Les grandes vérités chrétiennes (2) - Est-il difficile de servir Dieu?
Les grandes vérités chrétiennes (2) - Est-il difficile de servir Dieu?
« Je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant,
Créateur du ciel et de la terre. »Le Symbole des apôtres, article 1
- Il y a déjà tant à faire
- Une fausse idée profondément enracinée
- Une bonne nouvelle pour l’homme
- La loi de la liberté
- Dieu exige l’amour, est-ce difficile?
- Questions
Pouvoir vivre en tant qu’enfants de Dieu est un cadeau magnifique. Cependant, il s’agit en même temps d’une grande responsabilité. Jésus a ordonné aux enfants de Dieu de chercher premièrement le Royaume de Dieu (Mt 6.33). Bien sûr, cela ne signifie pas que nous devrions essayer de trouver un lieu, quelque part dans le monde, où Dieu règne. Sa Parole, sa volonté et sa loi peuvent s’entendre partout sur terre. Rechercher le Royaume de Dieu signifie qu’il nous faut nous demander quelle est la volonté de Dieu chaque jour de notre vie; nous devons nous demander ce qu’exige de nous sa loi. Rechercher le Royaume de Dieu signifie aussi que nous devons nous appliquer à faire sa volonté et à faire ce qu’il attend de nous. Lorsque Jésus vint sur terre, son arrivée fut annoncée comme la venue du « royaume de Dieu » (Mt 3.2; Mc 1.15). Dieu le Roi exige que ses sujets le servent. Servez Dieu! (Rm 12.11)
1. Il y a déjà tant à faire⤒🔗
Le mot « servir » n’évoque pas une vie heureuse. Une vie de servitude n’est pas ce à quoi nous aspirons. Nous avons déjà à obéir à tant d’ordres chaque jour. Chacun a hâte d’être en vacances pour être alors totalement libre de son temps et sans patron. Nous imaginons la vie idéale comme une vie de liberté complète, dans laquelle nous pourrions faire tout ce qui nous plaît. Cependant, l’Évangile du salut nous demande de servir Dieu avec obéissance. Le bonheur selon la Bible consiste à le servir et à lui « rendre un culte dans la sainteté et la justice, en sa présence, tout au long de nos jours » (Lc 1.75)
2. Une fausse idée profondément enracinée←⤒🔗
Deux idées opposées semblent en compétition dans nos vies. D’un côté, la Bible proclame que la vie d’un homme racheté consiste à servir Dieu avec joie et à obéir à ce qu’il nous demande dans sa loi (Jc 2.8). De l’autre côté se trouve notre cœur humain qui nous dit que servir est une forme d’oppression et de servitude. Qui a raison?
Il est très humain de critiquer tout le monde sauf soi-même, mais si nous sommes honnêtes, neuf fois sur dix, la faute est en nous. Il en est de même ici.
Notre nature humaine s’est faite une fausse idée, profondément enracinée en nous. Nous vivons dans l’illusion que, si nous reconnaissons Dieu comme notre Créateur et voulons le servir, nous ne serons plus libres. En réalité, c’est l’inverse qui est vrai. En servant Dieu, nous sommes libérés, libérés des liens du péché et du diable.
Cette fausse idée est presque aussi vieille que l’humanité elle-même. Au paradis, Adam et Ève ont écouté la suggestion mensongère du diable : Si vous écoutez Dieu et faites sa volonté, vous ne serez ni libres ni indépendants, mais si vous faites ce que Dieu a interdit et que vous prenez le contrôle de votre vie, alors vous deviendrez comme Dieu, aussi indépendants qu’il l’est (Gn 3.4-6).
Ce mensonge conduisit au péché d’Adam et Ève et entraîna leur chute. Ce mensonge se loge au fond de nos cœurs. Il se loge dans le cœur du révolutionnaire et de l’homme d’affaires matérialiste, dans le cœur de l’enfant rebelle et de ses parents, ainsi que dans votre propre cœur. Un homme ne se sent heureux que lorsqu’il est libre, autonome et le maître de sa propre vie.
Cependant, immédiatement après la création, Dieu a clairement établi la vérité à ce sujet. Il a communiqué à Adam et Ève le message selon lequel l’homme ne trouverait la vraie vie que dans l’amour et l’obéissance envers lui. L’erreur qui s’est par la suite profondément ancrée dans nos cœurs est entièrement fausse. Nous ne trouverons la véritable liberté que dans l’amour pour Dieu. Sa loi ne restreint pas nos vies, au contraire, elle est « la loi de la liberté » (Jc 1.25).
L’homme s’est imaginé qu’il pouvait tout faire par lui-même. Mais même à ce moment-là, Dieu est demeuré Roi. Un Roi qui condamna ses sujets avec justice et qui les abandonna au pouvoir qu’ils avaient choisi : le péché, la mort et le diable (Rm 1.28).
3. Une bonne nouvelle pour l’homme←⤒🔗
Dieu n’hésite pas à punir l’homme coupable, mais il nous donne aussi son Évangile, la bonne nouvelle. Dieu a fait en sorte qu’il soit possible d’être délivré du pouvoir auquel nous nous sommes asservis. À travers son Fils, nous trouvons la rédemption et le pardon des péchés (Col 1.13-14). Le Roi a la volonté d’utiliser à nouveau son pouvoir pour nous donner la vie véritable. Il a commencé par la nation d’Israël. Par pure miséricorde, il commença à régner sur cette nation et leur apprit à le servir.
La loi que Dieu enseigna à Israël et qui s’applique encore aujourd’hui au Royaume de Dieu s’appelle « les dix commandements ».
Dans chaque Église réformée, cette loi est lue régulièrement dans le culte d’adoration. Dieu ne donna les dix commandements que lorsque le peuple d’Israël devint son peuple. Israël fut libéré. Ils furent affranchis pour servir Dieu librement. Dans le but de le servir correctement, le peuple reçut sa loi (Ex 20.1-17; Dt 5.6-21). Les paroles utilisées dans la loi convenaient à l’époque où Dieu la promulgua. En conséquence, certains aspects qui étaient aisément compris par les Israélites et leur semblaient tout à fait normaux doivent de nos jours être expliqués. Toutefois, Dieu n’a pas remplacé les termes de sa loi par d’autres formules. Les dix commandements sont encore lus dans l’Église avec ces mêmes paroles. Quiconque connaît l’Ancien et le Nouveau Testament peut en déduire ce que Dieu exige dans nos vies par ses commandements encore aujourd’hui. Le Catéchisme d’Heidelberg, un ancien document doctrinal de l’Église, contient tous les commandements de la loi de Dieu et les explique en détail. Nous recommandons la lecture de cette explication (Q&R 88 à 115).
4. La loi de la liberté←⤒🔗
La loi de Dieu commence par une parole de délivrance. « Je suis l’Éternel, ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude » (Ex 20.2). L’importance de cette introduction à la loi était évidente pour les Israélites. Dieu les avait délivrés. Cette introduction à la loi possède une signification profonde pour nous aussi. Dieu nous a délivrés, non du pouvoir des Égyptiens, mais du pouvoir du diable. Voilà le sens complet de cette première phrase de la loi de Dieu pour notre époque.
Dieu donne ses commandements à des hommes libérés. Ils décrivent, pour ainsi dire, comment une vie rachetée doit être vécue. « Je vous ai libérés, menez désormais une vie de liberté. » Ses commandements éclairent le chemin de ceux qui peuvent désormais apprendre à vivre dans la liberté avec Dieu (Ps 119.105). Jacques, un des auteurs de la Bible, appela la loi « la loi royale » et « la loi de liberté » (Jc 2.8-12).
5. Dieu exige l’amour, est-ce difficile?←⤒🔗
La caractéristique la plus importante d’une vie rachetée est l’amour. Dieu est amour et il donne son amour à ceux qui étaient ses ennemis et qui ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes pour toute leur détresse. Il accorde sa miséricorde par amour. Il devient leur Roi et règne sur leurs vies, de sorte qu’ils sont ainsi libérés du péché. Tout ce qu’il demande en retour c’est l’amour.
On posa un jour une question à Jésus au sujet de ce qui était la partie la plus importante de la loi. En réponse, il résuma tous les commandements par un double commandement d’amour.
« Jésus leur répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est le premier et le grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Mt 22.37-40).
Dans la dernière phrase de cette réponse, ce que Jésus voulait dire est qu’aucun des commandements de Dieu n’est une entité séparée. Chaque commandement est la concrétisation partielle d’un amour qui englobe tout. Par ses commandements, Dieu nous montre comment l’aimer et comment aimer notre prochain.
Servir Dieu signifie l’aimer de tout cœur et aimer notre prochain comme nous-mêmes. Est-ce difficile? Oui, si nous essayons d’y parvenir par nos propres moyens. Mais ce n’est pas nécessaire, car par sa Parole et par son Esprit Saint, Dieu donne à ses enfants la force de le servir. Il nous donne un cœur nouveau et une vie nouvelle que nous pouvons employer à son service. Lisez à ce sujet Matthieu 11.28-30; Jean 15.5-6; Éphésiens 2.1-10; Philippiens 2.12-15.
6. Questions←⤒🔗
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À quoi devrions-nous accorder la priorité dans nos vies? Et à quoi faut-il accorder automatiquement la deuxième place? (Mt 6.25-34).
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Dans le Psaume 116, on peut lire que le poète souhaite être un serviteur de Dieu. Pourquoi a-t-il ce désir et comment montre-t-il qu’il souhaite servir Dieu?
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Pourquoi la prédication du Royaume de Dieu est-elle un message rempli de joie?