Cet article a pour sujet le commandement dans la mission qui est donné à l'Église de faire des disciples et non pas des conversions.

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Faire des convertis ou des disciples?

  1. Une vérité peu commode
  2. L’Évangile de la consommation
  3. Convertis ou disciples?

Et si je vous disais que dans toutes les Écritures, on ne nous demande jamais de convertir quelqu’un? Et si je suggérais que voir des gens qui acceptent Jésus dans leur vie, cela ne remplit pas notre mission?

Nous pouvons partager l’Évangile, mais ce n’est pas toujours le même Évangile que celui que Jésus a partagé. Notre version peut être légèrement plus douce. Elle peut être plus facile. Le message aussi, trop souvent, a été dilué. Beaucoup d’entre nous ne veulent pas être appelés « radicaux ». Beaucoup d’entre nous prennent le message de Jésus et enlèvent les parties plus intenses parce qu’elles peuvent faire peur aux gens et les faire fuir.

1. Une vérité peu commode🔗

Par désir de gagner des convertis, nous avons souvent essayé de rendre Jésus plus commode. C’est ce qui fait notre culture. Alors, diluer l’Évangile pour refléter notre culture est un piège dans lequel il est facile de tomber. On décrit le chemin de Jésus comme confortable et facile, réduisant les attentes : Tu n’as rien à faire de différent. Crois seulement.

Qu’est devenue l’idée de Dietrich Bonhoeffer : « Quand Christ appelle un homme, il lui demande de venir et de mourir »?

2. L’Évangile de la consommation🔗

Si nous vendons à des gens un Jésus facile à suivre, peut-on les blâmer quand ils partent ou s’éloignent quand les choses ne sont pas si faciles?

En diluant l’Évangile, nous avons enlevé tout ce qui pourrait concerner Jésus et mis à la place tout ce qui nous concerne. Jésus est une partie de nos vies quand il devrait être notre vie. Il est la vie. Le suivre demande toute notre vie.

3. Convertis ou disciples?🔗

Jésus ne recherche pas des convertis. Il recherche des disciples. Les convertis sont de nouveaux croyants. Nous commençons tous comme convertis. Trop souvent, nous nous arrêtons là. Nous faisons du christianisme tout ce à quoi nous croyons. Les convertis ne sont pas mauvais et n’ont pas tort. Ils sont comme des bébés. Il n’y a pas de mal à être un bébé.

Le problème vient quand cela ne change pas. Quand un bébé agit comme un bébé, c’est mignon. Quand une personne de 35 ans agit ainsi, c’est triste.

Comme Paul le dit dans 1 Corinthiens 13.11 : « Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu un homme, j’ai mis fin à ce qui était de l’enfant. » Pendant des années, des Églises ont travaillé à amener des gens à prendre une décision et à accepter Christ, ce qui est très bien. C’est important. Mais qu’arrive-t-il ensuite? Où est le suivi? Comment formons-nous les nouveaux chrétiens?

Non seulement un disciple est prêt à mourir pour Jésus, mais il est dévoué à vivre chaque jour de sa vie pour lui. Notre mission n’est pas de gagner des convertis; c’est d’en faire des disciples.