Cette méditation sur Hébreux 2.14-15 a pour sujet notre nature humaine de chair et de sang, que Jésus a prise sur lui afin de transformer notre vie et de nous donner l'espérance après la mort.

Source: Aujourd'hui devant Dieu. 2 pages.

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Hébreux 2 - La chair et le sang

6e jour du 5e mois

« Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, lui aussi, d’une manière semblable y a participé, afin d’écraser par sa mort celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, et de délivrer tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans l’esclavage. »

Hébreux 2.14-15
Lecture : Hébreux 2.14-18

Nous ne sommes que des êtres… humains! La Bible appelle cette nature humaine « la chair et le sang ». Elle explique notre fragilité et notre mortalité. Rien n’est plus fort pour le sang et pour la chair que le désir de vivre et la crainte de mourir. Nous tâchons — à vrai dire très mal — de dissimuler nos craintes, mais nous n’y parvenons jamais. Nous ne devrions pas nous y exercer si fort! Ces désirs et ces craintes, eux aussi, appartiennent à notre nature de chair et de sang. Nous ne sommes que des êtres humains. Même Dieu n’attend de nous rien d’autre que ce qui est parfaitement humain.

Le Fils éternel de Dieu devint aussi fils de l’homme. Il prit sur lui notre chair et notre sang. Il exista comme nous existons, avec le désir de vivre et la peur de mourir. Cependant, son existence et sa mort ont été complètement différentes des nôtres. Jésus ne fait pas — pas encore — disparaître totalement et définitivement la mort. La chair et le sang doivent passer à travers elle. Pourtant, il fit de la mort un instrument pour réaliser ses desseins. En tout cas, il en ôta l’angoisse en acceptant de mourir pour tous ceux qui croiraient en lui.

Ainsi, cette œuvre transforme-t-elle aussi bien notre manière de vivre que notre façon d’aborder la mort. Celle-ci n’est plus l’antre du diable où vont s’engouffrer des captifs misérables et sans secours. Elle devient le passage — étroit et pénible, certes — que nous traverserons en compagnie du Christ.

Prière

Père éternel et Dieu, nous te prions de libérer nos vies de l’angoisse de la mort et de l’inonder d’une espérance vivante. Ôte d’elles la panique et accorde-nous la paix. Que notre marche de chaque jour se fasse dans ta proximité. Et quand viendra le dernier jour, accorde-nous l’assurance que nous serons près de toi. Amen.