Cette prédication sur Hébreux 11.13-16 a pour sujet la foi qui cherche une meilleure patrie, comme les patriarches qui n'ont pas obtenu les choses promises, mais y ont aspiré, car Dieu leur avait préparé une cité.

Source: Le temple de la renommée des croyants - Prédications sur Hébreux 11. 6 pages.

Hébreux 11 - La foi cherche une meilleure patrie (patriarches)

« C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises, mais ils les ont vues et saluées de loin, en confessant qu’ils étaient étrangers et résidents temporaires sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent clairement qu’ils cherchent une patrie. Et s’ils avaient eu la nostalgie de celle qu’ils avaient quittée, ils auraient eu l’occasion d’y retourner. Mais en réalité, ils aspirent à une patrie meilleure, c’est-à-dire céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu; car il leur a préparé une cité. »

Hébreux 11.13-16
Autre texte : Genèse 23.1-7,19-20

Bien-aimés dans le Seigneur,

Notre cœur pécheur est naturellement porté à vouloir tout, tout de suite. Ce que Dieu nous a promis, nous voulons le recevoir maintenant, aujourd’hui, sans attendre à plus tard. Nous vivons dans une culture fortement portée à encourager la gratification instantanée. Beaucoup de jeunes n’ont plus besoin d’apprendre l’importance du travail constant et assidu avant de profiter du fruit de leur travail. Plusieurs peuvent très jeunes se procurer une chaîne stéréophonique, de l’équipement électronique à prix élevé et même une voiture, avant même d’avoir commencé à travailler, grâce à la générosité de leurs parents. On entend dire que plusieurs nouveaux travailleurs veulent immédiatement grimper les échelons et parvenir au meilleur emploi. On refuse de commencer au bas de l’échelle et de prendre le temps d’acquérir de l’expérience. Il en est de même pour les moins jeunes qui veulent une retraite anticipée le plus tôt possible avec le fonds de pension le mieux garni possible. On commence maintenant à s’apercevoir que les choses ne peuvent pas toujours se passer de cette façon. Il faut attendre et monter graduellement avant de profiter du meilleur. Oui, nous vivons dans une culture de la gratification instantanée. Nous ne sommes plus capables d’attendre patiemment le temps où nous pourrons profiter plus tard du meilleur.

Cette attitude se reflète aussi dans notre vie chrétienne en général. Nous sommes très impatients à vouloir recevoir de Dieu tout, tout de suite. Sinon, nous nous demandons ce que Dieu fait, ce qu’il attend pour nous bénir. Nous nous plaignons de lui, comme s’il était à notre service. Et pourtant, la Bible nous enseigne que ceux qui marchent par la foi doivent attendre et attendre et attendre! Notre texte contient des mots qui parlent beaucoup : les patriarches d’autrefois sont tous morts, ils n’ont pas obtenu, ils ont vu de loin, ils cherchaient, ils aspiraient. Bref, ils ont attendu toute leur vie l’accomplissement des promesses de Dieu. La foi cherche une patrie meilleure.

1. Ne pas obtenir, mais confesser (Hé 11.13)🔗

« C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises » (Hé 11.13). « Ils sont tous morts. » Il s’agit bien sûr d’Abraham, de Sara, d’Isaac et de Jacob, mentionnés précédemment. Abraham a reçu la promesse d’un nouveau pays, promesse répétée à Isaac et de nouveau répétée à Jacob, promesse qu’ils n’ont jamais reçue de toute leur vie. Ils ont toujours vécu sous des tentes, sans jamais devenir propriétaires du pays promis. Bien sûr, ils ont commencé à recevoir la promesse d’une descendance, mais pas d’un pays. Leur foi dans la promesse les a soutenus et fortifiés pendant tout ce temps.

Dans un sens large, c’est vrai aussi des autres croyants en Israël qui les ont suivi. Pendant toute la durée de leur séjour sur terre, aucun croyant de l’Ancien Testament n’a vu l’arrivée du Sauveur promis. Tous ont vécu sans jamais pleinement obtenir les choses promises. Parlez-moi d’une solide mise à l’épreuve de la foi! Marcher par la foi toute sa vie, tel était le lot de ces valeureux croyants. Comme nous dit le début du chapitre 11 : « La foi, c’est l’assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas. »

Tel est encore notre lot aujourd’hui. Oui, notre Sauveur est venu. Oui, il a accompli les promesses de son œuvre de salut. Oui, il a déversé son Esprit Saint sur son Église. C’est une chose extraordinaire et grandiose! Les croyants de l’Ancien Testament n’ont pas eu le privilège de goûter à ces bénédictions autant que nous. Nous sommes beaucoup plus riches qu’Abel, Noé, Abraham, Isaac et Jacob. Et pourtant, ce Jésus Sauveur nous a fait d’autres promesses qui ne sont pas encore accomplies et qui ne pourront pas s’accomplir pendant toute notre vie sur terre, mais seulement lors de son retour glorieux.

Nous aussi, nous devons attendre et attendre, par la foi, comme Abraham et les autres. Nous aussi, nous allons tous mourir sans jamais obtenir toutes les choses promises. Nous aussi, nous devons vivre par la foi et mourir dans la foi, à moins bien sûr que Jésus revienne avant pour achever d’accomplir pleinement son plan merveilleux. Sommes-nous prêts à attendre patiemment? Sommes-nous prêts à marcher tous les jours, jusqu’à notre mort, par la foi, sans recevoir pleinement les richesses qui nous sont promises?

Ces anciens patriarches « les ont vues et saluées de loin, en confessant qu’ils étaient étrangers et résidents temporaires sur la terre » (Hé 11.13). Ils n’ont pas seulement attendu, sans rien faire passivement. Ils ont confessé, ils ont ouvert la bouche, ils ont parlé de leur foi aux autres. Ils ont montré par leur attitude et par leurs actions la foi qu’ils avaient en ces promesses. Ils ont confessé « qu’ils étaient étrangers et résidents temporaires sur la terre ». Autrement dit, la gratification pleine et entière que nous espérons, elle n’est pas pour cette vie. Ces patriarches l’ont confessé, ils l’ont dit aux autres, ils ont vécu d’une manière conséquente. Leur vie sous des tentes en était la démonstration.

Nous n’avons pas besoin de vivre sous des tentes pour montrer que nous sommes étrangers et résidents temporaires sur la terre. L’hiver, ce serait trop froid! Nous avons cependant besoin de vivre d’une manière qui montre clairement aux autres que notre demeure permanente n’est pas sur cette terre. Nous ne sommes pas ici pour prendre racine et faire comme si notre maison, nos meubles, notre voiture, notre travail, notre argent étaient le plus beau trésor que nous chérissons. Nous sommes en transit, comme un voyageur dans un aéroport qui attend le prochain avion. Soyons certains que nous n’obtiendrons pas toutes les choses promises ici-bas. Confessons-le joyeusement devant le monde et devant l’Église et vivons d’une manière conséquente. Confessons publiquement notre foi en Jésus-Christ, par notre bouche, par notre attitude et par nos actions.

Si vous n’avez pas encore confessé publiquement votre foi en Jésus-Christ, ici, devant son Église, je vous encourage à vous y préparer. Nous pouvons vous aider. Si vous avez déjà pris cet engagement, mais que vos paroles et vos actions, et même vos pensées, ne correspondent pas à votre confession publique, je vous encourage à mettre votre vie en accord avec la confession publique que vous avez déjà prononcée il y a peut-être des années. Confessons ensemble que nous sommes étrangers et voyageurs sur la terre. Confessons que notre demeure permanente n’est pas sur cette terre et que nous sommes seulement en transit, en attendant l’étape ultime que notre Dieu nous a promise.

2. Chercher, aspirer (Hé 11.14-16a)🔗

Les versets suivants nous expliquent plus précisément la signification de cette confession. Comment ces paroles des patriarches se sont-elles traduites concrètement dans leur existence?

« Ceux qui parlent ainsi montrent clairement qu’ils cherchent une patrie. Et s’ils avaient eu la nostalgie de celle qu’ils avaient quittée, ils auraient eu l’occasion d’y retourner. Mais en réalité, ils aspirent à une patrie meilleure, c’est-à-dire céleste » (Hé 11.14-16).

Ils cherchaient une patrie, ils aspiraient à une patrie céleste.

Abraham a quitté son pays d’origine, Our en Chaldée. Ce pays était le berceau de la civilisation ancienne. Les évolutionnistes veulent nous faire croire que c’est en Afrique que les premières sociétés humaines auraient pris naissance et se seraient développées. En fait, c’est en Mésopotamie que se trouve l’origine de l’humanité. Our en Chaldée, chez les Sumériens, était le cœur de la vieille Mésopotamie. Cette région correspond à peu près à l’Irak actuel. Personne ne prétend aujourd’hui que l’Irak est un pays d’une grande culture florissante, rempli d’espoir pour l’avenir. Et pourtant, voilà ce qu’étaient les Sumériens à l’époque d’Abraham. Ils commençaient peut-être à décliner un peu, mais ils avaient encore tout un riche héritage. Leur organisation politique souple et structurée favorisait le bon développement de leur société. Leur système d’écriture a une grande réputation, les Sumériens ont inventé la plus ancienne forme d’écriture que nous connaissons. C’est ce grand pays qu’Abraham a quitté. Il a quitté la plus ancienne grande civilisation au monde! Pour aller où? Pour aller dans un petit pays inconnu que Dieu lui avait promis et qui n’avait pas l’air très prometteur aux yeux des hommes. Il faut quand même le faire!

Et pour couronner le tout, une fois qu’Abraham est arrivé dans ce petit pays, il ne l’a jamais réellement possédé. Le seul terrain qu’il a pu acheter, c’est un cimetière, pour lui et pour sa famille. Pas très reluisant comme avenir! Lui, sa femme et son fils ont vécu en camping tout le reste de leur vie. Pourquoi? Parce qu’ils cherchaient une patrie, ils aspiraient à une patrie meilleure. Si cette patrie meilleure avait existé quelque part sur terre, ils auraient eu cent fois l’occasion de retourner en Mésopotamie, à Our en Chaldée, là où la grande civilisation sumérienne pouvait encore se développer. Il y avait dans ce pays tant de possibilités économiques, politiques, éducatives, culturelles. Ceux qui agissent ainsi montrent clairement qu’ils cherchent une meilleure patrie. Ils aspirent à une patrie céleste.

Nous, les croyants, nous savons très bien que le monde actuel est transitoire, passager, éphémère. Nous savons dans nos cœurs que notre vraie maison est au ciel, dans la nouvelle création à venir. « Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera » (2 Pi 3.13). Si nous croyons cela, ce n’est pas pour fuir loin de ce monde. Peu avant de mourir, Jésus a prié son Père : « Je ne suis plus dans le monde; eux sont dans le monde, et moi je vais à toi. Père saint, garde-les en ton nom » (Jn 17.11).

Dieu va certainement bénir les activités honnêtes et honorables que nous entreprenons sur cette terre. Mais toutes ces activités actuelles ne doivent pas devenir nos aspirations les plus profondes. Nous cherchons une patrie, nous aspirons à une patrie meilleure, céleste. Nous vivons, nous travaillons, nous nous reposons, honnêtement et honorablement, à la gloire de Dieu. Mais le désir le plus cher de nos cœurs, c’est de voir le grand jour où nous entrerons dans la gloire, dans les nouveaux cieux et sur la nouvelle terre où enfin la justice habitera. Nous cherchons, nous aspirons, nous le désirons ardemment. Est-ce là l’objet de vos recherches les plus intenses? Est-ce votre aspiration la plus profonde? Ou est-ce que tout cela est secondaire pour vous et passe loin derrière toutes sortes d’autres recherches et aspirations passagères?

Notre pays actuel a sûrement beaucoup de bonnes choses à nous offrir. Il y a beaucoup de bon : la qualité de vie, la liberté, les possibilités d’avancement, etc. Il y a aussi beaucoup de mauvais : la dégradation morale et spirituelle, par exemple, qui nous saute aux yeux. Mais peu importe. L’évaluation la meilleure qu’une personne pourrait faire même du plus beau pays au monde n’est rien comparé à la patrie céleste qui nous est promise. Pour faire une telle évaluation, nous avons besoin de la foi. N’est-ce pas le grand sujet d’Hébreux 11? C’est par la foi qu’ils ont saisi les promesses de Dieu pour l’avenir. C’est dans la foi qu’ils ont vécu en gardant toujours ces promesses dans leurs cœurs. C’est dans la foi qu’ils sont finalement tous morts. « La foi, c’est l’assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Hé 11.1). La foi en Jésus, c’est chercher un autre pays que celui que nous avons maintenant. C’est aspirer à la patrie céleste promise en Jésus-Christ. Cherchez-vous? Aspirez-vous de tout cœur? Est-ce que cela se voit dans votre comportement? Le montrez-vous clairement aux autres par vos paroles, par vos gestes et par votre attitude? Jésus est-il votre plus grand trésor? Ses promesses pour l’éternité devraient être ce qui nous fait le plus vibrer.

3. Appartenir à Dieu qui nous a préparé une cité (Hé 11.16b)🔗

Notre texte se termine par une conclusion bouleversante. « C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu; car il leur a préparé une cité » (Hé 11.16b). Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu! Quelle déclaration renversante! Cette formule revient très souvent dans la Bible : « Je serai votre Dieu et vous serez mon peuple. » « Vous m’appartiendrez en héritage et moi je serai votre bien le plus précieux. » Quand un homme et une femme sont mariés pour la vie, le mari appartient à son épouse et l’épouse appartient à son mari. « Je suis ton mari et tu es ma femme. » « Je suis ta femme et tu es mon mari. » « Mon bien-aimé est à moi et je suis à lui » (Ct 2.16). Ils sont liés par une appartenance mutuelle, entière, pour la vie entière. C’est beau et c’est bon! Le cœur de l’alliance entre Dieu et son peuple, avec nous et nos enfants, se résume dans cette parole. « Je serai votre Dieu et vous serez mon peuple. » Comme c’est beau! Comme c’est profond et mystérieux!

En Genèse 17, Dieu a fait alliance avec Abraham et sa descendance. Dieu a dit :

« Ce sera une alliance perpétuelle en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de tes descendants après toi. […] Tu garderas mon alliance, toi et tes descendants après toi » (Gn 17.7,9).

La circoncision était le signe et le sceau de cette alliance. Abraham est entré dans cette alliance en tant qu’adulte. Isaac, Ésaü et Jacob sont nés et ont grandi dans cette alliance. Ils ont appris à connaître le Seigneur et ses grandes promesses à travers les moyens que Dieu leur a donnés dans cette alliance.

Abraham a d’abord cru et il a ensuite reçu le signe de l’alliance en tant qu’adulte. Isaac, Ésaü et Jacob ont d’abord reçu le signe de l’alliance quand ils étaient bébés. Plus tard, Isaac a cru et Jacob a cru. Malheureusement, Ésaü n’a pas cru, il a rejeté Dieu et il a par conséquent été retranché de l’alliance. Hébreux 11 ne mentionne pas son nom. Hébreux 11 mentionne son grand-père Abraham, sa grand-mère Sara, son père Isaac et son frère jumeau Jacob, mais le nom d’Ésaü n’est pas mentionné. Pourquoi? Parce qu’Ésaü ne fait pas partie des croyants. Dieu n’a pas voulu continuer d’associer son nom à Ésaü. Dieu a eu honte d’être appelé le Dieu d’Ésaü. C’en était fini avec lui. « J’avais promis d’être son Dieu, j’avais tout mis en place dans mon alliance pour qu’il le soit. Mais parce qu’il a refusé mon amour, je ne suis plus son Dieu. » Quel drame!

Par contre, pour Abraham, Isaac et Jacob, Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu. Il aurait pourtant eu toutes les raisons au monde d’avoir honte. Bien des fois, Abraham, Isaac et Jacob ont fait honte à leur Dieu, par leurs mensonges, par leurs ruses, par leur manque de foi en Dieu et par leur manque d’amour envers leur prochain. Mais là où le péché abonde, la grâce surabonde, pour ceux qui mettent leur foi en Jésus-Christ et en ses promesses. Malgré tous leurs péchés, ils ont cru aux promesses de Dieu. Ils ont marché par la foi toute leur vie, jusqu’à leur mort. « C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu; car il leur a préparé une cité. »

Dieu a-t-il honte d’être appelé notre Dieu? Si nous avons été inclus dans son alliance en tant qu’adultes ou si nous avons grandi dans l’alliance de Dieu depuis que nous sommes tout petits, avec nos parents, la question est la même. Pour que Dieu n’ait pas honte d’être appelé notre Dieu, que faut-il faire? Pour que Dieu soit notre Dieu et que nous soyons son peuple, Dieu ne nous demande pas la perfection. Oui, bien sûr, le Seigneur nous demande la perfection. « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5.48). Cependant, cette demande n’est pas la condition pour que Dieu soit notre Dieu et pour qu’il déverse sur nous son amour et sa grâce. Cette demande de perfection est le fruit et la conséquence de sa grâce.

Abraham, Isaac et Jacob n’étaient pas parfaits, loin de là. Mais ils ont cru aux promesses de Dieu, ils ont reçu avec foi le pardon de leurs péchés en Jésus-Christ, ils ont reçu sa promesse de vie éternelle. Ils ont appris à grandir dans la foi. Alors, Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu. Dieu n’a pas honte d’être appelé notre Dieu si nous croyons en Jésus-Christ, si nous recevons ses promesses avec foi, si nous combattons nos péchés et cherchons à marcher intègres devant lui.

Dieu n’a tellement pas honte de nous qu’il nous a préparé une cité céleste, un endroit merveilleux où nous passerons l’éternité avec lui. « Je serai votre Dieu et vous serez mon peuple pour toujours. » Cette parole bouleversante est pour tous ceux qui chérissent avec foi les promesses de l’alliance, pour ceux qui marchent toute leur vie par la foi en Jésus-Christ et pour ceux qui, finalement, meurent dans la foi, sans avoir obtenu ce qui leur était promis. Un jour, nous obtiendrons finalement tout ce qui nous a été promis. Nous aurons la joie d’être avec notre Dieu et d’être son peuple pour toujours. Amen.