrions-nous avoir lu tous les livres de pédagogie ou de psychologie? C’est peut-être utile, mais certainement non requis. Dans notre texte, le Seigneur a donné à Israël deux prérequis qui résument l’essentiel.

Prérequis numéro 1 : Avoir un cœur pour Dieu.

« Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force » (Dt 6.5).

N’est-ce pas intéressant? Cette parole vient juste avant le commandement d’inculquer la Parole à nos enfants. Ce n’est pas pour rien! Commençons par nous-mêmes, nous, les adultes. Commençons par aimer le Seigneur de tout notre cœur avant d’espérer voir nos enfants l’aimer à leur tour. Nous serons alors mieux préparés pour les guider dans la foi. Le meilleur service à rendre à nos enfants, n’est-ce pas de cultiver en nous-mêmes un cœur tout entier pour lui?

Mais comment y parvenir? L’exigence est très élevée. La Parole de Dieu dans nos vies est essentielle.

« Voici le commandement, les prescriptions et les ordonnances que l’Éternel, votre Dieu, a commandé de vous enseigner, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays dans lequel vous allez passer pour en prendre possession, afin que tu craignes l’Éternel, ton Dieu, en observant, tous les jours de ta vie, toi, ton fils et le fils de ton fils, toutes ses prescriptions et tous ses commandements que je te donne, et afin que tes jours soient prolongés. Tu les écouteras donc, Israël, et tu les observeras pour les mettre en pratique » (v. 1-3).
« Et ces paroles que je te donne aujourd’hui seront dans ton cœur » (v. 6).

Écouter la Parole, l’enseigner, l’avoir dans notre cœur, la mettre en pratique. Un beau programme! Comment le Seigneur développe-t-il en nous un cœur pour lui? Par sa Parole et par son Esprit. Malheureusement, nous sommes souvent désobéissants, sa Parole n’est pas toujours dans notre cœur comme elle devrait. Rappelons-nous toutefois qu’Israël a d’abord été libéré d’Égypte. Dieu leur a fait grâce! Nous connaissons une délivrance bien plus merveilleuse! Jésus a versé son sang pour pardonner nos désobéissances. Son Esprit nous est donné pour inscrire sa Parole dans nos cœurs. Il veut développer en nous tout ce qu’il faut pour nous rendre capables de devenir des parents compétents. C’est l’œuvre de sa grâce!

Prérequis numéro 2 : Faire partie du peuple de Dieu. Mais pourquoi faire partie de l’Église serait un prérequis pour éduquer nos enfants dans la foi? Et d’où vient cette idée dans notre texte? Notez bien à qui le Seigneur s’adresse :

« Tu les écouteras donc, Israël… » (v. 3).
« Écoute, Israël! » (v. 4).

Et remarquez comment Dieu se nomme :

« L’Éternel, votre Dieu… » (v. 1).
« L’Éternel, ton Dieu… » (v. 2).
« L’Éternel, notre Dieu… » (v. 4).
« Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu… » (v. 5).
« Quand l’Éternel, ton Dieu, te fera entrer dans le pays qu’il a juré à tes pères… » (v. 10).

Dieu s’adresse à tout son peuple, il se présente à eux comme étant leur Dieu à eux tous. Nulle part dans notre texte le Seigneur ne se limite à dire : « Écoutez, vous, les parents! »

Bien sûr, Dieu, dans sa Parole, interpelle les parents. Dans notre texte, les parents sont inclus.

« … toi, ton fils et le fils de ton fils… » (v. 2).
« Tu les inculqueras à tes fils… » (v. 7).
« Lorsque demain ton fils te demandera… tu diras à ton fils la réponse suivante… » (v. 20-21).

Le texte évoque même des circonstances tirées du contexte familial :

« Tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras » (v. 7).

Les parents sont les mieux placés, aux côtés de leurs enfants, à la maison et à l’extérieur de la maison, tout au long de la journée.

Mais n’oublions pas à qui s’adresse cette parole : « Écoute Israël! » Tout Israël est concerné! Pas seulement les parents. L’Éternel « ton Dieu » n’est pas seulement le Dieu des parents. Il est le Dieu de tous ceux qu’il a délivrés d’Égypte et qu’il a conduits aux plaines de Moab, avec la promesse d’entrer en Canaan. Tout le peuple de l’alliance est appelé à aimer son Dieu de tout cœur, pas seulement les parents. Jeunes et vieux, célibataires et gens mariés, parents et personnes sans enfant s’intéressent aux enfants de l’alliance. C’est là, dans l’Église, que Dieu a placé ces enfants, pas seulement dans des familles chrétiennes, mais dans toute la communauté des croyants, au sein de tout le peuple de l’alliance. Nous n’avons pas le droit de couper nos enfants de l’Église, car c’est Dieu lui-même qui a eu la sagesse de les mettre dans son Église pour qu’ils développent des liens avec nos frères et sœurs. C’est un prérequis essentiel pour éduquer nos enfants dans la foi. Tous nos frères et sœurs dans l’Église sont des alliés dans l’éducation de nos enfants. Écoute Israël, tout Israël, tu inculqueras ces paroles à tes fils et à tes filles, car l’Éternel est ton Dieu. Ce ne sont pas seulement les fils et les filles de papa et de maman; nos enfants sont les fils et les filles de l’Église!

Oui, Dieu est sage! Un père et une mère ne suffisent pas à la tâche! Nous avons besoin de toute l’Église pour nous aider dans notre tâche parentale. Toute l’Église devrait s’intéresser à l’éducation des enfants de l’alliance. Toute l’Église est impliquée dans ce travail, d’une manière ou d’une autre. Par la prière. Par le soutien mutuel. Par l’encouragement fraternel. Par l’enseignement catéchétique. Par des conseils et parfois même par une exhortation lorsqu’un parent a besoin d’apporter des correctifs dans sa façon de faire. Comment concevoir notre travail de parents si nous sommes déconnectés de l’appui de nos frères et sœurs? Acceptons leur amour, leurs conseils, leur sagesse, leurs prières, leurs dons spirituels. Et que chacun de nous accepte de participer ensemble à ce travail collectif en mettant nos dons au service des autres familles de l’Église. Nous avons besoin de toute l’Église!

Si vous n’avez pas d’enfant, vous avez quand même un grand rôle à jouer par votre exemple auprès des enfants de l’alliance. Si vos enfants sont partis de la maison, ne vous croyez pas rendus à la retraite. Les autres parents de l’Église et leurs enfants ont besoin de votre expérience. C’est dans la communauté de l’alliance que nos enfants ont été baptisés. C’est à cette communauté qu’ils appartiennent, car c’est Dieu lui-même qui les a placés dans son Église, à nos côtés, avec nous. Ils ont reçu le signe et le sceau de l’alliance et des promesses de grâce en Jésus-Christ, car il leur a été fait les mêmes promesses de pardon par le sang du Christ et de vie nouvelle par son Saint-Esprit. Ils ont besoin d’en vivre la réalité, là où Dieu les a placés, dans son Église. Remercions notre Dieu pour ce prérequis indispensable, qui au fond est une aide précieuse.

2. Le contenu à leur transmettre🔗

Que devons-nous transmettre à nos enfants? La Parole répond très simplement.

Contenu numéro 1 : Les commandements de Dieu.

« Et ces paroles que je te donne aujourd’hui seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes fils… » (v. 6-7).

Quelles sont ces paroles? Les commandements, les prescriptions et les ordonnances que l’Éternel, le Dieu d’Israël, leur a commandé d’enseigner. Le Seigneur a donné beaucoup de prescriptions à Israël. Pour les aider, il a fait un résumé, facile à mémoriser : les dix commandements. Les prescriptions de l’Ancien Testament ne sont pas toutes applicables à nous aujourd’hui; un grand nombre sont abolis, par exemple les lois juridiques et les lois cérémonielles (concernant entre autres les sacrifices d’animaux). Leur sens est accompli en Jésus-Christ. Toutefois, les dix commandements sont encore en vigueur. Assurons-nous de les inculquer à nos enfants.

Jusque là, ça semble assez facile. Mais il y a un élément dans notre texte qu’il ne faut pas manquer.

« Tu les inculqueras à tes fils et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras » (v. 7).

Le contenu est transmis dans un contexte particulier. L’éducation de nos enfants ne se fait pas dans une salle de cours. Les programmes d’enseignement catéchétique sont importants. Nous en avons un dans notre Église. Continuons à bien l’utiliser. Toutefois, la tâche qui nous est donnée va plus loin, elle est plus profonde. « Quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. » C’est-à-dire dans toute circonstance de la journée. Toute occasion est favorable.

Le défi pour l’Église et pour les parents sera d’appliquer la Parole de Dieu à chaque situation particulière que vivent les enfants. Il ne suffit pas de connaître les commandements de Dieu. Ceux-ci doivent pénétrer « dans mon cœur », pour savoir les appliquer à chaque circonstance de la journée avec nos enfants. Quand une querelle survient; quand une parole dure sort de la bouche de mon enfant; quand il est triste ou inquiet; quand le jeune doit faire des choix difficiles pour ses études ou son avenir; quand son cours de biologie ou de philosophie remet sa foi en question… Le Seigneur nous a placés à leurs côtés, nous, les parents, et toute l’Église, pour leur apprendre à faire le lien entre la Parole de Dieu et ce qu’ils vivent aujourd’hui. Nous sommes des instruments du Saint-Esprit pour faire ce lien.

Contenu numéro 2 : La grâce de Dieu. Pourquoi enseigner les commandements du Seigneur? Pourquoi les mettre en pratique? Parce que Dieu a fait de grandes choses pour nous, par pure grâce. Soyons donc reconnaissants! Il est important, dans l’éducation de nos enfants, d’avoir un équilibre entre la loi et la grâce!

« Lorsque demain ton fils te demandera : Que signifient ces déclarations, ces prescriptions et ces ordonnances que l’Éternel, notre Dieu, vous a commandées? Tu diras à ton fils : Nous étions esclaves du Pharaon en Égypte, et l’Éternel nous a fait sortir de l’Égypte à main forte » (v. 20-21).
« Il nous a fait sortir de là pour nous amener dans le pays qu’il avait juré à nos pères de nous donner » (v. 23).

Voilà l’histoire à raconter dans la famille de Dieu! Les grandes œuvres de délivrance du Seigneur, par pure grâce.

La Bible en contient beaucoup, chaque détail de l’histoire biblique a son importance, mais encore là, sachons résumer. Il nous a fait sortir d’Égypte; il habite avec nous; il nous conduit dans le pays promis. Il nous a délivrés, il nous conduit, il nous a fait des promesses de bonheur. Le Symbole des apôtres est un excellent résumé de la grâce de Dieu démontrée et déployée par ses actes grandioses en Jésus-Christ. Il a été conçu du Saint-Esprit, il est né de la vierge Marie, il a souffert, il est mort pour nos péchés, il est ressuscité, il est monté au ciel dans son règne jusqu’à son retour glorieux, et d’ici là, il nous donne son Esprit pour nous guider et nous faire vivre.

Pourquoi mettre en pratique ses commandements? Parce qu’il a opéré pour nous une merveilleuse délivrance par sa grâce en Jésus-Christ. N’ayons pas peur de lire toute la Bible à nos enfants et de la méditer avec eux. Sachons toutefois retenir l’essentiel, les grandes œuvres de Dieu en Jésus-Christ pour son peuple! Un contenu simple à transmettre aux enfants, suffisant pour leur salut et pour leur vie, à la portée de tout parent chrétien et de toute l’Église. Pourquoi leur enseigner ce que Jésus a fait? Pour inculquer à nos enfants le sens de la reconnaissance pour toute la grâce que Dieu nous promet dans son alliance.

3. Les résultats espérés🔗

Quels résultats pouvons-nous espérer de l’éducation que nous donnons à nos enfants? Notre texte ne dit pas si nos efforts vont toujours réussir ou si chacun de nos enfants va suivre le Seigneur. Il nous fait voir la question sous un angle différent.

Résultat espéré numéro 1 : Le bonheur, un résultat qualitatif.

« Tu les observeras pour les mettre en pratique, afin que tu sois heureux » (v. 3).
« Tu feras ce qui est droit et ce qui est bien aux yeux de l’Éternel, afin que tu sois heureux et que tu entres en possession du bon pays que l’Éternel a juré à tes pères » (v. 18).
« L’Éternel nous a commandé de mettre en pratique toutes ces prescriptions et de craindre l’Éternel, notre Dieu, afin que nous soyons toujours heureux, et qu’il nous conserve la vie, comme il le fait aujourd’hui » (v. 24).

Le texte ne dit pas : « Tes enfants marcheront tous avec moi afin que tu sois heureux. » Bien sûr, c’est une grande joie de voir nos enfants marcher avec Dieu et, à l’inverse, c’est une grande tristesse quand nos enfants s’éloignent du Seigneur. Mais ultimement notre bonheur ne dépend pas de nos enfants. Trouvons notre bonheur simplement en Dieu et dans sa Parole.

Si nous n’avons pas toujours bien fait avec nos enfants, mettons-nous à genoux et demandons pardon au Seigneur. Si nous avons la joie de voir nos enfants marcher avec Dieu, ne pensons pas avec orgueil que cela dépend de nous. Remercions le Seigneur pour ces bons fruits et rendons-lui gloire! Les résultats n’appartiennent qu’à Dieu seul. Et vous, les jeunes et les enfants, remerciez Dieu de vous avoir mis dans son Église et de vous avoir donné des parents qui prennent soin de vous et qui vous enseignent la Bible. Ne pensez pas que vous n’avez pas besoin de la Parole de Dieu. Au contraire, elle est très importante pour vous. Notre texte nous dit que ceux qui ne suivent pas Dieu en subiront des conséquences désastreuses. Trouvons notre bonheur à mettre en pratique sa Parole, simplement.

Et si nous n’avons pas d’enfant, remercions Dieu pour tous les enfants qui nous entourent. Si jamais nous envions ceux qui ont des enfants, demandons-lui pardon également. Trouvons notre bonheur à mettre en pratique sa Parole, simplement. Voilà le résultat espéré : Être heureux, tel que promis par Dieu, parce que nous aurons mis en pratique ses prescriptions, ses ordonnances et ses commandements, et nous aurons laissé les résultats chez nos enfants entre les mains du Saint-Esprit. Espérons voir beaucoup de fruits. Comptons sur lui seul pour tous ces fruits. Jésus est mort pour nos transgressions! Il a parfaitement obéi aux dix commandements à notre place! Il nous promet, à nous et à nos enfants, l’œuvre puissante et bienfaisante de son Esprit Saint.

Résultat espéré numéro 2 : La multiplication, un résultat quantitatif.

« Tu les écouteras donc, Israël, et tu les observeras pour les mettre en pratique… afin que vous multipliiez beaucoup, comme te l’a dit l’Éternel » (v. 3).

Cette fois-ci, les comptables en ont pour leur argent! Ils auront de quoi compter. Des additions et des multiplications en grand nombre! Non, la promesse n’est pas spécifique pour chaque famille. Elle est globale pour tout Israël. Si vous êtes fidèles à ma Parole, vous allez vous multiplier beaucoup, comme je l’ai promis, a dit le Seigneur. Quand donc viendront les fruits? Nous ne savons pas. Occupons-nous seulement de notre affaire : mettre en pratique la Parole de Dieu. Demandons pardon quand nous n’y arrivons pas. Jésus est toujours fidèle pour nous laver par son sang. Et comptons sur la force du Saint-Esprit pour nous relever. Laissons les résultats numériques entre les mains du Seigneur. C’est lui qui va s’en occuper en son temps. Il nous l’a promis.

Conclusion : « Écoute, Israël! L’Éternel, notre Dieu, l’Éternel est un. Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces paroles que je te donne aujourd’hui seront dans ton cœur. » Amen.